top of page
  • Photo du rédacteurCouple of Gamer

[Test][Steam] RoboCop: Rogue City


Disponible depuis le 2 novembre sur PlayStation 5, Xbox Series et PC, RoboCop: Rogue City est un jeu tiré de l'univers du film des années 80, développé par Teyon, et édité par Nacon, où l'on va devoir prendre le contrôle du légendaire policier, 50 % homme et 50 % machine, afin de faire régner la justice dans le vieux Detroit. Et après avoir défoncé quelques portes, ainsi que des Junkies sous Nuke, il est temps de ranger son armure, afin de donner notre avis final sur ce jeu qui sent bon les années 80/90.

Trailer du jeu

Le Cyberflic est de retour !

Grande star du cinéma dans les années 80 et 90, Robocop fait son grand retour sur les devants de la scène. Mais cette fois-ci, dans un jeu se déroulant entre les films RoboCop 2 et RoboCop 3. Dans cette aventure du policier 50 % homme 50 % machine, on va y incarner le cyber policier Alex Murphy, également connu sous le nom de RoboCop, afin de faire régner la justice dans les rues dangereuses et infestées de criminels du Vieux Détroit.


RoboCop: Rogue City est une aventure qui va mélanger les séquences narratives, afin de coller à l'univers cinématographique du jeu, et les séquences de gunfight à travers plusieurs missions. Au total, 8 missions principales seront disponibles. Lors de ces missions, on aura différents objectifs ou missions secondaires à accomplir, comme mettre des contraventions, parler à des personnes, ou sauver des otages, qui serviront à augmenter notre rang à la fin de la mission, histoire de gagner un peu plus d'expérience.

Lors de chaque mission, on sera envoyé dans un lieu où de nombreux, très nombreux ennemis, lourdement armés, ou presque, nous attendront bien sagement. Équipé de notre pistolet classique, ainsi que de notre armure robotique multifonction, on va devoir faire un grand nettoyage, tout en explorant le lieu de la mission, à la recherche de preuves, de documents, et d'autres éléments qui vont nous permettre de gagner un peu plus d'expérience.


Plus on va avancer dans les missions de RoboCop: Rogue City, plus il y aura de nouveaux ennemis qui viendront nous barrer la route. Certains, plus difficiles à vaincre que d'autres. Mais dans l'ensemble, si on la joue bourrin, ils ne seront jamais très difficiles à vaincre.


Pour nous aider dans nos missions, on pourra utiliser les différentes capacités de notre armure. Mais on y reviendra juste après. On pourra aussi compter, quelques fois, sur des alliés, qui viendront abattre quelques ennemis, ou faire un concours de qui est le meilleur robot, jusqu'à vouloir nous tuer.


L'histoire de RoboCop: Rogue City est assez courte, malgré un côté très narratif. Et pour venir à bout de l'aventure, il va falloir compter sur un peu moins de 10 heures en ligne droite. En effectuant les diverses missions, et en essayant de débloquer tous les trophées du jeu, on pourra facilement y passer 20 heures. Tout dépendra de la difficulté.

Un robot bien équipé !

Tout au long de l'histoire de RoboCop: Rogue City, on va être amené à participer à de nombreuses séquences de tir. Et par défaut, on aura un petit pistolet pour tuer nos opposants. Mais notre cyber policier aura aussi d'autres atouts dans sa manche métallique. Et grâce à la puissance de ce mécha d'un autre genre, on pourra attraper nos ennemis, et les balancer à travers la pièce, ou les fracasser contre un autre ennemi, pour les tuer. On pourra aussi utiliser divers objets, comme des bombonnes de gaz, que l'on pourra faire exploser en tirant dessus, ou en les lançant sur nos ennemis.


En plus de ces petites capacités bien sympathiques, on pourra prendre les armes de nos ennemis, afin de vider leur chargeur sur eux. RoboCop: Rogue City proposera de nombreuses armes, allant du fusil à pompe au pistolet-mitrailleur, en passant par le sniper. Certaines armes seront plus redoutables que d'autres. Même si l'arme principale de nos héros métalliques sera la meilleure avec ses munitions illimitées.

