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[Test][Steam] The Last Oricru


Disponible le 13 octobre sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series S/X. The Last Oricru est un action-RPG narratif, développé par GoldKnights, et édité par Prime Matter, qui nous plonge dans un monde mélangeant l'univers médiéval et la science-fiction. Dans ce jeu, on y contrôle Silver, le dernier des Oricrus, qui va devoir faire les bons choix, afin d'arrêter une guerre qui fait rage. Tout en essayant de comprendre sa propre histoire. Et après avoir fait les bons choix, ou pas. C'est l'heure de découvrir le destin qu'on a réservé à ce jeu, grâce à notre test.

Trailer du jeu

Un réveil difficile !

The Last Oricru est un action-RPG qui nous raconte l'histoire de Silver, le dernier Oricru, ou tout simplement, humain, revenu à la vie pour aider les Naborus à gagner leur guerre contre les Rats. Réveillé dans un lieu étrange, après un drôle rêve, Silver va devoir s'entraîner pour être prêt au combat. Mais très vite, son destin va être chamboulé par une attaque surprise des rats dans la citadelle. Un temps prisonnier du côté des Naborus. Il sera très vite libéré, afin de prouver sa loyauté envers cette race. Malheureusement, trop de questions sans réponses vont le pousser à faire certains choix, dans cette guerre qui n'est pas la sienne.


Dans The Last Oricru, on va donc prendre le contrôle de Silver. Un humain immortel qui va avoir le destin de la planète entre ses mains. Pendant toute notre aventure, on va faire la rencontre de divers personnages. Mais surtout, on va devoir accomplir des quêtes pour les deux races principales de l'histoire. Les Rats et les Naborus. Ces quêtes vont permettre de nous plonger dans l'histoire complexe de The Last Oricru. Mais surtout, elles vont nous permettre d'en savoir un peu plus sur cette guerre, avec deux visions totalement différentes.

La plupart des quêtes vont augmenter ou diminuer notre réputation envers les races du jeu. En acceptant les quêtes de l'un, on combattra les ennemis de l'autre. Et ainsi de suite. Et pendant toute l'aventure, nos choix détermineront le destin des deux races. Notre but principal dans cette histoire, sera de trouver un compromis entre les deux races, afin de faire stopper la guerre. Malheureusement, en tant qu'humain, notre parole ne vaut rien. Et même si nos actions aideront toujours l'une des deux races. Il y aura toujours quelque chose qui ne va pas. Par la suite, une 3e race s'invitera à la partie. Mais elle aura moins d'impact que les deux principales.


Pendant notre drôle d'aventure narrative, on va aussi en découvrir un peu plus sur notre véritable identité. Et surtout, sur l'histoire de notre personnage. Mais on n'en dira pas plus à ce sujet. Car l'histoire de The Last Oricru va bien au-delà d'une simple guerre de races. Et elle est tellement bizarre au final, qu'on préfère ne rien divulguer à son sujet.


Pour venir à bout d'une première partie. Il faudra compter une bonne dizaine d'heures en ligne droite. On parle de ligne droite. Car dans The Last Oricru, même quand on souhaite faire les choses bien, on finit toujours par avoir un échec pour une quête. Alors, après quelques heures de jeu, on ne s'attarde même plus sur toutes les quêtes. Et on fait les choix qui s'offrent à nous. Ce qui permet aussi de relancer une partie, et de découvrir les autres choix, et leurs impacts sur l'histoire.

Un guerrier d'une autre planète !

Dans The last Oricru, on sera souvent amené à prendre part à des combats, plus ou moins simples, selon la difficulté sélectionnée. Lors de ces combats, on pourra utiliser des attaques basiques, selon l'arme portée, ou des sorts. Parfois même les deux, quand on s'équipe des bonnes armes. Pour attaquer un ennemi, il suffira simplement de taper avec son arme. Côté défense, on pourra esquiver et parer. Des combats simples à prendre en main. Mais qui restent assez difficile en progressant dans l'histoire.


Car pour se battre, il faudra une arme. Mais dans The Last Oricru, on ne pourra pas porter n'importe quelle arme du jeu. Bon, concrètement, on le pourra. Mais tout dépendra de nos stats. En tuant des ennemis, et en accomplissant certaines quêtes, on va récupérer de l'essence. Un peu comme des âmes dans un Souls-Like. L'essence va permettre d'améliorer l'un des 6 attributs de notre personnage. Santé. Volonté. Vigueur. Force. Dextérité. Et pour finir, l'intelligence. Pour chaque attribut monté, on gagnera un niveau, et on montera l'une de nos stats, ou le poids maximum porté. Selon les attributs que l'on mettra à notre personnage, on pourra s'équiper de certaines armes. Mais si on le souhaite, on pourra tout de même s'équiper d'une arme, même en ne possédant pas les attributs nécessaires. Seulement, ça ne débloquera pas toute sa puissance. Et certaines armes seront obsolètes sans les attributs en question. Il faudra donc être très stratégique dans le choix de ces attributs.

