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[Test][Steam] PAYDAY 3


Disponible depuis le 21 septembre sur PlayStation, Xbox et PC, PAYDAY 3 est la suite du célèbre jeu de tir en coopération de Starbreeze Studios, édité par Deep Silver, qui relance ses braquages, après 10 ans de planification et d'exécution minutieuses de plus d'un millier de casse. Un 3e opus qui a fait un lancement catastrophique. Mais qui a essayé de se rattraper quelques jours après sa sortie. On a donc enfilé notre masque, et braqué, avec quelques autres malfrats, les différents lieux de ce 3e opus, afin de se faire un avis, après plus de 1000 heures sur PAYDAY 2.

Trailer du jeu

Braquage à l'américaine !

On ne va pas se mentir, PAYDAY 3 est sûrement l'un des jeux que l'on attendait le plus cette année. Après avoir enchaîné les braquages sur PAYDAY 2, et rempli notre portefeuille virtuel, mais aussi réel, grâce aux nombreux skins accumulés dans le jeu, et vendable sur le marché de Steam. On voulait un peu de renouveau pour la série. Et on ne parle pas des graphismes. Car en 10 ans, Starbreeze Studios n'a pas vraiment d'efforts à faire de ce côté. Enfin, plus ou moins.


PAYDAY 3 reprend donc les bases de la série. On y incarne les membres du gang Payday, afin de s'attaquer à New York. En même temps, 10 ans à braquer les banques et autres lieux de Washington D.C., même avec les masques, le gang commençait à se faire connaître. Même le Père Noel n'osait même plus descendre du ciel, pour leur ramener des billets par millier. C'est donc dans cette nouvelle ville qu'on va devoir sévir. Pour cela, PAYDAY 3 va nous proposer pas moins de 8 braquages dans la ville de New-York, allant du simple braquage de banque, à l'assaut dans un musée. Si on le compare à PAYDAY 2, ce sont 4 braquages de moins. Mais de nombreux défis de casses, carrière et combats viendront tout de même étoffer l'expérience de chaque braqueur.

Avant chaque braquage, on va pouvoir choisir la difficulté. Et entre deux casses, on aura tout de même le droit à une cinématique, qui va nous permettre d'en apprendre un peu plus sur l'histoire du gang Payday à New-York. Lors d'un casse, comme dans le dernier opus, on va avoir plusieurs objectifs à réaliser, étape par étape. Certains casses ne demanderont aucune préparation. On aura simplement des séquences de gunfight, parfois longues et ennuyantes. Pour les autres, on retrouvera l'expérience, ou presque, des braquages à l'ancienne, avec une planification, une observation des lieux, et une exécution dans les règles. Enfin, presque. Car avec le cross plateforme activé, on se retrouve bien trop souvent avec des joueurs qui souhaitent juste braquer un lieu, sans prendre en compte les objectifs ou autres.


Pour terminer une première fois l'aventure de PAYDAY 3, il faudra une petite dizaine d'heures de jeu. Mais comme son prédécesseur, on pourra recommencer à l'infini les différents braquages, pour gagner un maximum d'argent, et compléter les nombreux défis que nous propose le jeu.

Un braquage en silence ou bruyant ?

PAYDAY 3 garde la même recette que son prédécesseur. Les braquages vont rapporter un maximum d'argent. Et chaque mission, et certains défis, vont permettre de gagner de l'expérience pour monter son niveau. En montant de niveau, on va débloquer de nouvelles armes et outils. Ainsi que des points de compétences. Avec l'argent accumulé lors des braquages, on va pouvoir acheter les nouvelles armes et outils débloqués. Il y aura de nombreuses armes disponibles, allant du simple pistolet, au fusil d'assaut. Ainsi que des outils plus ou moins utiles lors des braquages. L'achat et la préparation de son braqueur, dépendra de notre style de jeu. Tout le monde ne voudra pas forcément jouer le Heal de l'équipe.


En plus des armes et autres outils, on va pouvoir débloquer plus d'une centaine de compétences. Comme pour les armes et outils, on va débloquer les compétences en fonction de notre style de jeu. Par exemple, on souhaite se spécialiser dans le Heal, on va se concentrer sur les compétences dédiées à cette spécialisation. On pourra, si on le souhaite, faire un mélange des diverses compétences proposées, afin de créer un braqueur qui nous ressemble. Pour débloquer les compétences que l'on souhaite, on devra faire des recherches. À la fin de chaque partie, l'expérience accumulée permettra de faire progresser la recherche. Il faudra bien choisir ses compétences. Car dans PAYDAY 3, on ne pourra pas débloquer toutes les débloquer. Seules 20 compétences seront déblocables.


Pour finir, en accomplissant certains défis, il sera possible de débloquer différents cosmétiques, comme des skins pour nos armes. Malheureusement, contrairement à PAYDAY 2 qui proposait un véritable marché aux skins sur Steam, il ne sera pas possible d'effectuer des échanges, ou de les vendre via le marché.

Des braqueurs à la retraite ?

PAYDAY 3 a l'avantage de son prédécesseur de sortir en milieu d'une nouvelle génération de consoles. Il est donc à des années-lumière de son prédécesseur. Le jeu est époustouflant sur PC. Avec des décors toujours plus impressionnants. Mais il est loin d'être parfait. Il y a très peu d'éléments destructibles. L'IA est mauvaise. Et parfois, on a l'impression que nos tirs n'ont aucun effet sur la police. Sans oublier certains policiers ninjas, et autres ennemis, pas très réalistes, qui rendent l'expérience en jeu désagréable. On a la sensation que les développeurs ont voulu faire mieux, sans vraiment réussir à le faire. Et après quelques braquages, on a qu'une seule envie, retourner sur PAYDAY 2.

Vous avez le droit de garder le silence !

Pour conclure, PAYDAY 3 est à l'image des jeux de la franchise. C'est un très bon jeu de braquage en coopération, qui plaira aux joueurs cherchant un petit défouloir à faire entre amis. Malheureusement, même si les petites améliorations apportées au jeu lui permettent de se différencier de son prédécesseur. On ne retrouve pas ce plaisir de planification et d'exécution dans les braquages, comme on avait dans PAYDAY 2. Et si on ne devait en choisir qu'un seul, on partirait braquer avec le gang de 2013.


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