[Test'1D][Steam] Bye Sweet Carole

Disponible le 9 octobre sur Nintendo Switch, PlayStation, Xbox et Steam, Bye Sweet Carole est un jeu d'aventure narratif et horrifique tiré tout droit du talentueux esprit de Chris Darril, et développé par Little Sewing Machine et édité par Maximum Entertainment, où l’on va suivre l’histoire de la jeune Lana Benton qui part à la recherche son amie disparue, Carole Simmons. Et après 3 années à soutenir ce somptueux projet, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur cette magnifique aventure signée Chris Darril.

Trailer du jeu

Bye Sweet Carole est une aventure narrative et horrifique qui se déroule dans l'Angleterre du début du 20e siècle, alors que le mouvement suffragette commence à transformer la société, la jeune Lana Benton recherche son amie disparue, Carole Simmons. Son chemin la mène à travers l'orphelinat Bunny Hall jusqu'au mystérieux royaume de Corolla, un lieu contrôlé par le sinistre M. Kyn, la chouette impitoyable Velenia, et des essaims de lapins de goudron voraces. Prise entre deux mondes, Lana doit trouver un moyen de survivre et découvrir la sombre vérité derrière la disparition de Carole.

À travers 10 chapitres, on va donc prendre le contrôle de Lana, mais pas que, afin de s'échapper de l’horreur de Bunny Hall, tout en essayant de comprendre où se trouve Carole. Un voyage qui va nous demander, tel un Point & Click, de mettre la main sur divers objets qui nous serviront principalement à se débloquer. Par exemple, trouver un tournevis pour ouvrir une grille, mettre la main sur du kérosène pour allumer une machine ou encore, trouver des ingrédients pour préparer un bon cocktail. Dans l’ensemble, Bye Sweet Carole reste un jeu survival/horror assez classique. On va résoudre quelques casse-tête, tout en essayant d'échapper aux différents monstres qui viendront hanter ce somptueux rêve. Pour échapper à ces monstres, on devra simplement se cacher dans les différentes cachettes, tout en essayant de tenir sa respiration.

Mais la particularité de cette petite aventure, c’est qu’on aura le droit à quelques petites séquences de QTE ou autres, afin de renouveler le gameplay. Par exemple, en marchant sur des corniches brisées, on devra jouer avec le joystick pour ne pas perdre l’équilbre. On devra aussi appuyer rapidement sur la touche action pour allumer une lanterne. Des petites séquences qui seront accompagnées de quelques mini-jeux de danse, qui colleront parfaitement à l’histoire que vivra notre jeune Lana.

Assez rapidement pendant l’aventure, Lana pourra se transformer en lapine grâce à son nœud. La transformation permettra d’échapper plus rapidement aux monstres ou encore atteindre des zones difficiles d’accès en tant qu’humain. La transformation pourra être effectuée quand bon nous semble. Du moins, lors de certains passages du jeu. En plus de notre transformation en lapine, on pourra compter sur notre ami Baesie. Ce dernier pourra dissocier son corps et sa tête, afin que l’on puisse contrôler uniquement la tête. Grâce à cette tête, on pourra absorber des énergies comme l'électricité ou le feu, afin de résoudre d’autres petits casse-tête. On pourra aussi aplatir la tête de Baesie afin de se faufiler dans des endroits que même notre lapine ne peut pas accéder. Pour finir, en tant que Baesie, grâce à son parapluie, on va pouvoir attaquer des ennemis. Malheureusement, les “combats” dans Bye Sweet Carole ne seront pas très nombreux. On ne pourra donc pas profiter pleinement de notre cher Baesie.

Bien sûr, derrière ce somptueux conte, se cache une véritable petite histoire que l’on ne dévoilera pas. Mais qui mérite amplement d’être découverte. Une histoire assez triste, qui arrive à briser le côté magique de l’univers un peu “Disney” du jeu. Et finalement, c’est là que toute la magie de Bye Sweet Carole se dévoile. Quand on commence l’aventure, on ne s’attend pas forcément à une telle fin. Et ce que nous proposent Chris Darril et Little Sewing Machine, c’est tout simplement du grand art.

On aurait voulu pouvoir parler des heures de Bye Sweet Carole. C’est un jeu qui nous tient énormément à cœur depuis 3 ans maintenant. On l’a vu se développer année après année, avec une certaine crainte par moments. Car, un mélange entre le style films d’animation classique des années 90 et survival / Horror à la Remothered, et tout ceci en 2D, ça aurait pu manquer de profondeur. Mais Chris Darril est un véritable artiste. Et avec son équipe, il a su transformer l’horreur en magie de la plus belle des manières. Et ça, très peu de personnes auraient réussi à le faire.

Bien sûr, toute cette magie ne serait pas possible sans la somptueuse direction artistique en 2D entièrement dessinée à la main. Les décors, les personnages et les cinématiques sont un véritable bonheur pour les yeux. Jouer à Bye Sweet Carole, c’est comme se replonger dans notre enfance, quand on passait nos journées à regarder des cassettes de nos dessins animés préférés. Mais cette fois, avec une vision plus adulte de l’histoire, et un côté plus horrifique. Mais Bye Sweet Carole, ce sont aussi de nombreuses références aux plus films d'animation classiques de notre enfance 90. Ainsi que de somptueuses musiques qui restent en tête jusqu’au générique de fin.

Pour conclure, Bye Sweet Carole est une véritable pépite sortie tout droit du brillant esprit de Chris Darill. Ni plus, ni moins. On a tenté de lui trouver des défauts. Mais tout est magnifique dans cette aventure. L’histoire est somptueuse, avec une fin qu’on n’attend pas. Le gameplay est maîtrisé jusqu’au moindre petit pas de danse. Les références sont nombreuses et arrivent à nous faire retomber en enfance. Et bien sûr, la direction artistique est grandiose. Le tout mélangé nous permet d’avoir entre les mains un petit chef d'œuvre qu’on a envie de découvrir et de redécouvrir, encore et encore. Une très belle surprise qui mérite sa place dans les jeux à faire pour Halloween.