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[Test][Steam] WRC Generations


Disponible le 3 novembre sur Xbox, Playstation, Steam et Nintendo Switch. WRC Generations, le jeu officiel du World Rally Championship, tire sa révérence, avec un ultime opus, qui tente de réunir tout ce qu'il y a de mieux dans les jeux de rallye des développeurs français Kylotonn. Mais a-t-il de quoi nous faire regretter des années de bons et loyaux services ? C'est ce qu'on a tenté de découvrir entre deux spéciales.

Trailer du jeu

La fin d'une époque !

WRC Generations est la dernière simulation de rallye du studio français Kylotonn. Pour ce nouvel opus, le studio a vu grand, avec une multitude de spéciales à découvrir, de nombreuses voitures de toutes les époques. Et le plein de nouveautés, dont l'arrivée des voitures hybrides. Bien sûr, ce n'est qu'une nouveauté parmi tant d'autres. Car WRC Generation est un opus qui fera plaisir aux fans, avec l'ajout des ligues, pour affronter des pilotes du monde entier, dans des ligues créées par les joueurs. Et aussi, le partage de livrées, pour enfin pouvoir montrer ses créations au monde entier. Et surtout, télécharger quelques livrées sympathiques quand on n'est pas trop doué de nos 10 doigts pour la création. On va aussi avoir le droit à plus de centaines de spéciales, dans plus de 22 pays à travers le monde. De plus, le jeu propose aussi 49 équipes de la saison 2022 des différentes catégories, ainsi que 37 voitures de légendes et bonus supplémentaires. De quoi nous occuper un bon moment.

Côté mode, on va retrouver les classiques, avec la carrière, la saison, le mode rapide, et les différents modes en ligne, dont le mode ligue, qui va permettre aux joueurs de créer leur propre compétition, et le mode pilote-copilote, pour jouer à deux en ligne, soit en jouant le pilote, soit le copilote. Pour le reste, comme l'année précédente, on retrouve le créateur de livrées, qui, cette année, proposera un mode partage. On va aussi avoir un Drivercard plus complet, avec 150 niveaux de joueurs à passer, et des cadeaux pour chaque nouveau niveau. De quoi changer sa Drivercard très souvent.


Le mode club est aussi de la partie. Comme l'année dernière, on va pouvoir créer ou rejoindre un club, puis participer ou créer des compétitions. Pour finir, on retrouve le mode défi, avec 50 défis en tout genre que l'on retrouve dans le monde carrière du jeu. Conditions extrêmes, entraînement, ou encore, maintenance. Avec bien sûr, une voiture imposée. Les défis se débloquent en fonction du nombre de points que l'on possédera en réalisant des défis. Comme toujours, une médaille d'or vaut 50 points. Une en argent, 30 points. Et la bronze, 10 points. Rien n'a changé de ce côté.

On repart pour une saison !

Une fois n'est pas coutume, on retrouve le mode carrière, qui, une fois de plus, est ultra complet. Dans ce mode, on va devoir gérer sa carrière de pilote. Mais aussi son équipe. On débute en Junior ou WRC 3.


Le mode carrière propose de gérer un tas de choses. Tout d'abord, en tant que pilote, on va devoir gérer notre réputation. Plus on va enchaîner les courses, plus notre réputation augmentera. Mais pour réussir une course, en plus d'un talent certain pour rouler sur les étapes les plus difficiles du championnat du monde, il faudra une bonne équipe. Il y a 6 membres à recruter et à actionner dans notre gestionnaire d’équipe, qui auront tous un rôle très important lors de notre carrière. Le mécanicien, l'agent, l’ingénieur, le directeur financier, le météorologue, kinésithérapeute, et de nouveaux membres, comme le chasseur de tête ou le responsable marketing . Plus on avance dans notre carrière, plus on va débloquer de bons éléments. Bien sûr, il faudra faire attention au budget, afin d'avoir de quoi les payer. Mais aussi, bien faire attention au moral de l'équipe. Pour cela, il suffira simplement d'obtenir de bons résultats lors des divers événements. Et se reposer de temps en temps.

Dans ce mode, il sera très important de gérer son calendrier. Tout d'abord, pour ne pas trop fatiguer son équipe. Mais aussi, pour gagner de l'expérience, de l'argent, et remplir ses contrats. Un mois est divisé en 4 événements. Pour chaque événement, il est possible de sélectionner des événements, comme des tests, des entraînements, du repos, des conditions extrêmes, des Rallyes Historiques, ou encore, des formations pour l'équipe. Les différents événements permettront de gagner de l'argent, de l'expérience, et de la réputation.