Pour monter nos attributs grâce à l'essence collectée, il faudra trouver un vaisseau. Une sphère souvent cachée dans une zone infranchissable par les ennemis, qui permettra de se reposer, afin de récupérer sa vie et ses potions. Bien sûr, comme souvent, dans les Souls-Like, se reposer fera réapparaître les ennemis, sauf les boss. Dans cette zone de repos, on pourra aussi améliorer nos armes et équipements, grâce aux ressources récoltées un peu partout lors de notre aventure. Lancer une partie en co-op. Transformer son essence en or. Ou encore, écouter notre journal de bord. Malheureusement, dans certains lieux, ces zones de repos se feront très rares. Et parfois, on avancera la peur au ventre, pour ne pas mourir. Car bien sûr, si on meurt, on perd notre essence. Et il faudra la récupérer là où on a perdu la vie. Et si on meurt à nouveau avant de la récupérer. On perd toute notre essence.


En plus des armes, on pourra équiper notre héros de plusieurs équipements, comme un casque, des gantelets, un haut, un bas, des chaussures, ou encore des bagues ou un collier. Ces équipements augmenteront les stats de notre héros. Mais chaque équipement pèsera son poids. Et si notre capacité maximum est atteinte. Notre héros ne pourra plus courir. Et marchera au ralenti. Nous obligeant à faire des choix d'équipements.


Lors de l'aventure, on découvrira de nombreuses armes différentes. Épée. Lance. Marteau. Bâton. Et bien d'autres. Chaque arme, ainsi que les boucliers, auront une attaque principale et une secondaire. Pour certaines, cela déclenchera des sorts magiques. Pour d'autres, ça sera seulement des coups plus puissants. Selon l'arme, notre personnage sera plus ou moins lent à effectuer son attaque. Heureusement, tous les ennemis du jeu effectueront des attaques tellement lentes, qu'on pourra facilement prendre un café avant de l'esquiver. Attention toutefois. Car ce problème de lenteur sera sûrement corrigé très vite. Du moins, on l'espère.

Un peu "Raté" ?

Même si l'histoire de The Last Oricru arrive à nous tenir en haleine jusqu'à la fin. Et nous donne envie de recommencer une partie pour découvrir toutes les possibilités possibles. Le jeu en lui-même est loin d'être aussi jouissif. Surtout graphiquement. Certes, on a le droit à quelques cinématiques magnifiques, dans des mondes très détaillés. Et parfois assez vaste, comme les mines. Mais ça reste assez daté pour un jeu exclusif Next-Gen. Certains personnages sont assez laids. Et on ne parle pas que des rats. Pourtant, on a le droit à de très belles choses, comme des boss et des ennemis très détaillés. Mais ce n'est pas tout le temps. D'ailleurs, le bestiaire est assez limité. Et le monde est souvent trop vide.


Certes, certains panoramas nous en mettent plein la vue. Et quelques lieux sont mémorables, comme le temple noir. Mais ça reste trop peu pour qu'on accroche à son univers. Pourtant, le mélange médial et Science-fiction fonctionne plutôt bien. Même si le côté Sci-fi est très en retrait au début du jeu.

L'autre souci du jeu, c'est sa lenteur en combat. Tous les ennemis du jeu vont avoir ce petit défaut. Lorsqu'ils lanceront une attaque, elle sera tellement lente, que l'on pourra facilement passer par derrière, ou faire une petite esquive, pour l'éviter. Puis enchaîner les attaques par la suite. Sans trop prendre de risque. Certains ennemis seront un peu plus rapides. Mais resteront facilement esquivables. Certes, ça facilite grandement la tâche. Mais ça gâche aussi le jeu dans son ensemble.


Bien sûr, le jeu n'a pas que des défauts. Et sa plus grande qualité, comme dit plus haut, c'est sa narration. Mais pas sûr que ça puisse être suffisant pour certains. Le jeu propose aussi un mode co-op local ou en ligne, pour partir à l'aventure à deux. En local, l'écran sera séparé en deux. Mais ça restera jouable. Une bonne occasion pour partir à l'aventure avec un hologramme de Silver, contrôlé par un ami.

Le dernier chapitre ?

Pour conclure, The Last Oricru est un action-RPG qui ne marquera pas les esprits. Pourtant, sa narration a de quoi nous tenir en haleine jusqu'au bout. Et même une fois le jeu terminé, on a envie de le relancer pour découvrir les autres cheminements de l'histoire. Malheureusement, il y a bien trop de problèmes techniques dans le jeu, qui rendent l'expérience moins agréable que prévue. Certes, beaucoup de ces soucis peuvent être réglés par divers patchs. Mais pour d'autres, il faudrait retravailler le jeu dans sa totalité.


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