[Test'1D][Steam] Eriksholm: The Stolen Dream

Disponible le 15 juillet sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series X|S, Eriksholm: The Stolen Dream est un jeu d'infiltration développé par River End Games et édité par Nordcurrent Labs, où l'on va devoir aider Hanna à retrouver son frère Herman. Et après avoir réussi à s’infiltrer dans différents lieux, il est temps pour nous de donner notre avis.

Trailer du jeu

Eriksholm: The Stolen Dream est un jeu d'infiltration qui nous plonge dans la ville d'Eriksholm au début du XXe siècle, où une femme prénommée Hanna va tout mettre en œuvre pour retrouver son petit frère Herman disparu. Pour cela, elle va devoir explorer la ville d’Eriksholm, tout en évitant de se faire attraper par la police locale.

Pour progresser dans les 8 chapitres de ce jeu, on va donc devoir atteindre différents points de passage sans se faire repérer. Pour cela, on devra simplement se déplacer discrètement, tout en essayant d’utiliser les éléments du décor pour ne pas se faire attraper par la police. Sur notre route, on devra parfois résoudre quelques énigmes et actionner des leviers, afin de nous aider dans notre mission.

Mais dans Eriksholm: The Stolen Dream, il ne suffira pas simplement de se déplacer discrètement. Très rapidement, on va débloquer la sarbacane. Cet objet nous permettra d'assommer les gardes afin de se frayer plus facilement un chemin. Bien sûr, on ne pourra pas l'utiliser comme bon nous semble. Il faudra que le garde soit dans notre champ d’action et qu’il ne nous repère pas. De plus, le garde ne tombera pas directement après avoir été touché. Il faudra donc se cacher après l’avoir visé, pour ne pas se faire repérer. Une fois notre ennemi à terre, il faudra observer les rondes des autres gardes, afin qu’ils ne puissent pas trouver le corps. Car sinon, on sera automatiquement détecté. Il faudra donc le cacher dans l'ombre ou dans un coin tranquille.

En progressant dans les chapitres, on fera la rencontre de deux nouveaux compagnons de route. Comme Hanna, ces deux alliés auront une compétence qui nous sera très utile pour progresser. Le premier pourra lancer des pierres pour faire du bruit et détourner l'attention des gardes ou encore casser des ampoules. Le second, quant à lui, pourra nager et étrangler les gardes. Comme dans de nombreux jeux du même genre, il faudra coopérer et utiliser les différentes compétences de nos 3 personnages, afin de se frayer un chemin jusqu’à la fin de chaque chapitre. Parfois, il faudra même utiliser les 3 compétences pour venir à bout de gardes un peu plus coriaces. Malheureusement, Eriksholm: The Stolen Dream ne proposera aucune option pour planifier nos actions comme on peut le voir dans certains jeux d’infiltration. Il faudra donc être rapide et réactif à chaque action. Surtout vers la fin du jeu.

Lors des différents chapitres, on va devoir trouver différents objets à collectionner comme les notes et les objets cachés. Ils ne seront pas utiles. Mais ils permettront d’augmenter un peu la durée de vie de l’aventure. Pour venir à bout de l'aventure, il faudra compter une petite quinzaine d'heures de jeu. Mais cette durée de vie peut très vite varier selon les joueurs et leur ingéniosité à faire face aux ennemis sans se faire repérer.

Eriksholm: The Stolen Dream nous plonge à merveille dans l'ambiance du XXe siècle par ses décors et son univers parfaitement représentés. L’immersion est très agréable. Et avec les petites cinématiques qui viennent s’ajouter à l’aventure, le jeu est encore plus beau. De plus, on a le droit à un magnifique OST et un somptueux doublage anglais. De quoi passer un bon moment en compagnie de Hanna et ses compagnons de route.

Pour conclure, Eriksholm: The Stolen Dream est un jeu d’infiltration intéressant. La direction artistique est magnifique et très détaillée. L’ambiance est parfaite. Et l’histoire est vraiment très belle. Malheureusement, les adeptes du genre n’apprécieront peut-être pas le manque de défis ou d'ingéniosité lors des phases d'infiltrations. De plus, le jeu peine à évoluer, chapitre après chapitre. On se retrouve souvent face aux mêmes défis et aux mêmes ennemis. Et vers la fin, ça devient vite redondant. Même s’il se rattrape par ses moments touchants qui nous donnent envie de le découvrir.