[Test'1D][PlayStation 5] City Bus Manager

Disponible depuis le 15 mai sur PlayStation et Xbox, un an après sa sortie sur Steam, City Bus Manager est un jeu de gestion de transport en commun développé par PeDePe GbR et édité par Aerosoft GmbH, où l'on va devoir construire son propre dépôt de bus et créer nos propres itinéraires partout dans le monde. Un jeu complet et très ouvert, comprenant deux modes pour de nombreuses heures de gestion. Et après avoir pris le contrôle de notre ville et terminé les différents scénarios du jeu, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu

City Bus Manager est un jeu de gestion de transport en commun où l’on va devoir créer et gérer notre propre entreprise de bus. Un jeu nous permettant de créer un réseau où que l’on souhaite dans le monde grâce aux données OpenStreetMap réelles. Permettant ainsi d’avoir des itinéraires réels et de nombreux lieux notables, pour plus de réalisme lors de nos parties.

Le jeu de PeDePe GbR va proposer deux modes pour s’amuser. Le premier, le mode scénario. Dans ce mode, on va devoir gagner des médailles dans les 5 scénarios disponibles. 2 scénarios vont nous permettre de découvrir le jeu à travers la ville de notre choix. Et les 3 autres se dérouleront dans des villes imposées. Lors de ces scénarios, on va avoir un capital de départ plus que généreux. Ce qui nous permettra de bien démarrer, et de prendre plus facilement le jeu en main. Le tout premier scénario sera un parfait point de départ pour découvrir le jeu. Car, dans ce dernier, on aura le droit à un petit didacticiel de départ qui nous permettra d’en apprendre un peu plus sur la création de nos bureaux, la gestion du personnel, l’achat des bus, la création des itinéraires et bien d’autres.

Pour avancer dans un scénario, on va simplement devoir gagner des médailles. Chaque scénario va proposer 3 médailles. Une médaille de bronze, d’argent et d’or. Pour gagner une médaille, il faudra simplement accomplir les différents objectifs proposés. La plupart du temps, les objectifs bronze et argent seront assez simples. On devra créer des itinéraires, vendre des tickets et transporter des passagers. Les objectifs Or seront un peu plus difficiles, et parfois très longs.

En plus des scénarios, City Bus Manager va nous proposer un mode Jeu Libre. Dans ce dernier, on va pouvoir créer un réseau dans la ville de notre choix, sans aucune contrainte et sans objectifs. Enfin, presque. Car, selon le mode sélectionné, on va tout de même avoir quelques contraintes. En mode Bac-à-Sable, on sera totalement libre de faire ce que l’on souhaite, en sélectionnant même un capital de départ. En mode normal, on devra gérer notre réseau de la même manière que dans les scénarios, avec plus ou moins de difficulté selon la ville. Et en mode Expert, on aura le droit à des clients exigeants, très peu d’argent et un coût des recherches élevé. De quoi rendre la gestion un peu trop difficile pour prendre du plaisir.

Que ce soit lors d’un scénario ou en jeu libre, dans City Bus Manager, notre objectif sera de gérer notre réseau de bus. On commencera par créer un dépôt avec des places de parking, diverses structures pour nettoyer ou réparer nos bus, des bureaux pour notre personnel et un centre d’accueil pour la vente de tickets ou autres. Une fois que notre dépôt sera prêt à accueillir nos premiers bus ainsi que nos employés, on va devoir créer un premier itinéraire. Selon la ville, ce sera plus ou moins simple de gérer ces itinéraires. Le jeu va nous proposer divers arrêts réels sur la carte qui nous simplifieront un peu la vie. Du moins au début de l’aventure. Car, par la suite, en débloquant des trophées ou via des appels ou des messages, on va nous demander de créer des itinéraires spécifiques qui n’auront pas forcément de passage vers des arrêts de bus réels. Ce qui nous compliquera souvent la vie. Surtout que ces missions nous demanderont parfois de respecter des conditions, comme traverser des points d'intérêts ou s'arrêter à une gare ou à un ferry. Malheureusement, même si ces petites missions seront souvent très intéressantes, elles auront quelques soucis. Par exemple, dans notre belle ville de Rouen, on nous a demandé de faire un arrêt au ferry, alors qu’il n’y a aucun passage de ferry.

Une fois qu’on aura pris en main le jeu et qu’on gagnera quelques trophées, on devra commencer à améliorer nos services. Pour cela, on aura différentes recherches à faire nous permettant de débloquer de nouveaux bus, des améliorations pour ces derniers, de nouveaux équipements et bien d’autres. Mais les recherches vont surtout nous permettre d’agrandir notre carte. Tout au long d’une partie, on aura la possibilité d’effectuer 25 recherches d’améliorations cardinales. Nous permettant ainsi d’agrandir 25 fois cette carte. Bien sûr, plus la carte sera grande, plus il nous sera difficile de gérer notre réseau. Il faudra donc être prêts à créer de plus en plus de lignes et à améliorer notre flotte et notre personnel.

Comme dans de nombreux jeux de gestion, City Bus Manager va nous demander de gérer aussi la satisfaction de nos clients. Pour cela, on aura un tableau avec les points à améliorer comme la propreté, le temps d’attente, le wifi ou encore le prix des tickets. La plupart du temps, pour satisfaire nos clients, il suffira d’agrandir notre flotte ou de proposer de nouveaux itinéraires. Mais d’autres fois, on devra gagner des trophées pour débloquer certaines améliorations spécifiques, comme le wifi.

City Bus Manager est un jeu de gestion assez classique. On a le droit à un petit côté entreprise avec nos locaux que l’on va pouvoir créer et personnaliser. Et un côté gestion avec une carte grandeur nature qui va nous permettre d’apporter un peu de réalisme au jeu grâce aux données OpenStreetMap. Et ça fonctionne parfaitement bien. Malheureusement, sur PlayStation 5, ce n’est pas la meilleure plateforme pour profiter du jeu. Les textes sont trop petits. Et la prise en main à la manette est assez déconcertante. Et même si on a profité de la PS Portal pour y jouer, ça reste un jeu PC avant tout.

Pour conclure, City Bus Manager est un bon petit jeu de gestion à posséder. Mais pas sur n’importe quelle plateforme. Sur PlayStation 5, c’est loin d’être agréable. Les textes ne sont pas adaptés aux écrans. Et la prise en main à la manette n’est pas aussi intuitive qu’au clavier/souris. Bien sûr, si on n’a vraiment pas de PC, ça reste une bonne alternative pour découvrir ce petit jeu de gestion. Même si ça gâche un peu son potentiel.