[Test][Steam] RENNSPORT

Disponible le 13 novembre sur PlayStation 5, Xbox Series et PC, après une très longue période d’Early Access qui a débutée sur Epic Games, avant de se lancer sur Steam en 2024, RENNSPORT est une simulation de course automobile, développée par Teyon et Competition Company, et désormais édité par NACON, qui nous plonge dans l’un des plus beaux sports au monde, la course automobile. Un jeu pour les passionnés et les amateurs de simulation, qui tente de se faire une place sur une piste où de nombreux concurrents se partagent déjà le podium. Et après de nombreux tours de piste sur cette version finale, il est temps pour nous de donner notre avis sur ce jeu qui nous a fait rager plus d’une fois ces 2 dernières années.

Trailer du jeu

RENNSPORT est une simulation de course automobile, développée par des passionnés, qui va nous permettre de monter à bord des plus belles GT3, GT4 ou encore Hypercars, afin de dominer la piste. La particularité de la version 1.0 et de l’arrivée sur consoles de RENNSPORT, c’est son changement de format économique. On passe d’un Free-to-Play avec voitures et tracés limités, à un jeu payant qui permet d’avoir accès à tout le contenu de la version Free-to-Play. Malheureusement, le contenu de la version Free-to-Play était très limité. Ce qui fait qu’on a une version payante tout aussi limitée.

Du côté des voitures, on va avoir 19 voitures séparées en 9 catégories. Cup, EVX, GT3, GT3X, GT4, Hypercar, TCR, R1 et M2. Parmi ces voitures, on va retrouver la mythique Hypercar BMW M Hybride V8. Elle sera accompagnée d’une autre Hypercar, la Porsche 963 LMDh. On va aussi avoir les différentes GT3 comme l’Aston Martin Vantage GT3, la BMW M4 GT3 ou encore la Ford Mustang GT3. Et aussi quelques voitures un peu moins connues comme la Praga R1. Une belle liste pour les amoureux du sport automobile.

Pour les tracés, comme les voitures, on va avoir un contenu assez limité. On retrouvera les différentes pistes de la version Free-to-Play comme Spa, Monza, Daytona, Fuji ou encore le Nürburgring dans sa version GP et sa version Nordschleife. Ainsi que des pistes communautaires comme Crest da Cauras, le Founders Tracks et le 8ETA. Au total, on va avoir 12 lieux pour 14 tracés. Bien sûr, c’est toujours mieux d’avoir tout le contenu à l’achat que du contenu par-ci par-là une fois par semaine. Mais on s’attendait tout de même à quelques surprises pour ce lancement.

Du côté des modes de jeu, RENNSPORT reste tout aussi limité. En solo, on retrouve le mode Session Rapide qui va nous permettre de créer des courses sur l’un des différents tracés du jeu. Ce mode va nous proposer de nombreuses options de personnalisation, afin de créer des courses multi classes ou encore des courses d’endurance de 24 heures ou moins. Ensuite, on va avoir le mode Contre-la-Montre. Et pour finir, le mode Championnat. Ce dernier va surtout nous permettre de découvrir les différentes classes de véhicules à travers plusieurs courses. On va avoir 3 championnats. Débutant, amateur et Pro. Et pour chaque championnat, on va avoir plusieurs séries où notre objectif sera de remporter la médaille d’or afin de débloquer les autres championnats et les nouvelles séries. Ce mode est très court. Mais il nous permet de nous mettre dans le bain avant de se lancer dans des sessions en ligne. Surtout que l’IA est tellement mauvaise et dangereuse, qu’on a la sensation d’être dans un Lobby classé avec des débutants.

