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[Test][PlayStation 4] BALAN WONDERWORLD


Depuis le 26 mars, le mythique créateur de Nights ou encore Sonic, Yuji Naka, a ouvert sa pièce de théâtre, à travers le très coloré BALAN WONDERWORLD. Tous les projecteurs sont donc braqués sur lui, le temps d'un spectacle de son et lumière, avec plus de 80 costumes, à faire trembler les plus grands couturiers. Mais après une démo catastrophique pour de nombreux joueurs. Faut-il s'attendre à mieux de la pièce, dans son intégralité ? En tout cas, une chose est sûre, c'est que le dernier jeu de Square Enix va marquer les esprits des enfants, mais aussi des plus grands. Voici notre test.

A La Découverte de BALAN WONDERWORLD

Que le show commence !

BALAN WONDERWORLD est un jeu de plateformes qui nous transporte dans le théâtre de Balan. Sous le commandement de mystérieux Balan, Léo et Emma vont se retrouver transporter dans le monde imaginaire de Wonderworld, où différents personnages, à l'histoire bien particulière, sera matérialisée par ce que leur tienne vraiment à cœurs, transformant le monde de Wonderworld, en un gigantesque théâtre de 12 histoires diverses et variés. Et un ultime chapitre, qui fera office de boss final.


Pour progresser dans le Wonderworld, on va devoir s'envoler les différents chapitres que le jeu nous propose. Au nombre de 12, chaque chapitre propose un thème, une histoire, et son lot de costume. Ils sont tous composés de 2 actes et un boss. Et pour connaître le fin mot de l'histoire, il faudra terminer entièrement le chapitre. En gros, en entrant dans un monde, on y découvrir un univers, sans y connaître véritablement son histoire. C'est seulement après avoir affronté le boss, qu'on comprend ce qu'il s'est réellement passé. Et pourquoi le monde est matérialisé ainsi. Aucune histoire ne se ressemble. Certaines vont être tristes. D'autres, adorable. La seule chose commune à toutes ces histoires, c'est qu'elles nous proposeront aucune ligne de dialogue. Tout est visuel.

Pour pouvoir débloquer les mondes de BALAN WONDERWORLD, il faudra récupérer des statues de Balan, dispersées un peu partout dans les différents actes du jeu. Au total, il y a 7 à 9 statues par acte. Entre 7 et 8 se trouvent sur notre chemin, ou cachées dans des endroits parfois difficiles d'accès. Et au moins, une par acte se débloque en réussissant le "Perfect" à la bataille de Balan. Cette dernière est un "mini-jeu" d'ombre, où il faudra appuyer au bon moment sur la touche action, pour que la silhouette de Balan corresponde à son ombre. Si on fait que des "Fabuleux", on augmente de 200% nos diamants en notre possession, et on gagne une statue. Et 3 autres statues par Boss. Au total, il y a 228 statues à collectionner.


Malheureusement, pour débloquer toutes les statues d'un chapitre, ou même d'un acte, il faudra patienter. Car de nombreuses statues de balan ne pourront être récupérés, que si on possède un costume bien particulier. Il faudra donc visiter les autres mondes à la recherche d'un costume adéquat. Parfois, c'est assez évident. D'autres fois, il faut réfléchir par soi-même. Et trouver la meilleure des solutions.

Les statues de Balan ne sont pas toujours faciles à trouver. Et pour elles sont extrêmement importantes dans le jeu. Au début, on a que le 1er monde de déverrouillé. Pour accéder au monde 2 et 3. Il faut récupérer 8 statues. Une mission assez simple, qu'on accomplie sans trop de problèmes. Mais par la suite, ça se complique. Car après ça, il faudra 25 statues. Puis 50. 80. Et pour finir, 110. Heureusement, plus on avance dans BALAN WONDERWORLD, plus on débloque de costumes. Et plus ça devient simple d'en attraper certaines. Mais il faudra attendre les chapitres 7,8, 9, 10, 11 et 12 pour avoir les meilleurs costumes.


