[Test][PlayStation 5] God of War: Ragnarök
- Couple of Gamer

- 23 nov. 2022
- 7 min de lecture

4 ans après la sortie sur PlayStation 4 de God of War. Kratos et Atreus font enfin leur grand retour, dans le tant attendu God of War: Ragnarök, la suite directe du premier opus. Disponible depuis le 9 novembre, ce nouvel opus nous plonge encore plus dans la mythologie nordique, avec, au programme, de nouveaux dieux Nordiques. Ainsi que tous les personnages, ou presque, du premier opus. Mais cette fois-ci, God of War: Ragnarök est optimisé PlayStation 5. Du moins, c'est ce qu'on aurait pu croire. Surtout après la sublime sortie de God of War sur PC. Mais est ce un défaut qui rend l'aventure moins agréable ? Pour le savoir, voici notre test.
Trailer du jeu
Kratos n'a jamais Thor !
God of War: Ragnarök est la toute nouvelle aventure de Kratos, le célèbre dieu de la guerre, qui fait suite au premier opus. Cette nouvelle aventure débute en pleine action, avec Kratos et son fils, poursuivi par Freya, suite aux événements du précédent opus. L'histoire se déroule en plein Fimbulvetr, l’hiver qui précède le Ragnarök. Kratos et Atreus, chassés par les dieux Nordiques, vont tout faire pour parcourir les 9e royaumes, afin d'en apprendre plus sur le Ragnarök. Mais surtout, comprendre les récits, dévoilés à la fin de God of War.
Comme dans God of War, on va donc parcourir les 9 royaumes, afin d'y accomplir différentes quêtes. Le jeu propose une trame scénaristique assez similaire à God of War. L'histoire est donc composée de plusieurs chapitres, appelés "La voie", qui nous mèneront vers notre destinée ultime. Au total, God of War: Ragnarök proposera 17 quêtes principales, qui nous feront découvrir des royaumes déjà connus. Ainsi que quelques nouveaux. Svartalfheim. Alfheim. Vanaheim. Midgard. Helheim. Niflheim. Muspellheim. Et pour finir, Jötunheim. Ils seront tous au rendez-vous, pour le plus grand bonheur des fans de mythologies nordiques. Le jeu proposera aussi quelques quêtes secondaires, données par Brok et Sindri. Mais aussi d'autres personnages que l'on rencontrera lors de notre voyage.
Pour venir à bout de l'histoire principale, sans se soucier des corbeaux d'Odin, des poèmes, des combats facultatifs, et autres quêtes secondaires, il faudra compter une bonne trentaine d'heures. Cette durée de vie sera plus ou moins longue, selon notre envie d'explorer les 9 royaumes, de fond en comble.

Tel père, tel fils ?
Comme dans le premier opus, tout au long de notre aventure, on va être accompagné d'Atreus, le fils de Kratos. Un personnage qui prendra de l'ampleur, au fur et à mesure de l'histoire. Car avec les épreuves qu'il a dû surmonter lors de l'épisode précédent, Atreus a dû se renforcer. Et contrairement à Kratos, le jeune guerrier va tout faire pour comprendre qui il est vraiment. Lui donnant une importance capitale. Une importance qui va même nous permettre de le jouer lors de certains chapitres. Bien sûr, ce n'est pas Kratos. Et il se battra toujours avec son arc. Mais il montrera une certaine force en lui, qu'on n'aurait jamais pu imaginer lors du premier opus. Et lors de ses balades sans son père, il ouvrira des coffres avec sa propre force. Plus tard, il dévoilera aussi une force cachée en lui. Mais on n'en dira pas plus.
Pendant notre voyage, on va retrouver les dialogues interminables entre les deux. Ainsi que les nombreuses histoires de Mimir. Pour cette nouvelle aventure, Kratos et Atreus mettront le même caractère. Et beaucoup de conversations entre les deux tourneront en rond. Une suite logique, après avoir eu le droit à des échanges très paternels lors de God of War. D'ailleurs, certaines scènes de ce tout nouvel opus seront bien plus profondes et fortes. Offrant à l'histoire un côté bien plus mature.

Un voyage à travers les 9 royaumes !
Comme dans God of War, on va parcourir les 9 Royaumes de la mythologie Nordique, pour y accomplir différentes quêtes. Chaque Royaume va nous offrir un nouvel écosystème, propre à la mythologie Nordique. Chacune de ces zones aura le droit à ses ennemis, ses énigmes, ses coffres, et son univers. En gros, rien de bien différent par rapport au premier opus. Même notre retour dans certaines zones du premier opus, vont nous paraître bien trop familière. Heureusement, les nouveaux mondes à explorer, vont nous en mettre plein la vue. Et on prendra plaisir à les explorer.
Pendant notre exploration des 9 Royaumes, on va devoir accomplir certaines quêtes. Tout d'abord, la quête principale. Puis les quêtes secondaires. Ces dernières ne sont pas bien difficiles. Car la plupart du temps, on doit simplement récupérer certains objets pour les nains, ou tuer quelques ennemis. Mais l'aventure ne s'arrêtera pas là. Car pendant notre voyage, on va aussi devoir trouver des artefacts, des corbeaux d'Odin, des inscriptions runiques, des lindworms, des recettes, ou encore, affronter 12 Berserkers.

