Disponible depuis le 7 mars sur PlayStation 5, Xbox Series et PC, Taxi Life: A City Driving Simulator est la nouvelle simulation de la série Life, éditée par Nacon, qui nous permet de découvrir un nouveau métier à chaque nouvelle sortie. Après une expérience à bord d'un train, le développeur Simteract nous propose de découvrir le métier de chauffeur de Taxi dans la petite ville espagnole, Barcelone. Et après avoir transporté de nombreux passagers à travers toute la ville, il est temps pour nous de dévoiler notre test de cette simulation, qui aurait pu être une référence pour la série Life.
Trailer du jeu
Après avoir traversé l'Europe à bord d'un train, pris soin de notre restaurant, et joué les fleuristes, il est temps de monter à bord de notre petit taxi, afin de jouer les chauffeurs, dans la nouvelle simulation, Taxi Life: A City Driving Simulator. Une simulation qui, comme son nom l'indique, va nous permettre de découvrir la vie d'un chauffeur de taxi. Et pour la seconde fois, c'est Simteract qui s'y colle.
Taxi Life: A City Driving Simulator nous transporte, sans mauvais jeu de mots, dans la ville de Barcelone, afin qu'on puisse créer notre petite société de Taxi. On va donc débuter notre aventure par la création de sa société, ainsi que son chauffeur. Une personnalisation assez limitée, que ce soit pour le logo de l'entreprise, ou le choix du personnage. Mais on se dit que dans ce genre de simulation, ce qui nous intéresse vraiment, c'est la conduite, et le réalisme apporté au métier. Donc, ce n'est pas très important finalement.
Une fois que notre société est prête, on va pouvoir commencer à conduire. Mais avant de pouvoir transporter les touristes, on va devoir passer par la petite école de conduite, afin d'y apprendre quelques bases, comme allumer son moteur, retirer le frein à main, conduire, freiner, se garer, ou encore, utiliser ses clignotants. La première conduite va être assez simpliste, et elle ne va pas nous apprendre à allumer la radio, ouvrir nos fenêtres, ou allumer nos phares. Des petites choses qui seront tout aussi importantes quand on commencera notre métier de chauffeur.
Quand notre formation sera terminée, on pourra enfin débuter notre nouveau métier de chauffeur. Comme dans Train Life, on va devoir gérer notre société comme bon nous semble. Il n'y aura aucune mission à suivre. On aura juste la carte de la ville, avec différents clients qui n'attendront que nous pour se faire transporter d'un bout à l'autre. Sur la carte, on va avoir plusieurs points très importants. Il y aura les points d'œuvres d'art et de lieux intéressants. Ces derniers seront des collectibles qui permettront de gagner de l'expérience. Ils serviront aussi à découvrir les monuments de Barcelone, si on n'a jamais la chance d'y aller. Ensuite, on va avoir les stations essence. Sans surprise, elles permettront de recharger sa voiture électrique, ou de mettre de l'essence. Il y aura aussi les garages. Ces derniers vont être très importants. Car à partir d'un garage que l'on pourra réparer sa voiture, l'améliorer, ou encore, gérer ses employés. Mais on y reviendra juste après. Pour finir, on va avoir les missions. Il y en aura partout dans la ville. Et elles se renouvelleront au fur et à mesure.
Pour faire progresser notre société, notre but va être de gagner un maximum d'argent. Rien de plus logique. Et pour cela, on va devoir enchaîner les missions. Au début, avec notre première voiture, on ne pourra pas accéder à toutes les missions. Car certaines auront des critères bien précis, comme avoir une voiture électrique, ou avoir une voiture avec plus de 4 places. On devra donc se contenter des petites courses, qui rapporteront déjà quelques euros. Et qui nous permettront surtout de gagner de l'expérience. Grâce à l'expérience accumulée, on va pouvoir gagner des points de compétences, qui serviront à débloquer des compétences passives de Conduite, d'entretien, du respect du code de la route, de compétences, et d'entreprise. Ces compétences vont améliorer notre expérience, avec des gains d'expérience, des missions plus rentables, ou de nouvelles missions spéciales. Et en débloquant un maximum de compétences, nos journées vont devenir de plus en plus rentables. Par la suite, en progressant et en achetant de nouveaux véhicules, on va pouvoir faire quelques missions allant jusqu'à 2000 € par voyage. De quoi rendre la société très rentable en quelques jours. On débloquera aussi des défis, qui rapporteront très peu d'argent, mais beaucoup de pourboires. Ces missions seront très courtes, et souvent les mêmes. Amener un client en roulant le plus vite possible, sans respecter le code de la route, ou le contraire, faire très attention que ce soit au code ou aux dégâts que pourrait subir la voiture.
