Après une sortie sur PC, Xbox et PlayStation, le jeu de plateforme, Arise : A Simple Story fait son arrivée sur Nintendo Switch le 28 avril dans une Definitive Edition. Développé par Piccolo Studio, et édité par Untold Tales, ce jeu qui nous raconte la vie d'un homme qui manipule le temps. Et après avoir vécu ce voyage, voici notre test.
Trailer du jeu
Arise : A Simple Story Definitive Edition est un jeu de plateforme qui nous raconte l'histoire d'un homme venant d'être incinéré. Et on va connaître le déroulement de sa vie. Dans Arise: A Simple Story, on va retracer les événements marquants de la vie de notre héros. Pour cela, il faudra voyager à travers les 10 chapitres du jeu, représentant des étapes importantes de sa vie. Allant de la rencontre avec sa bien aimée, jusqu'à la mort de notre héros.
Pour progresser, notre héros à le pouvoir de manipuler le temps. Notre but est d'utiliser cette technique à bon escient pour nous donner des avantages qui vont nous permettre d'avancer dans notre exploration. Par exemple, faire tomber un rocher, afin de franchir un gouffre, faire briller la lumière pour faire fuir nos démons, ou encore, simplement faire avancer un escargot. À chaque nouvelle étape de sa vie, on apprendra de nouvelles techniques nous permettant de franchir les différents obstacles. Pour comprendre son histoire, on trouvera tout le long de l'aventure, des statues qui vont nous raconter les moments clé de sa vie. Pour avoir plus de détails, il faudra se montrer explorateur et curieux, afin de mettre la main sur une multitude de souvenirs, cachés un peu partout.
Dans Arise: A Simple Story il n'y a aucun dialogue. Toute l'histoire se raconte grâce aux statues et aux souvenirs. Et le jeu arrive très facilement à nous transmettre cette émotion. Entre joie, amour et tristesse. Pour découvrir la conclusion de sa vie. Il faudra un peu plus de 5 heures. Mais on peut y passer plus de 7 heures, si on souhaite trouver tous les souvenirs. Il est évidemment possible d'attendre la fin de l'aventure pour partir à la recherche des souvenirs. Mais le mieux est de les découvrir en même temps que l'on découvre les événements. Si on le souhaite, il sera possible de découvrir l'aventure en coopération. Un joueur manipulera le temps, pendant que l’autre contrôlera le personnage. Mais l'aventure se savourera tout de même mieux en solo.
La version Definitive Edition d'Arise : A Simple Story ne change en rien l'histoire que l'on a pu découvrir sur les autres plateformes. Cette édition apporte cependant quelques avantages, comme l'artwork et les soundtrack pouvant être téléchargés grâce à des QR codes présents dans le jeu. Dans l'aventure, cette édition apporte des customisations au mode photo. Mais ce qu'on retient surtout, c'est le gyroscope qui nous permet de manipuler le temps, et qui est exclusif à la Nintendo Switch. Ce petit plus apporte beaucoup à ce portage. Car, rares sont les jeux qui proposent l’utilisation du gyroscope.
Arise: A Simple Story est un jeu sublime. Les paysages sont somptueux, et nous font voyager dans un monde plein d’émotions. Malheureusement, le portage sur Nintendo Switch ne lui est absolument pas bénéfique. Une fois que l'on est immobile, il n'y a rien à redire. Le jeu est parfait. Mais lorsque l’on commence à bouger, le jeu est entièrement pixelisé. Ce qui ne le met pas du tout en valeur. On espère vraiment qu'une mise à jour permettra de régler le problème. Heureusement, la bande-son est toujours présente, et nous immerge toujours aussi bien dans le jeu, en nous transmettant toutes les émotions possibles.
Pour conclure, le portage sur Nintendo Switch apporte quelque chose de nouveau à cette aventure, grâce au gyroscope. Cependant, ce petit ajout est aussi un point négatif. Car les mouvements pixelisent le jeu, ne mettant pas du tout en valeur cette sublime aventure. C'est dommage, car le jeu a un magnifique message à transmettre, et on ne le savoure pas à sa juste valeur. Mais outre ce petit détail, Arise: A Simple Story Definitive Edition charmera facilement par son histoire et toutes les émotions qu’il transmet.
