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[Test'1D][Steam] Death Howl

  • Photo du rédacteur: Couple of Gamer
    Couple of Gamer
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Test Steam Death Howl

Disponible le 9 décembre sur Steam, Death Howl est un deckbuilder de type Souls-like développé par The Outer Zone et 11 bit studios, où l’on va suivre l’histoire de Ro, une chasseuse déterminée à ramener son fils d’entre les morts. Une aventure qui va nous plonger au cœur des limbes du monde des esprits, divisé en 4 royaumes comprenant 13 régions distinctes. Et après des heures à combattre, sans vraiment avancer, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu

Death Howl est un deckbuilder de type Souls-like qui nous raconte l’histoire de Ro, chasseuse d’une petite tribu, accablée par le chagrin suite à la mort de son fils, qui va rendre dans le royaume des esprits dans l’espoir de le ramener. Sur place, elle va faire la rencontre d’esprits étranges qui vont l’aider à se frayer un chemin dans cet immense royaume.


Pour progresser dans Death Howl, on va devoir prendre le contrôle de Ro, et explorer le royaume des esprits afin de retrouver notre fils. Mais ce voyage sera loin d’être facile. Car de nombreux esprits vont nous barrer la route. Il faudra donc utiliser nos cartes pour les vaincre. On débutera notre voyage avec un petit deck qui nous permettra de vaincre nos premiers esprits. En tuant nos ennemis, on récupérera des hurlements funèbres. Ces derniers auront deux utilités dans cette aventure. La première, ils permettront de monter notre jauge de larmes. Une fois pleine, on débloquera des larmes qui serviront à débloquer des compétences. La seconde utilité de ces hurlements funèbres, c’est la création de cartes. Grâce aux matériaux récoltés pendant notre voyage, ainsi que ces hurlements, on pourra créer différentes cartes qui s’ajouteront à notre deck.

Au total, le jeu va nous proposer plus de 160 cartes à débloquer, divisées en 5 catégories. Les cartes sans royaumes et les cartes des 4 royaumes que l’on visitera au fil de notre voyage. En plus de ces cartes, on pourra aussi compter sur les totems. Ces derniers seront des équipements qui nous permettra d’obtenir des avantages avant un combat. Au début de l’aventure, on ne pourra s’équiper que d’un seul totem. Mais par la suite, il sera possible de débloquer jusqu'à 4 emplacements de totems, pour plus d’avantages lors des combats.


Dans Death Howl, les combats seront assez nombreux. Chaque royaume va nous proposer une liste de combats que l’on pourra voir depuis la carte. Lors de ces combats, qui se dérouleront au tour par tour, on va devoir utiliser nos cartes pour venir à bout de nos ennemis. Ces derniers seront particulièrement redoutables dès le début de l’aventure. Ce qui nous laissera très peu de place à l’erreur. Il faudra donc être tactique, et maîtriser les déplacements sur la petite zone de combat, pour éviter de mourir. Une fois nos ennemis morts, on récupérera les hurlements, puis on pourra continuer. Si jamais on meurt, on devra reprendre au dernier point de rituel. Comme dans de nombreux Souls-Like, ce point de rituel, en plus de nous permettre de dépenser nos hurlements et de reprendre notre vie, va faire réapparaître les monstres déjà vaincus.

Malheureusement, le côté Souls-Like du jeu va rendre cette aventure un peu trop longue et punitive. Pour traverser une zone, avec seulement 5 ou 6 combats obligatoires, on va mettre plus d’une heure. Car les combats seront très déséquilibrés. Et on ressortira souvent avec très peu de points de vie. Nous obligeant à revenir à notre point de rituel pour reprendre de la vie. Mais en faisant ça, on va faire réapparaître les monstres. On va donc devoir refaire le même combat qui nous a coûté nos points de vie. Et très vite, ça va se transformer en un cercle vicieux, jusqu’au moment où l’on va enfin pouvoir débloquer une compétence ou de nouvelles cartes. Mais tout ce travail sera anéanti par un boss bien trop puissant. On va donc devoir farmer, encore et encore, jusqu’à perdre patience, et lâcher totalement l’aventure. Les développeurs auraient dû proposer plusieurs difficultés, afin que l’on puisse au moins découvrir l’histoire, sans pour autant se prendre la tête lors des combats.

Si on met de côté la difficulté du jeu, Death Howl reste un magnifique jeu en pixel art. Les décors sont classiques, mais très bien travaillés. Le bestiaire est bien pensé. Et les animations en combat sont variées. Certes, ça manque d’un petit quelque chose pour nous accompagner durant l’aventure. Mais dans l’ensemble, on a une très belle direction artistique qui nous plonge parfaitement dans l’ambiance.


Pour conclure, Death Howl est un jeu qui plaira sûrement aux amateurs de Souls-Like et de deckbuilder. Mais pour les joueurs qui cherchent à découvrir une belle histoire sans trop souffrir, ce n’est pas le jeu idéal. La difficulté est très mal dosée. Surtout lors des combats d’esprit anciens. Et on n’a pas vraiment l’impression d’évoluer, même en farmant les hurlements. De plus, le jeu manque cruellement d'explications. On est envoyé sur le terrain. Puis on doit se débrouiller sans vraiment savoir comment faire pour s’en sortir. Un véritable calvaire qui ne rend pas l'expérience agréable. Et c’est dommage. Car on aurait vraiment aimé pouvoir découvrir l’histoire de Ro. Mais pas de cette manière.


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