[Test][Nintendo Switch 2] Yakuza Kiwami
- Couple of Gamer

- 12 nov.
- 4 min de lecture

Disponible le 13 novembre sur Nintendo Switch 2, Yakuza Kiwami est le second portage de la série Yakuza à faire son arrivée sur la nouvelle console portable de Nintendo. Développé par RGG Studio et édité par SEGA, cet opus poursuit les aventures du célèbre Dragon de Dojima durant les années 2000, alors qu’un nouveau conflit éclate en plein cœur de Kamurochō. Et après avoir retrouvé notre cher Kazuma Kiryu, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur cette version Nintendo Switch 2 plus que parfaite.
Trailer du jeu
10 ans pour changer !
Yakuza Kiwami nous plonge 10 ans après les événements de 1985. Notre bon vieux Dragon de Dojima a gravi les échelons dans l’échelle des clans, et il est de plus en plus respecté. Mais malheureusement, il fallait bien qu'un événement l'atteigne, l'obligeant une nouvelle fois à s'en sortir en sortant les poings.
Après avoir été arrêté pour un meurtre qu'il n'a pas commis, et surtout pour protéger son ami d'enfance Nishiki, il se retrouve 10 ans derrière les barreaux. Et par la même occasion, il est expulsé de sa famille de Yakuza. Une fois sa peine purgée, notre cher Kazuma Kiryu se retrouve en 2005, dans un monde qui a bien changé, comme son ami Nishiki.
Même si le jeu est sorti, il y a bien longtemps en France sur Playstation 4, c'est toujours un plaisir de découvrir ce scénario toujours aussi bien écrit, digne d'un vrai film. Comme à chaque fois avec les jeux de la franchise, on vit le jeu de l'intérieur. Car malgré une certaine liberté, et quelques combats intenses, Yakuza Kiwami, comme les autres opus, est avant tout un chef-d'œuvre narratif. Le jeu comporte 13 chapitres, avec un dénouement final toujours aussi incroyable et renversant. Tout au long des nombreux chapitres de l'histoire, on va devoir enchaîner les combats et les séquences narratives, afin d’en apprendre plus sur les événements qui nous ont menés en prison. Et bien sûr, comme toujours, on va aussi avoir le droit à de nombreuses quêtes secondaires toujours aussi sympathiques à découvrir.
Pour venir à bout de cette aventure, il faudra compter une bonne vingtaine d’heures de jeu. Bien sûr, si on souhaite uniquement se concentrer sur la quête principale, on pourra terminer ce chapitre de la vie de Kiryu en un peu moins de 15 heures. Mais comme souvent avec les jeux de la franchise, il est impossible de se plonger dans l’histoire, sans s’occuper des nombreuses petites activités secondaires de la ville.
Welcome to Kamurocho!
Yakuza Kiwami est un jeu qui propose une multitude de quêtes annexes et d’activités secondaires. En plus de pouvoir profiter, une fois de plus, des salles d'arcade SEGA, on aura la possibilité de faire quelques courses de voitures électriques, avec la création de notre propre petite voiture électrique. On pourra aussi taper quelques balles au Baseball, faire un tour dans un bar à hôtesses, faire une partie de bowling, de fléchettes, de billard, et bien sûr, l'activité préférée des Japonais, le karaoké. On y rajoute cette fois-ci, un Shifumi revisité, avec des femmes déguisées en insecte, qui font des prises de catch, selon les cartes sélectionnées. Sans oublier les UFO Catcher, le casino et ses différents mini-jeux et les différentes boutiques, restaurants et clés cachées ouvrant des casiers dans la ville.
Comme pour les autres opus, les quêtes annexes seront disponibles un peu partout dans les rues du jeu. Un peu de combat, un peu de recherche, ou de simples dialogues, chaque quête sera différente. Au total, on aura 78 quêtes secondaires à trouver et à terminer.
Un nouvel entraînement !
Yakuza Kiwami reprend le même système de combat que Yakuza 0 avec 4 styles de combattant. Rapide, Bagarreur, Bestial et Dragon de Dojima. Les techniques des 3 premiers styles se débloqueront en utilisant nos CP durement gagnés après chaque combat, en terminant diverses quêtes ou autres. Ces techniques permettront d'augmenter notre santé, ou notre boost, nous rendant encore plus puissant au fur et à mesure de notre progression.
En ce qui concerne le style Dragon, il faudra monter son rang de combat avec Majima pour pouvoir utiliser nos CP dans cette technique. Pour monter son rang Majima, il faudra le combattre pendant nos promenades dans les rues de Kamurocho. Il apparaîtra par surprise, lançant un combat avec de nouvelles techniques puissantes qu’il faudra contrer. Plus on va se battre, plus on va augmenter notre rang Majima. Mais Majima ne sera pas le seul qui nous permettra de débloquer nos techniques du Dragon. Il faudra aussi en apprendre plus auprès de Komaki.
Bien sûr, en plus de nos techniques, on devra aussi penser à s’équiper de différentes armes ou armures, afin d’améliorer nos stats. Elles ne seront pas forcément obligatoires. Mais lors de certains combats, elles resteront indisponibles. Sauf si on a fait le plein de nourriture ou autres.
Le Dragon de Dojima sous son meilleur jour ?
Le jeu reprend les graphismes de la version sortie en 2019 sur PC. Et le rendu en mode portable est vraiment magnifique. Certes, le jeu ne date pas d’hier. Mais ça reste un magnifique jeu qui tourne parfaitement bien sur la console de Nintendo. Les combats sont fluides, et les chargements très rapides. Et durant notre aventure, on a rencontré aucun souci, comme pour le précédent opus sorti quelques mois auparavant. De plus, comme pour Yakuza 0 Director's Cut, ce portage nous offre les traductions françaises. De quoi pouvoir continuer notre aventure en compagnie de notre dragon préféré, sans se soucier de la langue.
Le seul reproche que l’on peut faire à ce portage, comme pour Yakuza 0 Director's Cut, c’est l’autonomie de la batterie en mode portable. En ajustant la luminosité, on ne dépasse pas les 2h -2h30 de jeu. Ce qui est assez court. Heureusement, on peut toujours profiter de l’aventure sur la TV.
Un dragon qui tape fort!
Pour conclure, ce second portage de Yakuza sur la Nintendo Switch 2 est clairement une réussite. C'est avec bonheur qu'on poursuit l'aventure du Dragon de Dojima de la meilleure des façons, et en Français. Ce qui fait toute la différence. Et pour ceux qui n’auraient pas encore sauté le pas à cause de la barrière de la langue, il n’y a vraiment plus aucune excuse.








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