[Test][PC] Anno 117: Pax Romana

Disponible depuis le 12 novembre sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, Anno 117: Pax Romana est le dernier opus de la célèbre franchise Anno d’Ubisoft. Dans ce dernier, on va devoir prendre en main le destin de l'Empire romain, afin de bâtir une nouvelle cité dans les contrées celtiques d’Albion. Et après avoir construit un empire à travers le bayou, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur ce nouvel opus.

Trailer du jeu

Le destin de Markus et Martia !

Anno 117: Pax Romana est un city builder qui se déroule en 117 après J.-C., au sommet de la puissance de l’Empire romain, alors que la Pax Romana garantit une paix relative fondée sur l’ordre, l’administration et la domination impériale, on va devoir prendre le contrôle d’un gouverneur chargé de développer et maintenir des provinces stratégiques de Latium, cœur politique et culturel de Rome, et Albion, territoire éloigné aux traditions locales fortes et parfois hostiles à l’autorité romaine, avec pour mission d’assurer prospérité économique, stabilité sociale et loyauté envers Rome.

Pour mener à bien cette campagne de paix et de prospérité à Latium et Albion, Anno 117: Pax Romana va nous proposer 2 modes de jeu. Le premier, le mode campagne. Dans ce dernier, on va devoir incarner Markus ou Martia, les gouverneurs de l’empire, afin de gérer une cité, et maintenir la Pax Romana à Latium, tout en évitant l’escalade en créant une nouvelle cité prospère sur les terres celtes d’Albion.

Ce mode campagne va se dérouler en 2 actes composés de plusieurs chapitres. Lors de ces actes, on va devoir accomplir diverses missions afin de maintenir la paix. Le premier acte va se dérouler en Latium. En tant que gouverneur de l’empire, on va devoir construire une cité, faire des choix politiques, gérer le moral de nos citoyens ou encore gérer notre économie en faisant quelques échanges avec les autres cités de Latium. Ce premier acte va nous apprendre les bases du jeu avec les habitants de Latium. On va aussi apprendre à faire des échanges en bateau, ou encore, effectuer quelques missions.

Le second acte de cette campagne va se dérouler à Albion. Dès le début de l’acte, on va devoir reprendre à zéro en construisant une toute nouvelle cité autour d’un grand marais. Dans l’ensemble, on va reprendre les bases de la construction, mais avec de nouvelles habitants, ainsi que de nouveaux bâtiments dédiés aux maris. Cet acte va aussi nous permettre d’en apprendre plus sur les combats. On va donc devoir construire une armée, ainsi que quelques bateaux militaires.

Pour venir à bout de la campagne principale, il faudra un peu moins de 6 heures. Mais une fois qu’on en aura terminé avec Markus ou Martia, on pourra se plonger dans le second mode du jeu, le mode libre. Dans ce mode, on sera libre de choisir notre gouverneur parmi plusieurs personnages que l’on aura débloqué au cours de la campagne. On aura aussi la possibilité de modifier les règles, changer la taille de la carte ou encore modifier la difficulté. Lors de ce mode, même s’il n’y aura pas de missions principales comme le mode campagne, il y aura tout de même quelques objectifs à accomplir.

Paix ou guerre !

Que ce soit le mode campagne ou le mode libre, les règles d’Anno 117: Pax Romana seront les mêmes. Il faudra construire sa cité, la développer, créer une armée, faire des choix politiques, et essayer de maintenir la paix. Même si les bâtiments seront très différents entre la cité de Latium et celle d’Albion, les bases seront les mêmes. Comme toujours, on devra créer des bâtiments principaux comme des scieries, des mines, des champs, qui contribueront à la récolte de ressources. Ces ressources serviront à créer de nouvelles ressources qui nous permettront de créer de nouveaux bâtiments. Plus notre cité va se développer, plus de nouveaux habitants, de classes sociales très différentes, viendront s’installer dans notre cité. Nous ouvrant la voie vers de nouveaux bâtiments.

La main-d'œuvre sera très importante dans Anno 117: Pax Romana. Car c’est grâce à elle que l’on pourra développer plus facilement notre cité. Il faudra donc installer un maximum d’habitations. Bien sûr, il faudra aussi prendre soin de nos habitants en ajoutant quelques bâtiments importants qui permettront de maintenir leur bonheur comme des temples, des forums et d’autres infrastructures de l’époque. Il faudra aussi mettre de côté certains bâtiments, afin de ne pas déranger nos habitants. Comme souvent avec les city builder, les emplacements joueront un rôle stratégique.

Très rapidement, durant notre aventure, on va pouvoir débloquer les infrastructures militaires. Nous permettant ainsi de créer notre armée. Il y aura les casernes et autres bâtiments militaires, ainsi que les différents bâtiments qui nous permettront de partir en guerre. Bien sûr, en mode libre, on ne sera pas obligé de se créer une armée pour conquérir le monde, selon nos règles. Mais lors de la campagne, la guerre contre les celtes sera mise en avant. Nous obligeant à créer des soldats et autres.

En plus de nos infrastructures, on devra aussi faire des recherches afin de débloquer de nouveaux bâtiments ou améliorations. Ces recherches seront divisées en 3 branches. Économique, militaire et civique. Pour chaque branche, on va avoir plus d’une cinquantaine de recherches à effectuer. Progresser dans certaines branches va nous permettre de débloquer de nouvelles fonctionnalités comme le recrutement de spécialistes dans notre cité, les croyances divines ou encore, les routes commerciales.

Dans l’ensemble, Anno 117: Pax Romana ne se démarquera pas vraiment par rapport aux autres jeux du même genre. Mais ses nombreuses infrastructures vont nous permettre de créer de somptueuses citées romaines, avec d’immenses aqueducs, des amphithéâtres ou de belles arènes.

Les somptueuses terres d’Albion !

Sur PC, Anno 117: Pax Romana est vraiment un très beau city builder. La direction artistique est magnifique, et toujours très détaillée en fonction de l’avancée de notre cité, que ce soit en Latium ou à Albion. Les musiques sont apaisantes, et collent parfaitement à l’aventure. Et le doublage français est très immersif. Ce qui apporte une petite touche de charme supplémentaire à l’histoire, qu’on prend plaisir à découvrir, chapitre après chapitre. Malheureusement, le jeu a un petit souci de taille, qui n’est pas dérangeant, mais qui peut gêner dans certains cas. En effectuant des captures d’écran, on a le droit à une aberration chromatique nous empêchant totalement de voir le screen. Et ce souci apparaît sur n’importe quel PC. Certes, pour un joueur qui ne prend pas de screen, ce n’est pas bien grave. Mais pour les autres, c’est un problème majeur. Et même après un mois, le souci est toujours présent.

Un destin tout tracé !

Pour conclure, Anno 117: Pax Romana est un très bon city builder. Les bâtiments sont nombreux. Les deux zones permettent d’avoir un certain dépaysement, tout en cassant un peu le côté répétitif que l’on voit souvent dans les city builder. L’histoire est intéressante, avec quelques rebondissements. Et la difficulté est bien dosée. Ce qui nous permet de vraiment prendre du plaisir, même après de nombreuses heures.