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[Test][Steam] Yakuza: Like a Dragon

Dernière mise à jour : 17 nov. 2020


Après avoir conclu avec brio l'histoire du Dragon de Dojima, Kazuma Kiryu. Ryu Ga Gotoku Studio change de héros et de style, pour renouveler la célèbre Saga Yakuza. Disponible le 10 novembre, Yakuza: Like a Dragon va tenter de s'imposer, en proposer un style de combats RPG Dynamique. Tout en gardant son style bien à lui. Un Persona dans l'univers de Yakuza, qui pourrait choquer. Mais qui au final, réussit à surprendre. D'ailleurs, voici ce qui vous attend dans Yakuza: Like a Dragon, garanti sans spoiler.

Trailer du jeu

Le Dragon de Yokohama !

Après de longues années à suivre les aventures de Kazuma San, le célèbre dragon de Dojima, qui a fait trembler de nombreux clans à Kamurocho et autres villes japonaises. Il est temps de découvrir l'histoire du Dragon d'eau, Ichiban Kasuga. L'histoire de Yakuza: Like a Dragon se déroule en deux temps. On démarre l'aventure, dans une ville qu'on commence à connaître par cœur, Kamurocho. Ichiban Kasuga est un Yakuza du clan Tojo, appartenant à la famille Arakawa. Après une requête de son patriarche, qui lui demande de se dénoncer d'un crime qu'il n'a pas commis, il se retrouve derrière les barreaux pour 18 ans. À sa sortie, Ichiban Kasuga, alors qu'il s'attendait à revoir son patriarche, il fait la rencontre d'un ex policier, Adachi, qui souhaiterait savoir la vérité sur le fameux meurtre. Par la même occasion, il va lui apprendre que le clan Tojo n'est plus. Et que la famille Arakawa fait désormais partie du clan Omi. Une nouvelle qui est loin de le ravir, et qui va l'obliger à quitter Kamurocho, en compagnie d'Adachi. Mais avant ça, Ichiban Kasuga va tenter de retrouver son patriarche, pour avoir des explications.

Sans en dévoiler plus sur l'intrigue principale, la seconde partie de Yakuza: Like a Dragon nous emmène à Yokohama. Ichiban Kasuga, en mauvaise posture, va être aidé par un sans-abri, ex-infirmier, pour se remettre d'une blessure profonde. Avant de l'aide à son tour, pour qu'il prenne sa vie en main. Lors de leur aventure, ils retrouveront Adachi, et feront la rencontre de Saeko. Tous les quatre vont se retrouver au cœur d'un conflit entre les différents gangs de Yokohama.


Comme les autres opus de la saga, Yakuza: Like a Dragon est un jeu très narratif, avec quelques séquences de combats, et un peu de liberté. Ce nouvel opus est aussi long que les anciens. Avec 14 chapitres au total, il faut compter pas moins d'une trentaine d'heures pour venir à bout de l'histoire. Les premiers chapitres de Yakuza: Like a Dragon sont assez long. On aura très peu de liberté. Et on ne profitera pas vraiment du jeu. Certes, ils permettent de découvrir les bases de ce nouveau Yakuza. Mais dans un rythme, loin d'être aussi soutenu que les anciens opus. Mais une fois l'équipe d'Ichiban au complet. Et l'intrigue de Yokohama lancée. On retrouve le plaisir des anciens Yakuza. Et comme toujours, Ryu Ga Gotoku Studio nous régale.

Invoque ta Persona.

Mais même si le scénario est digne des derniers Yakuza, on est très loin de Yakuza 6 ou même Judgment. Tout a été repensé, pour que le nouveau système de combat s'intègre parfaitement au jeu. Yakuza: Like a Dragon ressemble donc plus à un Persona 5, qu'à un Yakuza. Côté combat, on lâche les combats dynamique pour du tour par tour, à la manière d'un JRPG. Chaque personnage peut utiliser l'une des quatre actions lors du combat. Attaque, pour effectuer une simple attaque. Parer, pour bloquer les coups des ennemis, surtout les attaques spéciales de certains boss. Plus, qui sert à débloquer d'autres actions, comme objets, pour utiliser des objets en combat, et remplacer, qui va servir à permuter entre les différents personnages du groupe. Mais le plus important dans ces actions, ce sont les Aptitudes. Ce sont les attaques spéciales des héros, qui évoluent en fonction du job d'un héros. Au départ, chaque héros a son job prédéfini, avec ses aptitudes propres. Sauf, Ichiban Kasuga qui aura déjà deux jobs. Par la suite, il sera possible de changer le job des héros, ce qui modifiera ses aptitudes et ses stats. Certains équipements permettent de changer de job. Il y a 19 jobs au total dans Yakuza: Like a Dragon. Et pour la plupart, ils se débloqueront au fur et à mesure de l'aventure. Selon la puissance de l'aptitude, elle utilisera plus ou moins de PM. Pendant les combats, il est possible de faire appel à des Acolytes. Pour faire simple, ce sont les invocations du jeu. Contre quelques Yens, l'acolyte sélectionné viendra mettre une raclée aux ennemis. Mais il faut obligatoirement du réseau sur son téléphone. Sinon l'appel ne passera pas.

