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[Test][Steam] RiMS Racing


Alors que Milestone domine les débats depuis des années du côté des simulations de moto. Raceward Studio va tenter, dès le 19 août, de concurrencer les indétrônables du milieu, avec leur petit bébé, RiMS Racing. Une simulation de moto poussée, aussi bien sur la piste que dans le garage, qui devrait ravir un bon nombre d'amoureux de deux-roues. Mais après une démo assez décevante, niveau contenu, Raceward Studio et son petit RiMS Racing vont-ils réussir à vraiment faire de l'ombre à RIDE ? En tout cas, c'est ce qu'on a essayé de découvrir lors de notre test. On a donc enfilé nos gants et notre combinaison, pour prendre la route d'une toute nouvelle simulation.

Trailer du jeu

Mais, à quoi ça RiMS ?

Alors qu'on n'y croyait plus, le célèbre jeu de simulation de moto de Milestone, RIDE, a enfin de la concurrence. Son nom, RiMS Racing. Développé par Raceward Studio, et édité par Nacon, cette toute nouvelle simulation, qui associe les défis d’un pilotage réaliste à ceux de l’ingénierie et de la mécanique, ouvre les portes à l'évolution de la simulation en tout genre. RiMS Racing propose plusieurs modes de jeu en solo, mais aussi en multijoueur. En solo, on retrouve le mode carrière, pour vivre une saison de RiMS Racing, comme jamais on a pu en voir dans n'importe quel jeu de simulation de moto. Le mode course unique, pour profiter des 19 pistes du jeu, dont 9 sur de célèbres tracés comme le Laguna Seca ou encore le Nürburgring GP, et des 8 motos (seulement), dont la Kawasaki Ninja ZX-10RR. Un mode Test privé, équivalant au contre-la-montre. Le didacticiel de course, afin d'apprendre à piloter une moto, et surtout, prendre en main cette simulation. Et pour finir, le mode école, qui permet de refaire chaque évènement école du monde carrière. Les événements se débloquent uniquement si on les a terminés lors de notre saison. Il y a douze événements école à débloquer.


Le jeu propose aussi un mode multijoueur avec des défis en ligne. Ce sont des contre-la-montre en ligne, avec des récompenses à la clé, à la fin de l'événement. Des duels Hors-ligne, pour joueur à deux sur le même écran. Et la création de d'événements, proposant la création de course unique en ligne, ou de coupe en ligne. On peut aussi rejoindre des événements crées par les autres joueurs.


Avec tout ceci, on pourrait croire que RiMS Racing est un jeu complet. Mais quand on voit le peu de contenu, on fait très vite le tour du jeu. Heureusement, RiMS Racing propose un mode carrière original, qui permet de perdre de nombreuses heures.

Le cooking mama de la simulation ?

Même si avec ses 8 motos et ses 19 circuits, RiMS Racing est un jeu assez court. Son mode carrière tente d'éviter la chute, en proposant pas moins de 70 événements. Contrairement à RIDE, qui en propose plus de 300, c'est peu. Mais RiMS Racing apporte quelque chose de nouveau à la simulation. Et grâce à ça, le mode carrière prend un tout autre sens. Avant de se lancer dans la carrière, il faut choisir l'une des 8 motos du jeu. Il faut savoir qu'il est impossible de changer de moto en cours de saison, tant qu'on ne termine pas les événements constructeur. Ce qui prend un certain temps. Le choix est donc très important.


Une fois notre petit engin à deux-roues sélectionné, on va pouvoir commencer notre carrière. Dans le mode carrière de RiMS, on va mettre l'accent sur le calendrier et ses 70 événements. Mais pas seulement. Tout au long de la saison, il faudra aussi entretenir notre moto. Car l'usure ne va pas lui faire de cadeau. Mais on y revient juste après.

Comme on l'a dit juste avant, une saison de RiMS Racing comporte 70 événements. On y trouve des événements écoles, des événements de marque, des coupes, des duels, etc ... . De nombreux événements seront en plusieurs parties. Mais jamais on fera un événement avec 4 courses, à la suite. Ils seront tous séparés. Pour les habitués de simulation de moto, ces événements seront assez faciles, et très peu ennuyants. Car ils enchaîneront ces derniers, sans vraiment faire attention à la longueur des courses, ou leur répétitivité. Mais pour les autres qui n'aiment pas perdre du temps en course, c'est une autre histoire. Mis à part les événements écoles et les courses sur circuit ouverts, toutes les autres courses se feront sur 7 tours en moyenne. Et quand on commence une simulation de moto, on aime bien y aller doucement. Malheureusement, RiMS Racing ne nous veut pas du bien. Et nous force donc à faire de longues courses. Le problème. C'est qu'il n'y a même pas dévolution dans les événements. On commence une saison avec 7 tours, pour finir une saison avec 7 tours. À deux reprises seulement on aura des courses plus longues, 25 à 35 tours. Et ces courses se déroulent à partir du 20e événements. Le jeu aurait dû proposer une saison progressive, avec des petites courses de quelques tours au début, puis de plus en plus longue. Ceci aurait permis d'accrocher plus facilement à ce mode carrière.