En plus du mode solo, on va aussi avoir les différents modes en ligne. Dans un premier temps, les Parties Rapides. Ici, on va pouvoir se lancer dans une course en ligne avec des règles prédéfinies par le jeu. Et pour finir, on va avoir le mode multijoueur avec son calendrier d'événements officiels, et bien sûr, les compétitions personnalisées. Pour le lancement du jeu, on va avoir uniquement des courses amateurs ou rookies. Histoire que les joueurs puissent monter le S.R et leur R.R. Mais les courses Pro et League devraient arriver vers la fin du mois. Pour monter ses rangs, comme dans de nombreuses simulations, il faudra gagner des courses et éviter les erreurs.

Comme lors de l’Early Access, on a privilégié le volant pour se lancer dans RENNSPORT. De notre côté, on a alterné avec le VD4 et le V10 Ultra de chez PXN. Et dans les deux cas, ils sont bien reconnus par le jeu. Et la FFB est parfaitement bien gérée. Surtout quand on pilote une GT3 ou une Hypercar. La physique est très agréable. On ressent le moindre vibreur ou défaut sur la piste. De ce côté, la version payante n’apporte rien de plus. On a toujours cette sensation agréable, volant en main. Et on prend beaucoup de plaisir à faire quelques tours de piste sur Spa ou le Nürb. Mais comme le jeu fait son arrivée sur consoles, on a tout de même voulu faire quelques tests à la manette. On l'a donc testé avec une Dual Sense et une manette Xbox. Sur PC, avec la Dual Sense, on a le droit au retour haptique et aux gâchettes adaptatives. Ce qui apporte un peu de réalisme lors de la conduite. Mais pour chaque voiture, il faut toujours ajuster la sensibilité de direction. Car les voitures ont souvent tendance à ne pas tourner ou trop tourner. Il y a aussi quelques réglages à faire au niveau de la sensibilité du frein et de l'accélérateur, selon la voiture. Avec une manette Xbox, même si on n’a pas le droit aux mêmes sensations manettes en main, on doit aussi passer par la case réglage pour s’adapter en fonction de la voiture. En gros, le jeu est plus agréable au volant qu’à la manette. Mais il n’est pas injouable.

RENNSPORT est une simulation qui se démarque par ses graphismes photoréalistes et son souci du détail. L’Unreal Engine 5 et le laser-scan pour modéliser les circuits et les voitures, permettent de nous offrir une immersion totale lors des courses. Sur PC, le jeu est vraiment magnifique en ultra. Même si l’optimisation laisse à désirer par moments. Et bien sûr, le réalisme ne s'arrête pas aux graphismes. On a aussi le droit à une conduite réaliste et exigeante. Proche de certaines grosses simulations très appréciées des joueurs. Et côté son des moteurs, on a aussi un très bon rendu, qui ajoute un petit plus à l’immersion. Malheureusement, le jeu n’est pas parfait. Surtout le mode championnats et ses IA catastrophiques. On ne sait pas pourquoi, mais en solo, le seul objectif de l’IA, c’est de nous sortir. On s’approche un peu trop près pour doubler, et l’IA se déporte directement sur nous. Avant un virage, l’IA va freiner trop tard ou trop tôt, en fonction de notre position. Sans oublier les retours de piste un peu trop dangereux, les accidents en pagaille et les magnifiques sauts sur le vibreur du premier virage d’Hockenheimring. Une véritable catastrophe qui ne nous donne pas forcément envie de se plonger à fond dans les différents championnats du jeu. En espérant qu'une mise à jour vienne corriger ce petit souci.

Pour conclure, pour sa sortie en version payante, RENNSPORT reste la simulation agréable qu’on a vu évoluer ces dernières années. Certes, la jouabilité à la manette est loin d’être optimale. Ce qui fera sûrement grincer des dents certains joueurs consoles. Et le contenu est très faible pour une version payante. Que ce soit du côté des modes ou des véhicules. Bien sûr, le jeu reste avant tout un jeu compétitif. Donc, il est réservé aux pilotes qui souhaitent s’affronter lors de divers événements en ligne. Mais à ce rythme, le jeu aurait peut-être dû rester gratuit, ou du moins, pas aussi cher qu’un jeu complet.