Des lames et une hache !
Lors de ce voyage, on va rencontrer de nombreux ennemis. Pour les vaincre, Kratos va devoir utiliser Léviathan, la hache de sa femme, et un bouclier. Mais aussi, ses lames du chaos. Il devra aussi donner des ordres à son fils, pour qu'il plante quelques flèches bien placées sur les ennemis. L'introduction des lames du chaos va apporter beaucoup au gameplay du jeu. Car, contrairement à God of War, où on avait qu'une hache pour combattre. God of War: Ragnarök proposera deux armes, qui seront complémentaires. La hache permettra toujours de geler les ennemis, ou les mécanismes lors des énigmes. Tandis que les lames du chaos vont nous permettre tout le contraire, c'est-à-dire, brûler les ennemis, et mettre le feu à quelques ronces ou flambeaux.
Cette double utilisation d'amers ne changera rien au système de combat assez simple de God of War. On aura les attaques rapides et légères, et lentes et lourdes avec la hache ou les lames. Sans oublier les esquives et la parade. Il faudra juste bien faire attention aux ennemis, pour savoir quelle arme choisir pour les combattre. Au fur et à mesure des combats et des quêtes, on va accumuler de l’expérience et de l'argent. Des ressources primordiales pour faire évoluer l’équipement de Kratos, mais aussi celui d'Atreus.

Comme dans God of War, l’expérience va servir à faire évoluer les différentes techniques de combat. La hache, le bouclier, les lames et les attaques d'Atreus. Pour débloquer les techniques, il faudra un certain niveau. Pour cela, il va falloir changer ou faire évoluer son équipement. Plus on va monter de niveau, plus on va débloquer de nouvelles techniques.
Pour faire évoluer son équipement, on va devoir dépenser l'argent récolté pendant notre aventure. Depuis la boutique des nains, on va pouvoir acheter, améliorer, ou même fabriquer de l'équipement. Bien sûr, l'argent ne suffira pas toujours. Pour certains équipements, il faudra aussi quelques ressources rares. Ces dernières se trouveront dans des lieux que seuls les nains connaissent. Certains équipements pourront être enchantés par des runes, qui vont augmenter certaines stats de nos héros.
Lors des combats, notre rage de Spartiate sera au rendez-vous, afin de terrasser les ennemis. Cette dernière se déclenchera une fois la jauge pleine. Elle se remplira assez rapidement lors des combats, ou en ramassant les sphères de rage. Côté combat, mis à part l'arrivée des lames du chaos, God of War: Ragnarök ne propose que très peu d'évolution. Mais ce n'est pas ce qui dérange le plus.

Le gros raté ?
Après nous avoir mis une très grosse claque sur PC, on s'attendait à une version PlayStation 5 de God of War: Ragnarök, aussi sublime, ou presque. Et même si le jeu nous offre un voyage de qualité à travers les 9 royaumes. On est très loin de revivre la claque du début d'année. Pourtant, le jeu s'annonçait magnifique. À dire vrai, il l'est. Les lieux sont somptueux. On en prend plein les yeux quand on voyage dans un Midgard gelé, ou le désert gelé d'Alfheim. Le Fimbulvetr a transformé les 9 royaumes, en des lieux somptueux. Même si certains de ces lieux ne sont pas touchés par l'hiver du Fimbulvetr.
Mais les décors ne font malheureusement pas tout. Et dans God of War: Ragnarök, ce sont les petits détails qui font souvent tâche. À de nombreuses reprises, on va avoir le droit à des textures pixélisées et lisses, dignes d'une version PlayStation 4. Et encore, on est gentil. Car parfois, c'est du niveau PlayStation 3. Au point qu'Atreus n'a même plus de cicatrice sur son visage. Et se retrouve avec une tête tellement parfaite, sans bouton, sans rien, qu'on a l'impression de faire un bond dans le passé. Sans oublier les nombreux bugs de collision. Et le manque d'effets quand on marche sur la neige, ou quand il y a du vent. Pourtant, le premier opus n'avait pas ces imperfections.

L'autre gros défaut du jeu, c'est l'absence totale de retour haptique, et de l'utilisation des gâchettes adaptatives. Bon, pour le coup, il y a sûrement un gros bug sur notre version. Car même après la mise à jour dédiée à ces problèmes, on n'avait toujours pas de retour haptique. En gros, la DualSense ne servait pas à grand-chose. On avait l'impression de jouer à God of War sur PlayStation 4. On a même essayé plusieurs manettes. Mais rien à faire. Donc, on a un peu laissé tomber. Car même PlayStation n'avait pas l'intention de nous donner une solution à ce problème.
Mis à part ces problèmes, God of War: Ragnarök reste un très bon jeu, avec des doublages toujours aussi parfaits. Un OST qui nous fait passer par toutes les émotions. Et surtout, une histoire bouleversante, qui joue, une fois de plus avec nos nerfs.

Un nouveau dieu !
Pour conclure, difficile de se replonger dans God of War: Ragnarök, après la claque que nous avait mis la version PC. Entre les deux versions, c'est le jour et la nuit. Mais comme toujours, on ne peut pas vraiment comparer deux jeux différents, sur deux plateformes différentes. Mis à part ça, God of War: Ragnarök reste un bijou signé Santa Monica Studio. Certes, il y a très peu de nouveautés par rapport au premier opus. L'histoire est longue à démarrer. Et certains passages sont des copier/coller de God of War. Mais ça reste une très bonne histoire à découvrir, en compagnie de Kratos et son fils, avec un dénouement qu'on n'aurait pas imaginé en 2018.








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