Pendant une course, il y a de nombreux critères à prendre en compte. Tout d'abord, l'usure de notre moto. Grâce au VEM, le système de vérification de la moto, on pourra vérifier si les pneus, les freins, ou toutes les autres pièces, ne sont pas dans un état déplorable. Malheureusement, au début du jeu, on ne pourra pas effectuer des vérifications sur toutes les pièces. Pour cela, il faudra débloquer les compétences dans l'un des trois arbres à talents du jeu qui se trouve dans notre QG. Mais on en reparlera après. Il faudra aussi vérifier les objectifs, afin d'obtenir la meilleure récompense possible. Bon, principalement, les objectifs seront sur des événements école. Car pour le reste, il faudra terminer premier pour remporter des pièces pour la moto, et de l'argent. Pour chaque événement terminé, on récupéra de l'argent, des points d'équipes, et quelques fois, des équipements. Ces récompenses seront très importantes pour progresser.

Même si on passera beaucoup de temps sur les routes. Une grosse partie de notre carrière se déroulera dans notre QG. Ce dernier regroupe 5 lieux. Le calendrier, avec tous les événements de la saison. La résidence, qui permet de changer l'apparence de notre pilote. La gestion, où se cache le premier arbre de compétences dédié à l'inventaire, le coût des pièces, les réductions. La recherche, avec le second arbre à compétences, qui regroupe les optimisations VEM, ainsi que quelques compétences supplémentaires pour avoir plus d'informations sur les événements. Et pour finir, le lieu le plus important de notre QG, le stand moto. Dans ce dernier, on trouve le dernier arbre à compétences, dédié à l'ingénierie. Pour débloquer des compétences dans ces arbres, il faudra de l'argent, mais surtout, des points d'équipes. Les arbres ne comportent que très peu de branche. On peut donc mettre nos points comme bon nous semble.

Mais le stand moto cache aussi l'atelier. Surement ce qu'il y a de plus important dans la carrière de RiMS Racing. Dans ces dans cet atelier qu'on pourra bichonner notre moto. À force de participer à des événements, toutes les pièces, sans exception, c'est-à-dire, les freins, le levier, les câbles, l'huile, le moteur, la selle, les poignets, vont subir l'usure de l'utilisation. Et pour être performant sur la piste, il faudra prendre soin de toutes ces pièces. Dans l'atelier, on va donc avoir une vue globale sur toutes les pièces, avec leur état. Vert signifie que la pièce est en bon état. Et rouge, qu'il faut la changer. Les pièces se gagnent lors des événements, ou s'achètent en magasin. Le jeu nous propose un inventaire de départ, avec 300 places. Ce qui est déjà beaucoup. Et il est possible de vendre les pièces usées. Donc, avec 300 places, on est très large. Mais l'originalité de cet atelier, c'est qu'il faudra changer les pièces nous-même. Par exemple, pour changer un pneu usé, on devra suivre différentes étapes qui nous demanderont d'effectuer des combinaisons de touches. Un peu comme dans cooking mama, quand on nous demande de préparer un bon petit plat. On va donc devoir desserrer les boulons, retirer la pièce, démonter cette pièce. Et selon la pièce qu'on changera sur notre moto, les étapes seront plus ou moins longues. Ce petit côté entretien de la moto, c'est vraiment le petit plus de RiMS Racing, qui le rend original. Et plus on va progresser dans notre saison, plus on va prendre de plaisir à entretenir notre moto. On va même prendre plus de plaisir à lui changer des pièces, qu'à participer à un événement. Mais surtout, à force d'entretenir notre moto, on crée un lien avec, qui ne nous donne même plus envie de changer de moto. Ce système de changement de pièces est aussi présent en course lors de nos arrêts au stand. Sauf que les étapes vont permettre de donner des ordres à nos mécaniciens. Et plus on est rapide, moins on reste dans le stand.