A la fin d'un combat, on gagne de l'argent. De l'expérience pour augmenter les niveaux des personnages. De l'expérience professionnelle pour augmenter le rang des jobs. Des points d'affinités. Et quelques objets. Augmenter le rang d'un job permet de débloquer de nouvelles aptitudes ou stats. Il est donc important de bien augmenter les jobs, pour avoir de meilleures aptitudes, qui seront toujours très utiles lors de l'aventure.


Comme tout bon RPG, pour améliorer les stats des héros, il faudra changer leurs équipements. Arme. Tête. Corps. Jambes. Et bien sûr, accessoires. La plupart des équipements peuvent être achetés dans une boutique. Mais pour ceux qui aiment les chasses aux trésors. Il est possible d'en trouver dans différents coffres éparpillés dans la ville. Mais il faudra certaines clés pour les ouvrir. Heureusement, elles se débloquent au fil de l'aventure. Les stats sont très importantes pour les combats. Mais elles ne feront pas tout. Pour qu'un héros soit plus résistant à certaines altérations d'états, il faudra aussi augmenter sa personnalité. Le style. La passion. La confiance en soi. L'intelligence. Le charisme. Et la gentillesse. Il y a différentes manières de changer sa personnalité. Réaliser des quêtes secondaires. Participer à des événements. Étudier. Ou encore, faire les bons choix lors de conversations.

Attrapez les tous !

Lors de son temps libre, quand on en a, ce qui est rare, il est possible de se promener tranquillement dans la ville de Yokohama. Cette dernière regorge de petits événements et de quêtes secondaires, qui vont permettre de faire évoluer la personnalité des héros. Mais aussi de gagner de l'argent et des objets. Les premières quêtes secondaires du jeu sont un peu obligatoires, car elles débloquent des activités indispensables pour la progression des héros, ou de l'histoire. Les quêtes secondaires sont assez anecdotiques. Au total, il y en a 52. Dans ces quêtes, on y retrouve Devenir Maître Sujimon, qui nous donne accès au Sujidex. Vous comprenez sûrement la référence. Et oui, c'est une chasse aux Pokemon, version Yakuza. Sauf que cette fois, ce n'est pas des petits monstres qu'il faut attraper, mais des sujets humains. En gros, tout au long de l'aventure, on va rencontrer divers ennemis. Et chaque nouvelle rencontre est ajoutée au Sujidex. Il y a 252 Sujimon à retrouver. En progressant de façon normale dans l'aventure, il est assez facile de remplir son Sujidex.

Bien sûr, il est possible aussi de se balader dans les restaurants et bars de la ville, pour se soigner, ou augmenter ses stats. Dans Yakuza: Lika a Dragon, en combinant certains aliments, il est possible de débloquer des boosts d'expériences et autres bonus. Dans les bars, on débloque les causeries de comptoir. En gros, en buvant, on accède à certaines conversations entre héros, ce qui permet d'augmenter leur lien d'amitié. Mais attention toutefois. Car si les héros sont ivres, il sera impossible de prendre leur contrôle lors d'un combat.


Plus haut, on vous a parlé de la personnalité du héros. Et comment faire pour augmenter certains traits de personnalité. Il y a différents moyens. Mais le plus simple, c'est d'étudier dans une école. En échange de quelques Yens, il est possible de passer des examens, qui se déroulent en QCM. Et selon la matière et le résultat, le héros gagnera en personnalité. Une fois de plus, on retrouve le côté très Persona de la chose. Et c'est ce qui fait vraiment le charme de ce Yakuza.


En progressant dans l'aventure, et après quelques rencontres importantes, il sera possible de créer son entreprise, et de la gérer. Ce qui va permettre de gagner énormément d'argent. Bien évidemment, tout ceci n'est qu'un petit aperçu de ce que réserve Yakuza: Like a Dragon.

Ichiban Full Body !

Car comme toujours, on a le droit aux nombreuses petites activités, qui permettent de se divertir. On y retrouve le fameux Club Sega, avec du Virtual Figther. Le centre de Base-ball. Le Karaoké. Le Shogi. Le Mahjong. Des activités bien connues, qui nous ont fait perdre de nombreuses heures dans les opus précédents. Mais comme Yakuza: Like a Dragon n'est pas comme les autres, on y trouve encore plus d'activités que prévus. Tout d'abord, la course aux canettes. Cette activité, qui va nous aider au début de l'aventure, est toute simple. À bord d'un vélo, il va falloir récupérer le maximum de canette dans la rue, avant le temps imparti. Il y a 3 niveaux de difficultés. Et plus il est élevé, plus il faudra ramasser des canettes, et faire attention aux autres vélos, qui tenteront de nous foncer dedans, pour récupérer nos canettes. À la fin du temps, les canettes se transforment en point, qui peuvent être échangés contre des objets ou des Yens.

