Disponible le 15 février sur Steam et GOG. Le légendaire city-builder, Pharaoh, fait son grand retour. Développé par Triskell Interactive, et édité par Dotemu, ce jeu mythique, sorti pour la première fois en 1999, nous replonge dans plus de 4000 ans d'histoire qui ont marqué l'Egypte. Et après avoir joué les Pharaons, et être devenu le roi de l'Egypte. Il est temps pour nous de donner notre avis sur le retour de ce grand classique des city-builder.
Trailer du jeu
Pharaoh: A New Era est le remake 4K de Pharaoh. Un city-builder sorti en 1999, qui nous permet de revivre 4000 ans d'histoire, à travers plus de 50 missions, et une centaine d'heures. Ce remake inclut le DLC sorti en 2000, Cléopâtre : La Reine du Nil, lui aussi en 4K. Dans ce jeu, on va devoir traverser les ères de l'Egypte, du commencement, jusqu'au règne de la grande Cléopâtre à Alexandrie. Une aventure au bord du Nil, où crocodiles, Scorpions, et Hippocampes, viendront rythmer la vie de nos villageois.
Après avoir personnalisé notre famille, avec un nom et un avatar, Pharaoh: A New Era va nous proposer deux modes de jeu. Le premier, la campagne. Dans cette dernière, on va devoir revivre l'histoire de l'Egypte à travers 9 chapitres, composés chacun de plusieurs missions. On commencera par la période Prédynastique. Lors des 3 premières missions de cette période, on va apprendre les bases du jeu. Des bases très simples qui vont nous apprendre à faire venir des immigrés sur nos terres grâce à des parcelles de logement, qu'on devra positionner un peu partout sur la carte, afin d'avoir le maximum d'immigrés. Ensuite, on va apprendre à faire évoluer ces parcelles en ajoutant des points d'eau, et un pavillon de chasse pour la nourriture. Il faudra aussi ajouter quelques greniers et bazars. La première mission du jeu sera très courte. Mais grâce à elle, on comprendra les bases du développement de notre civilisation. Dans cette même campagne, lors des deux missions qui suivront, on va y apprendre le développement de la ville, avec de nouvelles infrastructures, comme des médecins, des pompiers, ou encore, des cabanes d'architectes.
La première compagne Prédynastique de Pharaoh: A New Era va nous apprendre qu'une infime partie du jeu. Lors de la seconde campagne, Période Archaïque, on va commencer à développer un peu plus notre civilisation. Avec, toujours le même but, faire venir un maximum d'immigrés, afin de proposer. Les 2 premières campagnes vont nous apprendre à gérer au mieux notre civilisation, et à faire évoluer chaque logement, pour créer des classes sociales dans notre ville. Pour faire évoluer notre civilisation, on va donc devoir comprendre les besoins de nos villageois. Ces derniers demanderont toujours la même chose, et dans le même ordre. Au début, de la nourriture. Ensuite, un peu de distraction. Il faudra donc ajouter quelques jongleurs, et autres infrastructures divertissantes. Après ça, il faudra un maximum de lieux de cultes, afin que les parcelles puissent évoluer. Puis on enchaînera avec de nouveaux besoins, plus difficiles, comme de la poterie et de la bière. Tout ceci va permettre de passer d'une simple parcelle, en un logement de luxe pour nos villageois. Ces habitations de luxe demanderont de la sécurité, et devront payer plus d'impôts. Il faudra donc ajouter à ces quartiers, quelques infrastructures administratives. Malheureusement, on ne pourra pas proposer à tous les villageois ce genre de luxe. Il faudra donc créer des zones de classe, comme des parcelles très peu évolutives, qui vont nous servir pour la main d'œuvre de bas étage. Et des zones un peu plus huppées, pour la véritable évolution de notre civilisation. Une fois qu'on aura compris le concept, on pourra passer aux choses sérieuses, en créant des écoles de scribes. Ces dernières vont nous permettre de se lancer dans le commerce, avec les civilisations voisines.
Après avoir assimilé les bases de ces deux premières périodes, on va passer un cap dans Pharaoh: A New Era. Car en 4000 ans d'histoire, il y a eu des guerres, de merveilleux monuments, une religion. Et tout ceci va commencer à se mettre en place, petit à petit, à partir de la Période de l'ancien empire. Maintenant, qu'on a bien compris comment gérer sa civilisation. Comment la protéger et la faire évoluer. On va la rendre puissante. Le 3e chapitre, loin des plus longs de la campagne de Pharaoh: A New Era, on va y apprendre tout le reste, ou presque. Tout d'abord, l'armée. D'autres civilisations vont émerger tout autour du Nil. Et certaines d'entre elles vont vouloir nous attaquer. Pour se protéger, on va donc devoir créer de nouvelles infrastructures, comme des tours de défense, des casernes, ou encore, des centres de recrutement. Comme chaque nouvelle mission nous propulsera vers une nouvelle carte, souvent vide, il faudra donc repartir de zéro, avec les bases en tête, et réussir l'objectif de notre mission. Ces missions seront donc de plus en plus longues, en progressant dans la campagne. Mais concrètement, on répétera les mêmes actions, encore et encore, avant d'arriver à notre objectif principal. La création d'une armée fonctionnera du même principe que les autres métiers qui ont besoin de main d'œuvre. Avant chaque combat, on sera averti par un message, nous disant que telle armée arrivera dans 12 mois. On aura donc tout ce temps pour préparer notre armée. Une fois l'armée adversaire sur nos terres, on lancera un petit combat via une animation assez rudimentaire. Il faudra simplement cliquer sur continuer pour voir qui gagne ou non la bataille. La victoire dépendra du nombre de soldats engagés dans chaque équipe. La plupart du temps, l'armée la plus nombreuse remportera la bataille. Les guerres vont prendre une part importante lors des 7 prochains chapitres de la campagne. Il faudra donc bien les assimiler. Et toujours être prêt à combattre n'importe quelle civilisation.