Malheureusement, malgré toute la bonne volonté de Raceward Studio, de nous proposer une carrière originale. RiMS Racing est très vite ennuyant. On a l'impression de toujours participer aux mêmes événements. Et de piloter les mêmes motos, course après course. La faute à un contenu bien trop faible. On avait déjà pointé du doigt ce petit défaut lors de la démo. Mais on pensait que c'était normal. Et que la version finale du jeu proposerait plus de circuits, et plus de motos. Ce qui n'est pas le cas.

Une démonstration de force ?

Lors de notre preview, on avait déjà grandement apprécié la physique du jeu. Et après quelques heures à tourner sur les tracés de RiMS Racing, on doit l'avouer, on a affaire à une conduite des plus réaliste. Le jeu propose 3 niveaux de simulation physique. Le premier, débutant, qui permet de prendre en main sa moto, avec quelques assistances à la conduite, afin de ne pas se re trouver au sol à chaque virage. En débutant, la sensibilité de l'accélération se fait sentir, et une trop grosse pression peut tout de même nous faire tomber. Mais ça reste moins sensible. La physique est au rendez-vous, et on peut apprécier la conduite, sans pour autant être trop dans l'arcade. Ce qui est un grand plus. Malheureusement, ça reste assez difficile à prendre en main pour un début, ou un enfant. Comme souvent, il faut des heures d'entraînement, avant de maîtriser totalement la moto. Le niveau intermédiaire est le juste-milieu entre le réalisme et l'arcade. On commence à ressentir les effets de la piste, comme l'accélération sur un tracé humide, ou encore, le survirage lors d'une forte accélération. Le niveau intermédiaire est parfait pour se lancer dans la simulation qu'offre RiMS Racing. On a les bonnes sensations, sans avoir les inconvénients du conduite trop brusque. Pour finir, on a le niveau réalisme. Ce niveau permet d'apprécier au maximum l'expérience de pilotage de RiMS Racing. Mais c'est aussi le niveau le plus exigeant. On n'a pas le droit à l'erreur. Et on le ressent au moindre virage.

Malheureusement, même si la physique est très réaliste, on ressent tout de même un blocage au niveau du freinage. Qu'on soit en débutant ou réaliste, les motos ont beaucoup de mal à freiner, même à une vitesse assez basse. Et parfois, il faut anticiper son freinage pour ne pas finir à la faute. Et ce n'est pas le seul défaut du jeu. Il y a aussi ce côté un peu strict des pénalités, qui gâchent parfois la course. Quelques fois, on va mordre le vibreur, on aura une pénalité de 5 dixièmes. Et d'autres fois, en coupant un virage, on aura aucune pénalité, ou seulement 2 dixièmes. De plus, l'IA n'a pas l'air concerné par les pénalités. Et parfois, on a comme l'impression qu'il en profite. D'ailleurs, ce même IA est extrêmement dangereux en course. Enfin, si on choisit la difficulté la plus élevée. Car en novice, l'IA est tellement lent, qu'on ne le croisera pas. En jouant en normal ou en difficile, l'IA jouera la course à fond. Mais freinera trop tard, ou nous bloquera la route. Et le moindre choc, c'est la chute assurée. Il faut toujours être très attentif quand un IA est devant nous. Car on ne sait jamais quel genre de manœuvre il peut faire. Et qu'on soit là ou pas, il la fera.


Malgré ses défauts RiMS Racing est un jeu époustouflant. Les tracés sont fidèles. Les motos et leur mécanique sont très bien réalisées. Le jeu dans son ensemble est vraiment très beau. Et pour leur premier jeu, Raceward Studio ont fait un travail remarquable. Mais le son des moteurs est très impressionnant. Dommage qu'on doit se contenter de s'y peu.

Disqualifié dès le 1er tour ?

Pour conclure, même si RiMS Racing arrive à nous convaincre par son originalité. Il n'a pas ce qu'il faut pour concurrencer les autres simulations de moto déjà disponible. Mais il apporte une certaine fraîcheur, qui fait du bien. On aurait jamais cru que prendre soin de sa moto, était aussi plaisant que de la conduire. On a même pris plus de plaisir à changer nos pièces, au fur et à mesure de notre carrière, que de faire toutes les courses de notre saison. En tout cas, avec RiMS Racing, les bases sont désormais posées. Il ne reste plus qu'à voir si les petits nouveaux de Raceward Studio ont ce qu'il faut pour faire de la concurrence à long terme au maître de la simulation.



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