Yakuza: Like a Dragon propose aussi des machines à sous. Contre quelques jetons, il est possible de faire quelques tours de roulettes, pour tenter de gagner plus de jetons. Pour ceux qui auraient la main verte, il est possible de faire un peu de jardinage, grâce à quelques graines à cultiver dans les jardinières du QG. On retrouve aussi un système de création d'équipements. Dès le début de l'aventure, à la fin de chaque combat, on va récupérer des matériaux, comme du bois, du tissu, et autres ressources. Ces dernières vont permettre de créer de nouvelles armes, ou divers équipements pour les héros. Et pour les fans d'insectes, il y a une petite chasse aux insectes à travers toute la ville.


Mais on est très loin d'avoir tout dit. Le jeu propose aussi de visionner les derniers nanars d'un cinéma un peu trop vide. Une fois devant l'écran, il faudra tout faire pour ne pas s'endormir, en éliminant, grâce aux diverses touches, les vilains moutons. Un mini-jeu qui fait référence au célèbre jeu d'Atlus, Catherine Full Body. Mais ce n'est pas la seule référence qu'on peut avoir lors des mini-jeux. Dans ce Yakuza: Like a Dragon, on y retrouve aussi Mario Kart, façon Yakuza, grâce au mini-jeu, Dragon Kart Master. Comme un Mario Kart, on va se retrouver dans une course de Kart, en plein milieu des rues de Yokohama. Et le but sera de finir premier, en s'aidant des différents bonus sur la piste. Bazooka. Mitraillette. On est loin des coquilles rouge et verte. Mais il faut bien que ça reste dans l'univers Yakuza.


On a sûrement oublié quelques activités. Mais avec celles qu'on vous a déjà citées, il y a de quoi s'amuser de nombreuses heures. Et profiter comme il se doit de cette immense ville.

Le nouveau dragon.

Avec son fameux Dragon Engine, Ryu Ga Gotoku Studio nous offre une nouvelle fois un jeu de toute beauté. Le quartier Ijincho est magnifique, tout comme celui de Kamurocho. Les rues de nuit sont toujours aussi vivantes et lumineuses. Les personnages principaux sont soignés. Et surtout, les nombreuses animations en combats, que ce soient les aptitudes ou les acolytes, sont époustouflantes. On en prend plein les yeux, une fois de plus. Mais ce qu'on adore par-dessus tout, c'est l'intégration du décor lors des combats. Selon l'endroit où on engage le combat, il sera possible d'interagir avec les éléments du décor. Par exemple, on est près d'un vélo, il sera intégré dans une attaque, s'il se trouve sur notre chemin. Mais cette intégration est encore meilleure près d'une route. Car si par malheur, une voiture passe, on peut se faire faucher, et perdre énormément de vie. Cela rend plus réaliste le jeu, par rapport aux opus précédents. Il y a aussi le mode photo, qui est très bien réalisée. Si on prend nos amis en photos, ils réagiront en faisant des signes, ou des sourires. Et si on tente de prendre un inconnu, il tentera de cacher sa tête. Heureusement, ils ne sont pas tous comme ça. Certains seront heureux de faire partie de la photo. Surtout si on ajoute un petit filtre photo. Graphiquement, il n'y a vraiment rien à redire sur Yakuza: Like a Dragon. Il est bluffant. Et hormis quelques petits problèmes d'effets miroir lors des cinématiques. Et le manque d'expression sur le visage des personnages secondaires. Tout est parfait.

Et comme toujours, RyuGaGotoku Studio nous régale avec son scénario intrigant. Le début est un peu long. Mais une fois que l'histoire se lance, on a du mal à arrêter. Et la meilleure idée dans ce scénario, c'est d'utiliser la passion d'Ichiban Kasuga pour les jeux vidéo, et surtout Dragon Quest, pour intégrer les combats en tour par tour. Cette idée est tout simplement magnifique. Et elle est encore meilleure quand on sait le nombre de références à divers jeux vidéo, que l'on retrouve dans cet opus.


Bien sûr, tout ceci accompagné d'un OST aux petits oignons. Et d'un doublage anglais et japonais, toujours aussi bien réussi. Certes, il y a quelques problèmes de traduction française, avec des sous-titres loin d'être parfait. Mais tant que ça ne gâche pas l'aventure. On n'y prête pas attention.

Le jeu dans le jeu.

Pour conclure, Yakuza: Like a Dragon réussit, de très belle manière, son changement de bord. L'idée de prendre la passion d'Ichiban Kasuga, et en faire le point fort du jeu, est tout simplement géniale. Et surtout, d'intégrer le jeu vidéo, dans la moindre petite activité, grâce à des clins d'œil de divers jeux, rend cet opus encore plus attachant que les précédents. Surtout quand on aime Dragon Quest, Persona, Catherine Full Body, Final Fantasy, ou encore Mario Kart. Et même si c'est très long de terminer les 14 chapitres du jeu. On se laisserait bien tenter par le mode New Game +. Juste pour revivre l'histoire de ce personnage attachant qu'est Ichiban Kasuga. Un opus qui plaira forcement aux fans de la saga Yakuza. Mais aussi aux fans de Persona.


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