Pour terminer BALAN WONDERWORLD, il faut compter une dizaine d'heures, si on ne cherche pas à récupérer l'intégralité des statues. Et qu'on termine le jeu avec un seul héros. Du moins, pour un adulte. Car pour un enfant, il faudra un peu plus de temps.

Des costumes pour passer à l'acte

Dans BALAN WONDERWORLD, les costumes seront la base du gameplay. Dans chaque niveau, il y a entre 5 et 6 costumes par chapitre. Plus quelques costumes bonus supplémentaires. Au total, il y aura 81 costumes à posséder. Aucun costume n'est identique. Chacun propose sa propre action, qui servira au moins une fois dans l'un des douze chapitres, pour débloquer une statue de Balan.


Parmi ces costumes, on a le droit à quelques petites merveilles, comme l'Helifleur, qui va permettre de planer, grâce à sa petite hélice. L'un des costumes qu'on utilisera le plus souvent, pour récupérer des statues parfois difficile à récupérer. Minirouage est aussi un costume très important. Car c'est l'un des seuls qui débloquera des passages, via un mécanisme de rouage. On a aussi quelques petites pépites, comme Locorail, qui va permettre de faire apparaître des rails, utilisables pour se déplacer.

Avec plus de 80 costumes à débloquer, on trouvera le combo idéal pour refaire les différents actes, et récupérer les statues manquantes. Entre le vol, le double saut, ralentir le temps, faire des dash, des explosions, nager, monter sur des toiles d'araignées. C'est autant d'action que de costume que nous propose BALAN WONDERWORLD.


Malheureusement, il y a un gros défaut. Pendant un acte, on peut seulement posséder que 3 costumes. Tous les autres costumes récoltés pendant l'acte iront dans notre inventaire, et seront utilisables plus tard. On pourrait croire que c'est une bonne idée. On accumule quelques costumes intéressants, pour se préparer à attaquer les anciens actes. Mais si on meurt, on va perdre le costume. Et si on n'en possède pas un autre, il faudra retourner dans le niveau, pour en récupérer un nouveau. Et parfois, c'est un cercle sans fin. On aurait préféré avoir accès à tous les costumes de façon illimitée, une fois le chapitre terminé. Ca aurait grandement aidé dans notre quête. Le fait de devoir toujours récupérer des costumes à droite et à gauche, et une très grosse perte de temps.


Pendant l'aventure, des costumes éphémères pourront être débloqués. Ces derniers serviront à lancer des mini-jeux, comme le golf, le foot ou encore le baseball. Les mini-jeux rapporteront des cristaux supplémentaires. Et une fois terminé, le costume disparaîtra.

Tim entre en scène !

Pendant toute l'aventure, on fera la rencontre de petites boules de poils. Ce sont les Tims du Wonderworld. Ces petites peluches ne servent pas énormément. Parfois, elles nous aideront pendant un niveau, pour récupérer des œufs de Tim ou des clés, ou pour passer dans des chemins difficiles d'accès pour un humain.


Même si les Tims ont l'air inutiles au premier abord, ils auront une infime importance pendant l'aventure. Car, tous les Tims sauvés se retrouveront réunis sur l'île des Tims, l'île de départ de tous les mondes. Au début, cette île ne ressemblera à rien. Pour la faire évoluer, et faire évoluer les Tims par la même occasion, il faudra mettre les cristaux récupérés lors des actes, dans les champs de fleurs, correspondant à la couleur du cristal. Un Tim qui manque, c'est un Tim qui grandit. Et plus les Tims sont grands, plus ils sont productifs. Ce qui permettra de faire évoluer l'île. Et surtout, ce qui permettra de réparer l'horloge centrale. Mais on n'en dira pas plus à son sujet.

Une coop mise en pièce !

