[DLC][PlayStation 5] Goat Simulator 3 - Baadlands : Furry Road

Disponible depuis le 19 novembre sur PlayStation 5, Xbox series X|S et PC, Baadlands : Furry Road est le second DLC du jeu qui nous rend chèvre, développé par Coffee Stain North, et édité par Coffee Stain Publishing, Goat Simulator 3. Dans cette extension, on va devoir affronter le désert de San Angora en incarnant Pilgor, l'anti-héros survivant de l'apocalypse. Et après avoir essayé d'ouvrir la zone 55, il est temps pour nous de dévoiler notre avis.

Trailer du DLC

1 an après avoir invité de vieux ami(e)s pour son 10e anniversaire, Pilgor continue les festivités dans un second DLC de Goat Simulator 3, Baadlands : Furry Road. Dans ce dernier, Le monde a sombré dans le chaos, et San Angora s'est mué en un immense désert, recelant des secrets enfouis sous le sable, prêts à être dévoilés à l'aide de notre incorrigible Pilgor, l'anti-héros survivant de l'apocalypse.

Goat Simulator 3 - Baadlands : Furry Road est un jeu sandbox où l'on va prendre le contrôle de notre petite biquette préférée, Pilgor. Dans ce DLC, on va se retrouver dans une nouvelle ville, divisée en 4 zones, afin d’y accomplir de nombreuses quêtes, tout en foutant le bordel en construisant Pilgor Town, afin d’ouvrir les portes de l'abri 55. Une fois de plus, ces nouvelles missions vont faire pleuvoir les références, telles que Mad Max, Godzilla ou encore Fallout. Et comme toujours, on va aussi avoir le droit à de nombreuses quêtes loufoques qui ne manquent pas d’humour comme ramener du papier toilette, jouer le pizzaiolo ou encore réussir un parcours d’obstacles. Au total, il y aura plus d'une vingtaine d'événements à réaliser qui vont nous permettre de récupérer des morceaux de ferraille qui vont nous permettre de reconstruire la ville. On pourra aussi trouver ces morceaux en tapant sur des gens ou en ouvrant des coffres.

Pendant notre aventure, notre objectif sera de reconstruire 8 lieux dans notre ville comme un garage, une mairie ou encore une ferme. Pour chaque construction terminée, on déverrouillera un cadenas de l'abri 55. Une fois tous les cadenas déverrouillés, il ne restera plus qu’à profiter du spectacle final. Durant notre aventure, on aura de nombreux instincts de chèvre qui consisteront à effectuer des actions loufoques, ou non, avec des équipements ou avec les mouvements de notre biquette.

Bien sûr, en plus de notre mission principale, on devra aussi mettre la main sur une soixantaine de babioles de chèvre, escalader 20 rampes ou encore trouver 20 volants d'or. On aura aussi de nombreux vêtements et accessoires cachés, ainsi que 7 mini-jeux pour s’amuser en coopération. Malheureusement, les mini-jeux seront encore les mêmes, comme pour le premier DLC.

Baadlands : Furry Road proposera tout de même de nombreuses surprises pour nous faire, une nouvelle fois, passer un délicieux moment. Par exemple, pour se déplacer plus rapidement, Pilgor pourra faire appel à une moto. On pourra aussi trouver d’autres véhicules, comme des buggys. Pour venir à bout de ce DLC, il faudra un peu moins de 5 heures. Ce qui est plutôt correct pour un DLC.

Goat Simulator 3 - Baadlands : Furry Road nous plonge dans 4 nouvelles zones désertiques, ainsi que notre vite. Certes, c’est un univers très vide. Mais ça correspond parfaitement au thème du DLC. Malheureusement, ce DLC est le plus injouable de tous. Avec des bugs, des bugs, et encore des bugs. Parfois, c'est drôle de voler à l'autre bout de la map. Mais faire du hors zone à chaque fois que l'on saute trop haut, ça devient vite frustrant. Sans oublier les ralentissements qui rendent l'expérience désagréable.

Pour conclure, Baadlands : Furry Road propose un voyage intéressant dans un univers alternatif de San Angora ensablé. C’est fun et délirant, à l’image du jeu. On s’amuse pendant des heures. Et c’est tout ce qu’on recherche avec Goat Simulator 3. Certes, ce DLC ne sera pas le plus révolutionnaire. Surtout quand on connaît le talent de Coffee Stain North. Il y a très peu de nouveautés. Et ça manque d’originalité. Mais cela ne nous empêche pas d'y passer un agréable moment en compagnie de Pilgor, malgré les bugs.