[Test'1D][Steam] Constance

Disponible le 24 novembre sur Steam, Constance est un jeu d'action-aventure en 2D dessiné à la main, type metroïdvania, développé par Blue Backpack et édité par ByteRockers' Games et PARCO GAMES, qui va nous raconte l'histoire de Constance, une jeune artiste qui va tenter de s'évader de son monde intérieur créé par sa santé mentale déclinante. Et après avoir beaucoup souffert, tout en découvrant les souvenirs de notre jeune protagoniste, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu

Constance est un jeu metroidvania en 2D dessiné à la main qui nous raconte l’histoire d’une jeune artiste hantée par de nombreuses douleurs intérieures, qui va devoir explorer un monde, afin de vaincre ses angoisses. Un jeu qui cache bien son histoire bien triste. Mais qui va nous mettre à l’épreuve, zones après zones.

Pour progresser dans ce metroidvania, comme dans de nombreux jeux du même genre, on va simplement devoir parcourir les différentes zones afin d’accomplir notre quête principale, récolter 4 larmes. Pour les retrouver, il faudra atteindre différentes zones de la carte, et vaincre un redoutable ennemi ou aider un allié. Bien sûr, comme dans tous les metroïdvania, on ne pourra pas se rendre n’importe où dans la zone, il faudra suivre un chemin afin de débloquer les différentes techniques de peinture de notre jeune artiste.

Sur notre route, on devra faire face à de nombreux obstacles, ainsi que de nombreux ennemis. Pour nous aider, on pourra compter sur la peinture. Pour vaincre un ennemi, il suffira simplement de lui donner des coups de pinceau. Mais très rapidement, certains ennemis seront protégés par nos coups basiques. Il faudra donc débloquer une compétence qui nous permettra de briser leur protection avant de les attaquer.

En plus de nous servir à vaincre nos ennemis, ce petit nous permettra de passer des obstacles ou de résoudre quelques énigmes. Durant l’aventure principale, on débloquera jusqu’à 6 compétences principales, comme le plongeon de peinture qui va remplacer le dash, l’estocade de peinture qui brisera temporairement les murs de corruption, le coup de pinceau qui nous servira à passer différents points d’ancrage, ou encore, le piqué qui, comme son nom l’indique, va nous permettre de tomber en piqué pour rebondir sur des plateformes ou objets.

Avec les techniques de peinture, on pourra aussi compter sur les inspirations. Ces dernières, au nombre de 16, vont nous permettra d’améliorer nos techniques. Pour nous équiper de nos inspirations, on devra s’aider de notre carnet de notes. Chaque inspiration prendra plus ou moins de place dans notre carnet. Au début, on devra faire avec uniquement 4 carrés d’emplacement pour poser nos inspirations. Mais en fouillant les zones, on pourra mettre la main sur des gommes afin de gagner des emplacements supplémentaires.

Tout au long de l’aventure, en plus des techniques et des inspirations, on pourra mettre la main sur des réceptacles de cœur qui nous permettront d’améliorer notre vie, ainsi que des bouteilles d’encre pour améliorer notre jauge de techniques. On aura aussi quelques lueurs et cristaux de lumière qui nous permettront d’améliorer nos techniques ou d’acheter des icônes pour la carte, des photos ou encore des potions chez le petit marchand.

En plus de notre périple, certains habitants de ce monde nous demanderont des faveurs. Ces dernières seront un peu plus difficiles que les quêtes principales de l’histoire. Car on n'aura que très peu de renseignements sur l’emplacement des objectifs secondaires. Seule une indication inscrite en violet dans le résumé de la faveur va nous permettre de comprendre l’objectif principal de cette mission. On aura aussi quelques missions photos à accomplir aux quatre coins de la carte. Mais comme les faveurs, elles seront assez difficiles à dénicher.

Pour venir à bout de Constance, il faudra un peu moins de 7 heures. Durant ce voyage, qui va nous faire passer par toutes les émotions, on va avoir le droit à quelques souvenirs qui vont nous permettre de participer à des petits mini-jeux, comme un mini-jeu de rythme où il faudra appuyer sur la bonne touche au bon moment, un mini-jeu où il faudra replacer des photos, ou encore peindre un tableau. De quoi nous faire découvrir les angoisses de notre jeune artiste à travers autre chose qu’une simple scène.

Constance est un jeu en 2D très coloré dessiné à la main. Le monde qui nous entoure nous permet de voyager à travers plusieurs biomes aux thèmes bien précis. On va visiter un cirque, une académie, une usine ou encore une grotte. Chaque zone va nous en mettre plein les yeux, avec un mélange de couleurs vraiment somptueux. En plus de ces différentes zones, on va avoir le droit à quelques boss haut en couleur, qui vont, eux aussi, apporter beaucoup de charme à l’aventure. Surtout les boss du cirque, qui resteront nos préférés. Et pour nous accompagner durant ce somptueux voyage, on va avoir le droit à un magnifique OST qui va nous aider à passer par toutes les émotions.

Malheureusement, même si Constance est un très bon jeu, avec une histoire touchante qui fait réagir, ça reste un jeu extrêmement difficile. De nombreux passages nous demandent une réactivité sans faille afin d’enchaîner plusieurs techniques à la suite. Des passages réglés comme une danse, qui vont mettre nos nerfs à rude épreuve. Sans oublier certains boss très difficiles à vaincre qui, comme lors de certaines séquences, vont nous demander d’être très précis dans nos techniques. Heureusement, avant chaque boss important, on aura le droit à un petit checkpoint, nous permettant une petite pause et une sauvegarde. Mais certains passages n’auront pas ce privilège.

Pour conclure, Constance est une magnifique surprise. Même si on a souffert pour en venir à bout, on a pris énormément de plaisir à découvrir l’histoire de notre jeune artiste. C’est touchant, somptueux et poignant. Sans oublier la direction artistique qui nous en met plein les yeux. C’est un petit paradis plein de couleur qu’on prend plaisir à explorer. Bien sûr, le côté metroïdvania punitif ne plaira pas forcément à tout le monde. Mais quand on arrive au bout de l’histoire, on comprend mieux pourquoi les développeurs ont voulu nous faire souffrir.