Disponible le 10 février sur Steam. Mystic Gate est le nouveau jeu, développé et édité par Zoo Corporation, le studio connu pour la fameuse franchise Pretty Girl. Ce nouveau jeu, loin de mettre en avant les formes généreuses de jeunes femmes en anime, nous permet d'explorer des donjons remplis de monstre, pour découvrir tous les secrets que se cachent derrière une mystérieuse porte mystique. Et après avoir exploré les différents donjons du jeu. Et être mort assez souvent pour nous frustrer. Il est temps pour nous de donner notre avis sur ce jeu.
Trailer du jeu
Mystic Gate est un roguelike à double stick où l'on va prendre le contrôle d'un simple mortel et son compagnon robot, afin d'explorer les donjons d'une porte mystérieuse qui vient de s'ouvrir sur Terre. On commence notre aventure dans le camp de base. Dans ce lieu, on va pouvoir parler à 3 marchands qui nous proposeront des skills et armes contre quelques gemmes récupérées en accomplissant quelques succès. Mais avant de s'en préoccuper, on va devoir partir à l'aventure une première fois dans ce mystérieux portal.
Pour parcourir les donjons de Mystic Gate, on sera équipé d'une arme, et d'un dash pour esquiver les attaques. Notre but va être d'explorer les différentes galeries pour tuer des vagues de monstres. Et ainsi, récupérer des clés qui serviront à ouvrir la porte du boss. Le jeu se joue comme n'importe quel jeu de stick à deux boutons. On va donc se déplacer avec un stick, et viser avec l'autre. Tout en tirant sur les ennemis. Mais en faisant attention à sa jauge de tir. Car dans Mystic Gate, quelle que soit l'arme, on ne pourra pas tirer en illimité. Il faudra, de temps en temps, prendre une petite pause.
Dans chaque donjon de Mystic Gate, on va avoir diverses salles à découvrir. Certaines regorgeront d'ennemis. Tandis que d'autres seront des salles au trésor, ou des salles marchandes, qui vont nous permettre de changer d'arme, ou d'acheter une compétence supplémentaire pour notre héros. Plus on va progresser dans les salles, plus on va récolter des pièces. Ces dernières serviront principalement à acheter des compétences ou armes chez un marchand, ou de débloquer certains coffres rares.
Une fois un donjon terminé, on gagnera une compétence. Et on partira découvrir le prochain donjon. Si on meurt, on retournera au camp de base. Et on devra recommencer à 0. Heureusement, grâce aux succès, on débloquera des gemmes qui vont nous permettre d'acheter de nouvelles compétences, actives ou passives, une fois dans le camp, afin de repartir plus fort lors du prochain essai.
Mystic Gate est un roguelike assez court qui peut se terminer assez rapidement si on gère facilement les jeux de tir à double stick. Et encore plus si on lance le jeu en coopératif local. Mais avec 5 donjons, un bestiaire et une armurerie à remplir, ainsi que les nombreux skills à débloquer, on peut y passer plus de temps. Surtout si on souhaite finir le jeu à 100%. Le petit avantage de ce roguelike, c'est que les donjons sont générés de manière procédurale. Ce qui nous permet de ne jamais faire deux fois le même donjon. Et donc, d'éviter la répétitivité.
Loin des jeunes femmes en anime, Mystic Gate propose une direction artistique en Pixelart classique, qui se laisse apprécier, comme tous les jeux réalisés en Pixelart. Le Level design manque parfois de créativité. Mais ça reste un bon petit roguelike à deux stick, avec une bande son plutôt agréable. Et venant de Zoo Corporation, on n'a pas vraiment l'habitude de ce style de jeu, visuellement parlant. Et on peut dire que ça nous a surpris la première fois. Mais connaissant le studio, on aurait pu voir quelque chose de plus détaillé. Mais ce n'est jamais simple de sortir de sa zone de confort.
Pour conclure, on ne sait pas si c'est à cause de nous, mais Zoo Corporation a pris un sacré virage dans le développement, en proposant un jeu comme Mystic Gate. Certes, il n'est pas parfait. Ça manque de détails. Et on fait très vite le tour du jeu. Mais ça reste un grand pas vers une nouvelle série de jeux de la part du studio, qui va sûrement permettre d'élargir son public.