Normalement, BALAN WONDERWORLD est un jeu pour enfants, dont l'âge ne dépasse pas 10 ans. Et on le ressent chaque seconde, avec toute la magie qu'il dégage, et toute la simplicité qu'il offre. Certes, dans BALAN WONDERWORLD, il n'y a qu'une seule touche, pour effectuer une action. Et chaque touche d'une manette, effectuera cette action. On ne peut pas faire plus simple comme gameplay. Et quand un enfant de 6 ans à la manette entre les mains, ça fonctionne. Il n'y a pas plus simple. Mais parfois, il lui faudra l'aide d'un parent pour réussir certains niveaux, un peu plus compliqué.

C'est là que le mode deux joueurs entre en scène. Ici, pas d'écran partagé. Pour jouer à deux, il faudra obligatoirement se suivre, où se coller à l'autre joueur, et effectuer les actions à sa place. La première option est quasiment impossible. Car, le fait que l'écran ne soit pas séparé, on doit réussir à rester côte à côte. Malheureusement, la camera n'est pas de cet avis. Et nous le fait bien comprendre. Ce qui rend difficile la double exploration. Il nous reste que l'option deux, qui est bien pensée. Mais pas finalisée. Car en ayant la possibilité de se coller au joueur 1, et d'effectuer ses actions à sa place, on peut vraiment servir d'aide, pour un enfant un peu plus jeune. Il n'arrive pas à attraper une statue. Pas de panique, on s'accroche, et on fait l'action à sa place, sans s'échanger la manette. Pourquoi pas. Malheureusement, cette option a un petit souci. Certains costumes ne fonctionnent pas très bien quand deux joueurs sont accrochés. On prend l'exemple de l'araignée. On va pouvoir monter à deux sur la toile. Mais il sera impossible de sauter. Ce qui pose problème. Il y a de nombreux autres exemples de ce genre, qui montrent l'inutilité de ce système de coop. C'est dommage, car dans l'idée, c'était bien pensé. Mais une manette pour deux, c'est tout aussi bien.

Une pièce aux mille et une couleur !

On peut reprocher beaucoup de choses à BALAN WONDERWORLD. Mais ce qu'on ne lui retirera pas, c'est toute cette explosion de couleur à travers les 12 mondes. Le jeu est magnifique. Que ce soient les costumes, les univers, ou encore, les Tims. Il y a une certaine magie qui se dégage du jeu. Et à travers les yeux d'un enfant, c'est de la beauté à l'état pure. BALAN WONDERWORLD, c'est un voyage onirique, qui n'a pas besoin de texte pour nous raconter une histoire. Et même si quelques fois, c'est très sombre. Le jeu réussit à nous toucher à sa manière. De plus, on a le droit à un OST fabuleux, qui s'écoute sans modération.

Malheureusement, pour apprécier cette magnifique pièce de théâtre, il faut la voir à travers des yeux d'enfants, et ne pas s'arrêter à son gameplay simpliste. Le jeu n'est peut-être pas parfait. Mais il est loin d'être si mauvais que ça, bien au contraire. On a adoré parcourir les différents mondes, pour y découvrir les histoires de chaque personnage. Parfois, on a ri. D'autres fois, on a été ému. BALAN WONDERWORLD a su nous faire passer par toutes les émotions. Il nous a même fait ragequit contre certains boss. Et même si de nombreux petits défauts ont failli avoir raison de nous. Pour la beauté de la pièce, on n'a jamais quitté le Wonderworld.

Levé de rideau !

Pour conclure, même si BALAN WONDERWORLD n'est pas le jeu de l'année. Il n'est pas non plus le pire qu'on est pu jouer à ce jour. Au contraire, BALAN WONDERWORLD, c'est un conte onirique, qu'on a le plaisir de découvrir chapitre après chapitre. Certes, on n'a qu'une seule touche action, et le jeu est simple pour un adulte. Mais pour comprendre la magie qui se dégage du jeu, il faut y jouer. Certains n'apprécieront peut-être pas. Mais d'autres verront en BALAN WONDERWORLD, une sublime petite pièce de théâtre, à l'histoire aussi intéressante qu'intrigante.


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