Bien sûr, elles ne seront pas plus importantes que la religion et les monuments. Et même si dès la toute première campagne, on va apprendre à gérer les religions, et organiser des fêtes pour les dieux. Elle prendra bien plus d'importance dès le 3e chapitre de la campagne. Car on va débloquer de nouvelles infrastructures, comme des ensembles de temples, qui vont prendre une énorme place dans notre civilisation. Plus notre implication religieuse sera au rendez-vous, plus notre famille gagnera de l'importance auprès des dieux. Il faudra donc, constamment, construire des monuments religieux, et autres temples, sur nos terres, afin d'augmenter notre réputation auprès des dieux, et de l'Egypte. Au total, il y aura 5 dieux à vénérer. Et comme les Égyptiens n'ont pas tous les mêmes croyances, il faudra toujours mettre en place des sanctuaires, des temples, et des ensembles de temples, de chaque dieu. Ce qui prendra beaucoup de place. Mais ça rendra la cité encore plus belle.
Par la suite, on va commencer à devenir une très grande civilisation. Et on connaît l'Egypte pour ces dieux. Mais aussi pour ces magnifiques monuments, comme les pyramides, le sphinx, le phare de Pharos, ou encore, la grande bibliothèque d'Alexandrie. Donc, plus on va avancer dans les campagnes de Pharaoh: A New Era, plus on va découvrir ces somptueuses merveilles qui ont marquées l'histoire de l'Egypte. Mais avant d'en arriver là, il faudra passer par de nombreuses étapes, avec la gestion et la récolte de différents minerais, la création d'infrastructures, comme des orfèvreries, des bibliothèques, des ateliers de tissage. Tout au long des 50 missions de Pharaoh: A New Era, il y aura de nombreuses choses à apprendre. On devra même gérer nos cultures en fonction de la montée du Nil. Ou encore, créer des ports, afin que les villageois puissent traverser le célèbre fleuve de l'Egypte. Et la route sera très longue.
Après la campagne, ou même avant, selon nos préférences, on pourra s'occuper du second mode de jeu que nous proposera Pharaoh: A New Era, le mode Sélection de la mission. Dans ce dernier, on va pouvoir sélectionner l'une des missions de l'histoire principale, et de la continuer en mode Bac à Sable, ou participer à l'une des missions Bac à Sable disponibles, dont certaines proposeront des scénarios tout aussi élaborés que ceux du mode campagne. On pourra aussi se lancer dans une partie de Bac à Sable, sur une carte proposant 0 condition de victoire. Nous permettant ainsi de créer notre civilisation, à notre rythme, et sans contrainte.
Entre le monde campagne, et le mode Bac à Sable, Pharaoh: A New Era propose une durée de vie illimitée. Et les amoureux de city-builder, ou du jeu Pharaoh, devraient apprécier comme il se doit ce remake. Surtout que ce voyage dans le temps est bien plus impressionnant qu'en 1999, avec des graphismes 2D-isométrique ultra HD entièrement refaits, et des mécaniques de gameplay d’époque, qui ont eu le droit à une petite modernisation, afin de coller un peu plus à notre époque. Tout ceci avec une bande-son qui nous fait littéralement voyager en Egypte. Se plonger dans Pharaoh: A New Era, c'est partir dans un voyage à travers le temps, immersif et agréable. De plus, pour les amateurs, il est possible de passer le jeu en mode facile, désactiver les prédateurs, ou d'activer les codes de triche. Il faut savoir aussi que les anciens codes de triche, de la version de 1999, fonctionnent. Donc, les connaisseurs pourront ajouter quelques Debens dans leur trésorerie. Même si le nouveau panneau de contrôle des codes permet d'obtenir plus que 1000 Debens. Le seul défaut du jeu, c'est qu'il est impossible de bien naviguer sur la carte, ou de zoomer et dézoomer. Sauf si on active les codes de triche. Il y a aussi ce petit code triche qui permet de débloquer les succès sans trop d'efforts. On peut aussi les annuler, si on le souhaite. Un code qui peut gâcher le plaisir de certains joueurs. Mais faire le bonheur des chasseurs de succès.
Pour conclure, Pharaoh: A New Era est un City-Builder à l'ancienne, comme on les aime. En plus de nous plonger agréablement dans 4000 ans d'histoire. Pharaoh: A New Era nous prend par la main, et nous offre un gameplay simple et efficace, pour encore plus de plaisir. Une fois la campagne lancée, on a du mal à s'en détacher. On enchaîne les missions, les unes après les autres, sans voir le temps passer. Un remake réussi, qui nous rappelle l'âge d'or des jeux de Sierra Entertainment. Et qu'on aimerait voir plus souvent resurgir du passé.
