[Test'1D][Steam] One-Eyed Likho

Disponible le 28 juillet sur PC, One-Eyed Likho est une aventure horrifique folklorique développée et éditée par le studio russe Morteshka, où l'on va devoir échapper à Likho, une créature effrayante des contes slaves. Et après avoir résolu quelques énigmes, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur cette pépite qui nous plonge dans la mythologie et les contes slaves.

Trailer du jeu

One-Eyed Likho est une aventure horrifique folklorique qui nous raconte l'histoire d'un forgeron qui, après plusieurs événements, va devoir accomplir un rituel afin de quitter le temple de Likho, un effroyable personnage des contes slaves. Pour avancer dans cette aventure et quitter ce temple, il faudra simplement suivre notre route jusqu'à atteindre notre objectif final. Pour cela, à plusieurs reprises, on va se retrouver devant des chemins bloqués. Pour les débloquer, il faudra explorer les environs afin de mettre la main sur divers objets comme des clés, des statues ou divers outils.

En général, on mettra facilement la main sur ces objets en fouillant les alentours. Et pour les obtenir, il suffira de se laisser guider et d’observer, en brisant des chaînes pour faire tomber un lustre, en comprenant une logique d'après un texte ou en trouvant le poids idéal sur une balance. Et pour nous venir en aide et nous mener sur le bon chemin, on va pouvoir compter sur le tisseur. Un allié de taille qui nous guidera tout au long de l'aventure.

Assez rapidement dans One-Eyed Likho, on va mettre la main sur une boîte d'allumettes. Cette dernière nous sera très utile tout au long de l'aventure. Car c’est grâce à elle que l’on pourra illuminer notre chemin obscur pendant quelques secondes. Mais ces allumettes nous permettront aussi de brûler de nombreux objets afin de nous ouvrir un chemin ou de compléter certaines énigmes.

À plusieurs reprises, il faudra aussi éviter de se faire attraper par Linko. Mais contrairement à de nombreux jeux de survie, cette créature sera assez facile à esquiver. Il suffira simplement de rester concentrés et de prendre nos jambes à notre cou, de nous cacher ou de la distraire pour s'éloigner de son champ de vision. Mais elle sera souvent très inoffensive, nous permettant d’explorer comme on le souhaite son temple.

Si on se montre suffisamment curieux, on va pouvoir trouver plusieurs coffres verrouillés par un cadenas à code de 4 chiffres. Ces derniers vont renfermer des pages de conte comme l'Odyssée, Khula-maly ou encore La Tête de chien parlant. Des contes qui mettront toujours en avant les histoires d’un borgne. Pour trouver les codes des cadenas, il faudra faire attention aux détails qui nous entourent. Car c’est là que l’on trouvera souvent la solution. Certaines combinaisons seront plus évidentes que d'autres. Sur notre route, on trouvera également de nombreux parchemins racontant des histoires, ainsi que des Morteshka, des petites figurines ressemblant à des Matriochka sombres qui s'ouvriront sous les flammes.

Pour venir à bout de cette aventure, il faudra un peu moins de 5 heures. Une durée de vie assez courte. Mais l’aventure va proposer plusieurs fins. Nous permettant ainsi de relancer l’aventure et de fouiller un peu plus le temple, afin de découvrir l’autre fin.

One-Eyed Likho nous plonge dans un univers sombre et poétique grâce à une direction artistique en noir et blanc qui donne tout son charme à l’aventure. Mais si cette ambiance n’est pas à notre goût, on peut toujours se plonger dans l’aventure en Sépia, Pellicule Maudite ou Objectif Zénith. 4 ambiances très différentes, mais tout aussi sombres, qui nous plongent à merveille dans ce conte slave. Mais ce qu'on retient surtout dans One-Eyed Likho, c'est son doublage russe qui apporte tout son charme à l’histoire. Sans oublier le sublime OST qui nous accompagne.

Pour conclure, One-Eyed Likho est la nouvelle pépite du studio Morteshka. L'aventure est sublime. Les énigmes sont bien pensées. La direction artistique est magnifique. L’OST parfait. Et on prend un incroyable plaisir à découvrir l'histoire de cette légende slave. Une très belle surprise qui a réussi à nous marquer, et qui mérite sa place dans les petites pépites indépendantes à ne pas louper.