[Test'1D][Steam] Painkiller
- Couple of Gamer

- il y a 7 heures
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Disponible depuis le 21 octobre sur Steam, Xbox Series et PlayStation 5, après une longue période d’absence, Painkiller est de retour dans une FPS encore plus nerveux. Développé par Anshar Studios, et édité par 3D Realms, ce nouvel opus nous plonge en plein cœur du purgatoire, où de nombreux démons attendent d’être détruits. Et après de sanglantes parties, il est temps pour nous de dévoiler notre test.
Trailer du jeu
21 ans après la sortie du premier opus de la franchise, Painkiller est de retour, plus sanglant et plus nerveux que jamais. Dans ce nouvel opus, jouable en coop avec des IA ou avec d’autres joueurs, on va être piégé dans le Purgatoire, condamné pour nos crimes contre le Paradis. Mais la Voix du créateur va nous offrir une chance de nous faire pardonner. Et en tant que champion, on va devoir arrêter l’ange déchu Azazel, qui est sur le point de déchaîner ses armées démoniaques sur Terre.
Dans ce renouveau de Painkiller, on va donc prendre le contrôle d’un des 4 champions, et parcourir les différentes arènes afin de vaincre tous les démons de l’ange déchu Azazel. Mais avant de faire couler le sang, on va devoir rejoindre notre QG lors d’un petit tutoriel qui va nous apprendre les bases, assez classiques, de ce jeu. Lors de ce tutoriel, on va découvrir nos différentes armes que l’on utilisera dès le début de l’aventure. Le Painkiller qui permettra de déchiqueter les démons grâce à ses lames circulaires. Un lance-pieux et un Électro Conduit. Ces armes vont nous permettre d'anéantir les hordes démoniaques qui nous attaqueront. Pendant ce même tutoriel, on va aussi apprendre à donner des ordres à nos coéquipiers IA, utiliser des objets ou encore s'agripper à des points d’accroche.
Une fois le tutoriel terminé, on va se retrouver au QG. Ici, on aura la possibilité de choisir l’un des 4 champions que l’on pourra personnaliser avec différents skins très onéreux. On pourra aussi changer nos armes et débloquer leurs compétences secondaires, ainsi que faire quelques tirages de cartes afin d’avoir quelques avantages lors de nos parties. Mais surtout, le QG sera le point de départ de nos différentes parties.
Painkiller va nous proposer 2 modes de jeu. Le premier, le mode Raids. Dans ce mode, on va simplement devoir progresser dans les différents niveaux de chaque biome afin d’accomplir diverses missions. Ces dernières seront souvent les mêmes, repousser des hordes de démons et remplir des conteneurs de sang. Des missions qui seront très vite répétitives sur le long terme. Chaque biome va nous proposer 3 niveaux qui vont se débloquer au fur et à mesure. Dans ces biomes, on va avoir de nombreux ennemis à vaincre, ainsi qu’un redoutable boss. À la fin d’un niveau, on gagnera de l’or, ainsi que des pièces d'âmes qui nous serviront principalement à améliorer nos armes. Le second mode, Rogue Angel, va nous plonger dans une arène où notre objectif sera de survivre avec des armes sans modification. Un mode plus difficile, même en sélectionnant la difficulté la plus basse.
Même si le jeu est jouable en solo avec des IA, ça reste un jeu pensé coopération. Et si on ne joue pas avec deux autres joueurs, il est assez difficile de survivre dans les différents niveaux du jeu. Seule la difficulté Sommeil, qui sera la plus basse du jeu, nous permettra de profiter de la campagne principale sans trop souffrir.
Painkiller est un jeu assez court. Pour venir à bout de la campagne, il faudra seulement 4 petites heures. Bien sûr, avec le mode Rogue Angel, ainsi que les différentes difficultés, on pourra passer un peu plus de temps dans le jeu. Surtout si on souhaite débloquer toutes les armes, ainsi que les différents skins de nos champions. Malheureusement, une fois qu’on en aura terminé avec le jeu, on n’aura pas forcément l’envie d’y retourner.
Du côté de la direction artistique, Painkiller reste fidèle au jeu de People Can Fly. Certes, visuellement, il est bien plus beau que le jeu de 2004. On est très proche d’un Doom: The Dark Ages ou autres jeux du même genre. C’est magnifique, sanglant et nerveux. Malheureusement, le contenu est vraiment trop pauvre pour pouvoir s’amuser pleinement. Il n’y a pas assez de niveaux. Et le bestiaire a vraiment du mal à se diversifier au fil des biomes. Mais ça n’en reste pas moins un très bon défouloir.
Pour conclure, Painkiller fait un retour sanglant sur le devant de la scène. Loin de l’opus de 2004, le Painkiller d’Anshar Studios se rapproche encore plus des derniers Doom. Avec son gameplay ultra nerveux, on pose très vite notre cerveau pour déchiqueter les hordes démoniaques qui nous attaquent. Et c’est un véritable plaisir. Malheureusement, on fait un peu trop vite le tour de ce nouvel opus. Et après en avoir terminé avec la campagne principale, on n’a plus rien à se mettre sous le Painkiller.








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