[Test][Steam/PlayStation 5] The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered
- Couple of Gamer
- 20 juin
- 4 min de lecture

Disponible depuis le 22 avril, The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered est la version remasterisée du grand classique de Bethesda Softworks, sorti en 2006 sur PlayStation 3, PC et Xbox 360. Une aventure qui nous plonge en plein cœur de Cyrodiil où le Champion va devoir fermer les portails d'Oblivion et empêcher l’empire de Tamriel de tomber. Et après de nombreuses heures à se replonger dans cette merveilleuse histoire, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur ce remaster.
Trailer du jeu
The Elder Scrolls IV: Oblivion nous raconte l’histoire de l’empire de Tamriel menacé par l’ouverture de portails vers un royaume démoniaque appelé Oblivion, dirigé par le prince daedra Mehrunes Dagon. L’empereur Uriel Septim VII est assassiné, mais avant de mourir, il confie une mission au héros : retrouver son héritier caché, Martin Septim, un prêtre inconnu de tous. Dans cette aventure, on va donc prendre le contrôle d’un Champion de Cyrodiil, afin de partir explorer le royaume de Cyrodiil et fermer les portails d’Oblivion.
Mais avant de jouer les héros, on va devoir créer son héros. The Elder Scrolls IV: Oblivion Remastered va nous proposer 10 races tirées de l’univers de TES. On va avoir des humains, des argoniens, des Khajiit ou encore des Elfes. Selon la race sélectionnée, on va pouvoir choisir ses origines, et effectuer une personnalisation visuelle et complète du héros. On précise, selon la race, car un argonien n’aura pas les mêmes personnalisations qu’un Khajiit ou un humain. Une fois que notre héros sera prêt, il sera temps de commencer cette aventure, en prison. Pendant ce petit prologue, on en profitera pour choisir notre signe astrologique ainsi que la classe de notre héros parmi les 28 disponibles, divisées en 3 spécialisations.
Après avoir été libéré par L’empereur Uriel Septim, et avoir assisté à sa mort par la même occasion, on va se retrouver dans l’immense région de Cyrodiil. Notre mission sera simple, retrouver son héritier. Mais aussi, fermer les portes démoniaque avant que le chaos ne se déchaîne sur les différentes provinces de Tamriel. Un voyage qui va prendre beaucoup de temps, et qui va nous demander de réaliser de nombreuses quêtes à travers la province de Cyrodiil.
Comme pour les autres jeux de la franchise, The Elder Scrolls IV: Oblivion va nous demander d’accomplir de nombreuses quêtes avant d’atteindre la fin de cette histoire épique. De plus, cette version remasterisée ajoute les DLCs, Shivering Isles et Knights of the Nine. Ce qui rend l’aventure encore plus longue. Les premiers pas seront assez difficiles. Notre équipement sera de mauvaise qualité. On aura une limitation de poids un peu trop exigeante. Et malgré les 19 ans qui sépare le remaster au premier opus, on aura toujours autant de mal à se retrouver les premières heures dans l’immense province de Cyrodiil. En même, on est sur l’une des provinces les plus grandes Tamriel. C’est donc assez facile de se perdre.
Les premières quêtes dans Oblivion vont surtout nous permettre de trouver de l’équipement et de se faire un peu d’argent et d'expérience. Par la suite, selon le chemin que l’on souhaite prendre, on va avoir de nombreuses choses à faire, comme rejoindre les différentes guildes et accomplir quelques quêtes, explorer certains lieux secrets ou partir à la chasse aux artefacts. Dans l’ensemble, l’aventure sera exactement la même qu’en 2006. On va se battre, manquer de place dans l’inventaire, se perdre et gagner de l'expérience. L’aventure d’Oblivion sera aussi longue et intense que celle de Skyrim. On aura de nombreux événements qui vont changer le cours de l’histoire. Et de nombreuses activités à faire pour s’occuper entre deux quêtes. Et pour venir à bout de l’aventure en profitant à fond du jeu, il faudra compter une centaine d’heures. Bon, il ne faut pas avoir le malheur de perdre sa sauvegarde en plein milieu de son voyage. Sinon, l’aventure va finir plus tôt que prévu.
Concrètement, le plus gros changement de ce remaster, ce sont les graphismes. Sans surprise, Bethesda et Virtuos ont fait un travail titanesque pour rendre ce voyage encore plus mythique. Et dès le début, lors de notre premier face à face avec l’empereur, on se dit, Ok, même Skyrim n’est pas aussi somptueux. Les paysages, les animaux, les ennemis, les armes. Tout a été retravaillé. Et on reste bouche bée devant un tel travail. Certes, on peut très vite regretter l’absence de doublage français. Heureusement, sur PC, grâce aux nombreux mods, dont le mods de la VF, on peut profiter du jeu comme à l’époque. On peut aussi se faire plaisir en trichant un peu avec des objets moins lourds, un inventaire mieux géré et bien d’autres. Bon, ça gâche le plaisir de cette incroyable aventure. Mais quand on l’a déjà terminé une première fois sur Old-Gen, on a parfois envie de se faire quelques petits plaisirs. Un peu comme pour Skyrim.
Pour conclure, après de nombreuses heures à profiter du jeu et ses mods, on peut le dire, ce remaster est une réussite. Le travail effectué est dantesque. On en prend plein les yeux. Et le petit mods français nous replonge dans l’aventure de l’époque, malgré le côté un peu vieillot de certains dialogues. Certes, il y a encore quelques bugs, comme la sauvegarde corrompue, des animations faciales ratées ou des ennemis qui volent. Mais dans l’ensemble, ça reste un très bon remaster, qu’on est déjà fait ou non le jeu d’origine. Et même si le jeu est tout aussi bien sur PlayStation 5 que sur PC, on ne peut pas nier que la version PC tire son épingle du jeu grâce au talent des nombreux moddeurs.

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