Quand on nagera dans notre piscine à billet, on pourra commencer à investir dans la société. Pour cela, on devra se rendre dans un des garages de la ville, et faire quelques achats. Tout d'abord, on pourra acheter les différentes voitures du jeu, les personnaliser, ainsi que les améliorer en changeant le moteur, les freins, ou la boite de vitesse. On pourra aussi changer les jantes, et ajouter un néon et un spoiler. Bien sûr, acheter une dizaine de voitures, ça ne servira à rien si elles ne sont pas dans les rues de Barcelone pour nous rapporter un peu d'argent. Donc, depuis le garage, on pourra aussi embaucher quelques employés, qui auront une qualité et un défaut, et qu'il faudra toujours prendre en compte avant de l'envoyer faire des courses. Et ces employés pourront être affectés aux voitures disponibles, sur l'un des quartiers de la ville, et pendant une tranche horaire de 8 heures.
Une fois affectés à un quartier, nos employés vivront leur vie, et nous la nôtre. À la fin de leur journée, on touchera une partie de leur salaire. Un bon employé pourra nous rapporter jusqu'à 3000€. Sinon, en moyenne, on tournera aux alentours de 1500€ par employé. Et si on a 5 employés minimum dans notre société, on devra payer leurs salaires, ainsi que l'entretien des voitures. Il faudra donc continuer à travailler, pour être sûr de se faire de l'argent tous les jours. Et ne pas se retrouver en faillite après une panne ou un accident. Car dans Taxi Life, le prix des réparations, ainsi que le prix de l'essence, c'est loin d'être le prix réel.
Bien sûr, Taxi Life: A City Driving Simulator est avant tout une simulation. Et ce qui nous intéresse vraiment dans ce genre de jeu, c'est le réalisme, l'immersion, l'attention aux détails. Et une fois en voiture, le jeu de Simteract montre de bonnes choses, comme de très mauvaises. Là où tout va bien, c'est du côté de la conduite. Quelle que soit la voiture, ça reste très agréable. La conduite reste souple, tout comme le freinage. Et on ressent le petit coup d'accélérateur, quand on commence à rouler plus vite lors de certaines missions. Le bruit du moteur, des freins, ou encore, des clignotants, tout est fait pour nous immerger dans la peau d'un chauffeur de taxi. Surtout avec la vue intérieure, plutôt réaliste. Et quand on joue avec un volant, c'est encore meilleur.
Malheureusement, Taxi Life: A City Driving Simulator se noie sous une couche de problème, qui le rend drôle, mais aussi, désagréable. Et parmi le plus gros des soucis, qui va gâcher notre expérience à de nombreuses reprises, il y a l'IA, qui est loin d'être intelligente. En voiture, l'IA va rouler un peu trop vite, quitte à provoquer quelques accidents. Il va aussi nous foncer dedans à un feu, sans raison. Parfois, on va même avoir le droit à des voitures volantes. Une catastrophe. Mais ce n'est pas tout. Car même sans voiture, L'IA arrive à nous rendre dingues. Les piétons vont se mettre à voler, traverser 5-6 fois le même passage piéton, faire des apparitions spontanées sur notre voiture. Et ça, à de nombreuses reprises, on va enchaîner les accidents. On ne compte même plus les amendes reçues pour avoir écrasé un piéton. Mais l’IA n’est pas le seul souci du jeu. Les récompenses de missions sont aléatoires. Parfois, on va parcourir la ville pour seulement 200€, alors que pour 500€, on va uniquement faire 500 mètres. D’autres fois, on va nous demander d’emmener notre client à une marche arrière de notre position. Mais comme la route est en sens unique, il faudra faire tout le tour de la ville. Et pendant nos missions, on aura aussi quelques pépites, comme le client qui demande qu’on ferme les vitres, alors qu’elles le sont déjà, ou qui souhaite qu’on éteigne la radio, alors qu’elle n’est même pas allumée. Sans oublier les clients qui montent dans notre taxi, et qui ressortent avec une autre tête. Des soucis qui s'enchaînent, et qui peuvent parfois nous faire rire. Mais surtout, qui nous font perdre patience. Heureusement, on est dans notre taxi, posé au calme, et on pense à notre pourboire.
Graphiquement, le jeu de Simteract n’est pas exceptionnel. Seules les différentes voitures que l’on va contrôler seront soignées. Pour le reste, les piétons, les monuments, les jeux de lumière, on va très vite déchanter. Certes, on a le droit à une ville active, et très autonome. Mais ce n’est pas toujours agréable de conduire sur des textures baveuses, de rouler sur des buissons en pierre, ou de voir toujours les mêmes têtes. De plus, le jeu a une très mauvaise optimisation. Il va donc y avoir quelques ralentissements après quelques heures de jeu. Et ce, même avec un PC puissant, qui fait tourner tous les jeux récents sans problème.
Pour conclure, Taxi Life: A City Driving Simulator est loin d’être parfait. Il y a des soucis d’IA. Les bugs s’accumulent jour après jour. Et graphiquement, on a l’impression que le jeu n’est pas terminé. Mais quand on se concentre sur le côté simulation, le jeu de Simteract est plutôt réaliste et agréable. On a même parfois du mal à quitter le jeu, malgré ses nombreux soucis. Malheureusement, quand un jeu sort dans sa version 1.0, on ne s’attend pas à avoir autant de problèmes. Et dans l'état actuel, on pourrait même croire que le jeu est en early Access. En espérant que les développeurs réagissent rapidement. Mais quand on voit Train Life, on a tout de même du souci à se faire.
