Disponible depuis le 26 avril sur PC, PlayStation et Xbox, SAND LAND est un Action RPG, développé par ILCA, Inc., et édité par Bandai Namco Entertainment, dans lequel on va devoir aider le démon Beelzebub à survivre dans le désert, et à trouver la source légendaire. Et après avoir sorti nos armes, il est temps pour nous de dévoiler notre test.
Trailer du jeu
Un combat entre le bien et le mal !
SAND LAND est un Action RPG, adapté du manga One Shot d'Akira Toriyama, sorti en France en 2002, qui nous raconte l’histoire de Beelzebub, le Prince des Démons, et de ses compagnons de route, qui vont devoir traverser le désert de Sand Land, afin de trouver un peu d'eau, après que la seule rivière qui alimentait le monde entier a soudainement été asséchée. L'adaptation vidéoludique de l'œuvre d'Akira Toriyama reprend donc cette histoire.
Dans SAND LAND on accompagnera donc Beelzebub dans ce périple. Pour progresser dans cette version vidéoludique du jeu, il faudra compléter diverses missions, qui, au fil du temps, nous amèneront vers cette source légendaire. Mais pas seulement. Entre temps, on aura l'occasion d’accomplir plusieurs missions secondaires, et percer les nombreux secrets de ce désert de sable. Et tout ça, à bord de machines, comme une moto ou encore un tank.
Pour venir à bout de l'aventure, en se concentrant principalement sur la quête principale, et avec quelques arrêts, il faudra compter sur une petite trentaine d'heures de jeu. Mais pour découvrir tous les secrets du jeu, et terminer toutes les missions secondaires, on pourra facilement lui ajouter une bonne dizaine d'heures supplémentaires.
Un roadtrip désertique !
Lors de la première moitié du jeu, on explorera, à bords de nos diverses machines, le désert de Sand Land. Ce qui nous permettra de nous rendre à nos objectifs, et également d’effectuer plusieurs missions secondaires, comme du sauvetage ou des contrats de chasse. Au fur et à mesure que l'on se promènera dans ce grand désert de sable, on y trouvera des grottes, des puits, des collines, des ruines comprenant de nombreux trésors. Pour identifier les zones, on va devoir réparer des tours radio qui nous permettront de localiser les différents points d'intérêts de la zone.
Tout au long de notre exploration, on fera également la rencontre de nombreux ennemis, du plus simple mob, au plus coriaces des alphas et encore des mini-boss. Venir à bout de ces ennemis, nous sera très utile pour la suite de l'aventure. Car pour chaque ennemi vaincu, on recevra des matériaux de première main qui nous seront très utiles par la suite.
Lors de la seconde partie du jeu, on quittera les terres désertiques pour un lieu plus verdoyant. Mais dans les grandes lignes, on aura exactement les mêmes activités qu’à Sand Land. La seule différence, c'est que les accès seront parfois plus difficiles à atteindre, et que la carte sera plus petite.
Malheureusement, même si on a le droit de visiter deux lieux totalement différents, ces derniers sont étrangement vides. Seules les ruines sont intéressantes. Ce qui va rendre notre avancée un peu longue et monotone. Surtout que tout au long de l'aventure, on devra faire énormément d'aller/retour.
Des machines de guerre bien montées !
Comme annoncé précédemment, dans le désert, on va faire la rencontre de nombreux ennemis. Et pour en venir à bout, il y aura deux méthodes. La première, en combat dynamique. Et la seconde, à bord de nos différentes machines que l'on va récupérer tout au long de l'aventure.
Lorsque l'on combattra avec Beelzebub, ce dernier n'aura que ses poings pour attaquer ses ennemis. Et bien qu'il soit plus vulnérable qu’à bord de ses machines, il n'en restera pas moins puissant. Pour se défendre, on pourra faire appel à des coups basiques pour la simplicité et la rapidité. Et des coups chargés, plus puissants, mais également plus lourds. Tout au long de l'aventure, notre démon va débloquer quelques compétences spéciales, comme le lancer de pierre, la métalliseur pour être plus résistant, ou encore, la furie pour se déchaîner. Mais pour les utiliser, il faudra avoir l'énergie requise.
