[Test][PlayStation 5] Gears of War Reloaded

Disponible le 26 août sur Xbox Series, PlayStation et PC, ainsi que dans le Xbox Game Pass, Gears of War: Reloaded est une version remasterisée sous Unreal Engine du célèbre jeu d’Epic Games, développé par The Coalition et édité par Xbox Game Studios. Dans ce dernier, on va rejoindre la célèbre CGU en compagnie de Marcus Fenix, afin de sauver la planète des Locustes et des Krylls. Et après un combat acharné et d'innombrables morts, il est temps pour nous de poser les armes et de dévoiler notre avis sur le remaster de ce grand classique de la Xbox.

Trailer du jeu 

Clé fournie par Xbox dans le cadre d'une review

Condamné à sauver la planète !

Sorti la toute première fois en 2006 sur Xbox 360, Gears of War est un TPS qui suit l’histoire de Marcus Fenix, fils du scientifique militaire Adam Fenix, qui, après une condamnation de 40 ans de prison pour désobéissance, va se retrouver à la tête de l’escouade Delta afin de partir à la recherche des nids de Locustes, et les détruire. Gears of War: Reloaded reprend la même trame que le jeu d’origine. Pendant 5 actes composés de plusieurs chapitres liés, on va simplement devoir progresser avec les escouades Delta et Alpha, afin de venir à bout des nombreux Locustes et se frayer un chemin jusqu’au nid principal.

L’aventure sera assez linéaire. Sans aucun répit, on va enchaîner les combats contre les Locustes avec diverses armes. Loin de la modernité de nos jeux actuels, Gears of War: Reloaded ne va proposer aucune amélioration d’armes ou autres. Les seuls coffres que l’on trouvera sur notre route serviront à nous ravitailler en munitions. Parfois, on aura le droit à quelques séquences à bord d’un camion où l’on devra simplement avancer tout en utilisant la tourelle UV pour vaincre les Krylls. D’autres fois, pendant de rares moments de répit, on pourra explorer les zones à la recherche de plaques militaires. Il y en aura 33 à retrouver.

Comme pour les autres jeux de la franchise, Gears of War: Reloaded est surtout un défouloir où l’on va passer beaucoup plus de temps à tuer des locustes avec diverses armes qu'à faire du tourisme dans les différentes zones de l’aventure. Parfois, on devra choisir un chemin entre la gauche et la droite. Mais quelle que soit notre décision, l’histoire sera la même. On pourra aussi donner quelques ordres à nos coéquipiers ou les sauver lorsqu’ils seront au sol. Mais Gears of War: Reloaded était un simple remaster du premier opus, il ne faudra pas s'attendre à un gameplay poussé. 

Pour venir à bout de l’histoire principale en mode normal, et en mourant plus d’une centaine de fois, il faudra une bonne dizaine d’heures. Mais c’est le prix à payer quand on n’a plus l’habitude de jouer à des shooters avec une manette. Les autres joueurs, maîtrisant un peu mieux la manette, pourront y passer moins de temps. Sachant que l’histoire s'enchaîne souvent très rapidement.

La renaissance du multijoueur !

Bien sûr, en plus de la campagne principale, Gears of War: Reloaded va proposer divers modes multijoueurs via le mode Bataille, afin de profiter au maximum de ce remaster. Dans ce mode, on va retrouver 3 styles de parties. Normale, privée et classée. Dans le mode Partie normale, 7 modes de jeu vont nous attendre comme le mode Match à mort en équipe, éclair, roi de la colline, en plein dans le mille, zone de guerre, exécution au Destructor et assassinat. Dans le mode Partie classée, on retrouvera seulement Exécution et Exécution au Destructor. Et pour finir, dans le mode Partie privée, on aura tous les modes déjà cités, plus un autre mode, Annexion. Bien sûr, on pourra aussi profiter de la campagne complète en coopération ou en écran partagé si on le souhaite. 

Une remasterisation utile ?

Gears of War: Reloaded s’offre un petit lifting grâce à cette remasterisation sous Unreal Engine. C’est propre et très proche de la version qu’on a eue en HD il y a quelques années. Le jeu est fluide, avec un doublage français de qualité. Et on prend beaucoup de plaisir à revivre certaines séquences de l’époque qui nous avaient touchées. Certes, le jeu n’est pas parfait, il y a quelques soucis techniques avec de nombreux objets du décor qui restent collés à notre héros tels des aimants. Mais rien de bien méchant. Même si ça peut faire tâche par moments.

Mais ce qu’on apprécie vraiment dans cette version remasterisée sur PlayStation 5, c’est la prise en charge complète des fonctionnalités de la DualSense. Nos appels radio passent directement par le haut-parleur. On a le droit à de très bons retours haptiques. Et les gâchettes adaptatives sont très bien dosées. Ce qui rend les séquences de shoot vraiment agréables. Mais le plus appréciable dans cette prise en charge, c’est d’avoir le bruit de la tronçonneuse qui sort de la manette. Rien que pour ça, on enchaîne les kills au Lanzor. L’autre avantage de profiter de Gears of War sur PlayStation 5, c’est de lancer le jeu sur sa PlayStation Portal, et de profiter des différentes fonctionnalités de la console. 

Une version rechargée à bloc ?

Pour conclure, Gears of War: Reloaded est une très bonne remasterisation du grand classique d’Epic Games. La campagne est toujours aussi brutale avec quelques scènes toujours aussi douloureuses et intenses. Le mode bataille promet de nombreuses heures de jeu en ligne. Et la version PlayStation 5 a eu le droit à une attention particulière afin de rendre l'expérience plus immersive grâce à la DualSense. Certes, le jeu a encore quelques défauts. Mais ça reste un remaster intéressant pour ceux qui n’auraient pas eu la chance de découvrir ce grand classique de la Xbox 360.