Pour améliorer notre armure, tout au long de l'aventure, on pourra trouver des cartes mère. Ces dernières, une fois installées, vont nous permettre d'améliorer la puissance de nos armes. Mais pour pouvoir améliorer sa carte mère, il faudra installer des puces sur cette dernière, et créer des chemins. Selon les puces, les améliorations seront plus ou moins efficaces. Si on n'a pas les puces nécessaires pour la création des bons trajets, il sera possible de fusionner nos puces pour en créer de nouvelles.


Enfin, pour finir, grâce à l'expérience accumulée lors de nos missions, ou en tuant des ennemis, on va gagner des niveaux. Pour chaque nouveau niveau, on obtiendra des points de compétences qui vont nous permettre d'améliorer l'une des 8 compétences de notre robot. Chaque compétence aura 3 paliers, qui, une fois atteint, vont nous permettre de débloquer quelques compétences à utiliser en combat, ou lors des séquences d'exploration. Par exemple, en débloquant les paliers de la compétence ingénierie, on pourra pirater les serrures de certains coffres.

Cyberbug !

Même si l'aventure est bien écrite, avec une histoire qui nous replonge à merveille dans le passé. Et que les nombreuses séquences de shoot vont transformer RoboCop : Rogue City en un véritable défouloir. Le jeu de Teyon va très vite être gâché par d'innombrables bugs, parfois frustrants. Du moins, sur PC. Et parmi l'un des bugs les plus récurrents du jeu, on va avoir les crashs. Sans aucune raison, le jeu va s'éteindre sans crier gare. Une fois, ça va. 10 fois, ça devient énervant. Même si on pourrait penser qu'il y a un virus dans notre armure mécanique.


Malheureusement, des crashs, on peut en avoir sur de nombreux jeux. Et on peut très vite faire l'impasse dessus. Mais quand on dit que RoboCop : Rogue City a de nombreux bugs, ce n'est pas un euphémisme. Des ennemis qui tirent dans le vide. Des missions qui bloquent, nous obligeant à charger le dernier checkpoint. Des ennemis invincibles. Et des bugs de collision à répétition. Voici la liste non exhaustive de ce que nous a réservé le jeu de Teyon. Au début, on a cru que certains de ces bugs auraient été corrigés avec le patch Day One. Mais malheureusement, pas du tout. On a même restauré les fichiers du jeu, en espérant une amélioration. Mais rien n'a vraiment fonctionné. Certes, cela ne nous a pas empêchés de profiter du jeu. Même si à un certain moment, on était à deux doigts de tout lâcher.

La nostalgie robotique !

Malgré ça, l'aventure est très bonne. La direction artistique est réussie. Et elle nous plonge comme il se doit dans l'univers des films RoboCop, avec de nombreuses références aux films. Ce qui ajoute de la nostalgie au jeu. De plus, le jeu est vraiment très beau, avec de nombreux décors destructibles, et quelques séquences explosives, digne du 7e art.


Mais là où RoboCop: Rogue City tape fort, dans le choix du casting. Car Peter Weller, l’acteur d’origine de RoboCop, reprend son rôle, 30 ans après avoir prêté sa voix au célèbre cyber policier. Et rien que pour ça, les fans de RoboCop apprécieront cette adaptation vidéoludique des films.

50 % bon, 50 % mauvais ?

Pour conclure, si on fait l'impasse sur les innombrables bugs rencontrés, qui nous ont totalement gâchés l'aventure, RoboCop: Rogue City a su nous replonger dans les années 80/90, avec son histoire et son univers, fidèles aux films. Certes, entre deux séquences narratives, on va avoir un vrai défouloir entre les mains. Mais c'est aussi ça qui fait tout le charme de ce jeu. Et une fois qu'on commence à prendre le jeu en main, on a qu'une seule envie, défoncer des portes, mais pas que.


259 vues0 commentaire
bottom of page
Couple of Gamer ...