Au fur et à mesure de notre progression, on débloquera 5 machines obligatoires. Un tank, un robot-bondisseur, une moto, une voiture volante et une armure de combat. Chaque machine sera équipée d'armes principales et secondaires que l’on pourra améliorer au fil du temps, et qui auront tous leurs avantages et leurs faiblesses au combat. Par exemple, le tank sera destructeur, mais on ne pourra pas viser trop haut si on est trop proche. La moto, quant à elle, sera rapide, mais sensible, et on pourra facilement nous faire tomber. Par chance, on pourra intervertir comme bon nous semble à n'importe quel moment.
Bien sûr, il n'y aura pas que 5 machines à récupérer dans le jeu. Tout au long de l'aventure, on récupérera des plans pour concevoir d'autres machines qui auront les mêmes capacités que les engins principaux avec un modèle moins commun.
Pour chaque ennemi vaincu, on gagnera très peu d'expérience, environ entre 1 et 3 points d’expérience en moyenne. On ne cherchera donc pas à farmer les niveaux en tuant des ennemis. Pour les monter, il faudra surtout se concentrer sur les quêtes. Bien sûr, il faudra tout de même tuer de nombreux ennemis, afin de récupérer des ressources qui nous permettront d’améliorer nos véhicules.
Pour chaque nouveau niveau, Beelzebub et ses amis gagneront des points de compétences que l'on pourra dépenser dans des arbres à talents. En tout, il y aura 4 arbres à talent, un pour les techniques passives et offensives de notre démon, et 3 pour nos alliés qui devront se partager les points de compétences.
Du repos à Spino!
Lors de notre aventure, on aura quand même le droit à un peu de repos. Et pour cela, il suffira simplement de se rendre à Spino. Et même si à première vue, cette ville ne paie pas de mine, elle n'en reste pas moins pleine de potentiel.
Au fur et à mesure que l'on va compléter des missions secondaires, on va rencontrer des personnes qui chercheront à s’offrir une nouvelle vie. Et de notre côté, on leur conseillera de se rendre à Spino. Et à chaque fois que l'on reviendra en ville, on la verra s'embellir. Et en passant, on y débloquera de multiples boutiques comme un magasin de meuble, un comptoir commercial, et un magasin indésirable. Ces dernières vont nous permettre de faire quelques emplettes, et de progresser plus facilement dans l’aventure.
Parmi les boutiques importantes, il y aura notre garage. Dans ce dernier, on va pouvoir confectionner des pièces que l'on pourra poser sur nos engins, afin de les modifier. Mais également en concevoir de nouveaux à partir de différents plans. Le garage servira également à améliorer nos machines, ainsi que leurs équipements.
À l'arrière du garage, on aura une petite salle rien que pour nous. Cette dernière ne servira pas à grand-chose. Mais dans une autre boutique de Spino, on va pouvoir acheter différents meubles que l'on pourra placer dans cette salle, afin de la personnaliser du sol au plafond, selon nos goûts.
Du manga au jeu vidéo !
SAND LAND nous plonge à merveille dans son univers désertique. Et il est inutile de dire que la patte d'Akira Toriyama est omniprésente. Les personnages, les dinosaures, ou encore, les ennemis, nous font réaliser avec nostalgie que c'est l'un de ses derniers projets. Et cette direction artistique rend vraiment notre voyage mythique. Pour nous accompagner tout au long du voyage, on peut aussi compter sur un très bon OST, qui colle parfaitement à l'aventure. Et cerise sur le gâteau, le doublage japonais est très réussi.
Cependant, l'aventure n’est pas aussi mémorable sur Xbox Series S. Plus on avance dans l'aventure, plus le jeu a de gros problèmes de latence. Surtout lors des phases de boss. On a aussi de nombreux crashs de la console. Mais ce petit problème vient peut-être de la Series S qui est loin d’être assez performante.
Un voyage réchauffant ?
Pour conclure, SAND LAND est un bon jeu, mais qui a tout de même ses défauts. L’exploration manque de folie, malgré les nombreux secrets à découvrir, et les différents lieux à visiter. On enchaîne aussi beaucoup d’aller/retour tout au long de notre roadtrip. Et sur le long terme, on commence à fatiguer. Mais si on laisse de côté tous ces détails, l’aventure, et surtout, l’histoire est très bien écrite, avec un personnage attachant, et un univers qui nous plonge parfaitement dans l'œuvre originale. Et une fois qu'on lance le jeu, on passe de très bons moments aux côtés du démon Beelzebub.
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