Dans la mode carrière, on y retrouve aussi le fameux R&D, recherche et développement. Un arbre à compétences, qui permet de faire évoluer son équipe. Le R&D est séparé en 4 branches. Écurie, Équipe, Performance, et Fiabilité. Chacune de ces branches propose des compétences plus ou moins importantes. Dans la branche Équipe, on peut débloquer les autres métiers de l’équipe, ou les améliorer. Comme par exemple, permettre à notre météorologue de dévoiler deux tiers, au lieu d'un, ou dans la branche Écurie, gagner plus d’expérience, ou de réputation. On gagne un point de compétence par niveau. Les niveaux montent en fonction de l’expérience gagnée lors des épreuves. Parfois, il arrive qu'on fasse une petite erreur sur certaines compétences. Il y a donc la possibilité d'opter pour la respécialisation du R&D, qui coûte toujours extrêmement cher. Petite nouveauté, le mode carrière propose la possibilité de créer sa propre équipe, avec le choix du sponsor, et autres. Avec une équipe privée, une 5e branche s'ajoutera au R&D, qui sera dédiée au sponsoring. Pour finir, pour les voitures hybrides, une 6e branche fera son apparition, afin d'améliorer la batterie et la recharge.


La messagerie a quant à elle disparu. Mais cela ne veut pas dire qu'on ne paie plus nos salariés. Bien au contraire. C'est juste plus discret. Petite nouveauté dans le mode carrière avec la possibilité d'utiliser ses propres livrées en écurie privée.


Le mode carrière de WRC Generations est le même que les années précédentes, avec toujours plus d'évènements, pour une carrière toujours plus longue.

L'ère de l'hybride !

Depuis quelques années maintenant, Kylotonn nous fait rêver avec un opus de plus en plus réaliste. Et ce WRC Generations nous montre une fois de plus les talents du studio. Météo dynamique. Gestion des pneus. Paramètre de la voiture. En plus du réalisme des voitures et du pilotage, de nombreux petits éléments s'ajoutent à la simulation, afin qu'on soit immergé au mieux dans cette simulation. Les effets du changement de météo se font ressentir dès la première goutte d'eau. Les dégâts ont un réel impact sur les performances de la voiture, ainsi que sur la conduite. Chaque voiture offre une sensation de conduite différente. Et la conduite en hybride apporte un petit plus au jeu, avec une gestion de l'énergie qu'on ne connaît pas forcément en rallye.


Et une fois de plus, qu'on prenne la manette ou le volant, les sensations sont au rendez-vous. De notre côté, on a pris autant de plaisir à parcourir les différentes spéciales du jeu avec le T248 de chez Thrustmaster, même si on a dû effectuer quelques réglages, qu'avec notre manette. Chaque surface s'est fait ressentir. Et on a apprécié conduire les nombreuses voitures du jeu, que ce soit la Lancia Stratos, la Ford Puma Rally1 ou encore, la Porsche 911 GT3 RS.

La beauté du rallye ?

Ces 3 dernières années, on avait eu le droit à une physique de plus en plus réaliste, et poussé à son maximum. Dans WRC Generations, on ne s'attendait pas à moins. Et sans surprise, la physique des véhicules est au rendez-vous. Elle est même un peu mieux que le dernier opus. On n'a même pas besoin de régler sa voiture, ou même son volant, pour avoir les sensations de conduite d'une voiture de rallye. On ressent chaque surface, la neige, la boue, l'asphalte, les flaques d'eau. Les voitures récentes tiennent la route. Tandis que les plus anciennes demandent une certaine maîtrise. Mais c'est aussi ça qui fait de WRC Generations une véritable simulation de rallye. Bien sûr, pour certaines, il faudra effectuer certains réglages, pour une meilleure tenue de route.


Comme toujours, le jeu de Kylotonn nous en met plein la vue. Le réalisme des voitures et des tracés rendent ce dernier opus encore plus beau que le précédent. Surtout quand on le fait tourner dans les meilleures conditions possibles sur PC. Chaque rallye est un sublime voyage à travers les somptueux décors des spéciales. Et quelle que soit la météo. Kylotonn a, une fois de plus, fait un travail remarquable. Et on prend plaisir à conduire chacune des voitures, actuelles ou anciennes, sur les différents tracés du monde.

Finir en beauté !

Pour conclure, Kylotonn nous offre un ultime opus à l'image de toutes les années de travail effectuée par le studio. C'est beau. Toujours plus complet. Et avec une pointe de réalisme comme on les aime. Et une physique encore meilleure. De plus, le partage de livrées montre à quel point le studio a su écouter sa communauté. Ainsi que certaines nouveautés. Un opus qui marquera la fin de l'ère Kylotonn. Mais qui laissera une trace pendant quelques années.




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