Disponible le 8 août en Early Access sur PC, I Am Future est un jeu de survie en monde ouvert, développé par Mandragora et édité par tinyBuild, où il va falloir survivre sur le toit d'un gratte-ciel. Et après avoir commencé à créer notre petit coin de paradis, il est temps pour nous de vous faire part de notre premier avis sur ce jeu.
Trailer du jeu
I Am Future est un jeu de survie, où un homme se réveille seul sur le toit d'un gratte-ciel. Perdu et sans ressources, il va tenter de mettre la main sur plusieurs matériaux qui lui permettront de survivre, tout en essayant de comprendre le mystère des derniers jours de la civilisation.
Dans I Am Futur, on commence l'aventure avec aucune ressource. Par chance, le toit sur lequel on se réveille regorge de divers équipements indispensables à notre survie, nourriture, bois ou encore, objets électriques, nous laissant une chance de survivre. Pour cela, il faudra explorer toute la zone du toit afin de récolter tout ce qui s’y trouve. Pour nous aider, grâce à un bras mécanique, on pourra installer divers équipements pour nous aider à progresser dans l'aventure, tels qu'un gant mécanique, un marteau ou encore une scie.
Si on souhaite progresser dans l'aventure et continuer notre exploration, il faudra mettre la main sur ces équipements, et trouver les bons matériaux pour les améliorer, ce qui va permettre de les rendre plus solides et d'enlever les objets plus costaud qui bloquent notre route.
Une grande partie des matériaux nécessaires vont se trouver sur notre chemin, il faudra donc simplement les ramasser ou les désassembler. Le reste du temps, ce sera à nous de les confectionner en assemblant plusieurs objets ou en les achetant dans divers robot-boutiques.
Tout au long de l'aventure, on pourra confectionner des plans pour installer de nouvelles machines ou autres, comme un feu de camp, des générateurs ou encore des machines pour transformer des ressources. Pour les confectionner, il faudra utiliser les plans, puis trouver l'endroit idéal pour poser nos créations. Ensuite, une fois l’emplacement trouvé, il ne restera plus qu’à rapporter les objets nécessaires à la confection.
En plus de la construction, I Am Future proposera un système de survie assez soft. La nourriture sera toujours accessible. Créer des plats sera très simple. Et dans le pire des cas, si on n'a vraiment rien sur nous, et qu’on ne peut plus se nourrir, on perdra uniquement quelques points de vie à une vitesse très lente. Ce qui nous laissera le temps de se recharger. Si jamais nos points de vie tombent à zéro, on s'évanouira quelques minutes, et on reviendra avec 25 PV pour repartir de plus belle.
Comme I Am Future est en Early Access, il se peut qu'on puisse rencontrer plusieurs bugs. Et si notre aventure a été compliquée les premiers jours de test, après une bonne mise à jour, l'aventure est devenue plus facilement jouable. Les gros bugs de gameplay, de traductions et le souci de mapping ont été corrigés. Cependant, tout n'a pas été réglé. Par exemple, quand on se coince dans nos créations, et qu’on n’a rien pour détruire la création, on fait planter notre sauvegarde. Et comme on ne peut pas sauter, impossible de se libérer. Un bug frustrant qui nous fait perdre toute notre progression.
Mis à part ces détails, I Am Future nous plonge parfaitement dans un univers post-apocalyptique. Le sol est enseveli sous l'eau, et les toits sont remplis de végétations et de détritus en tout genre, pour une merveilleuse immersion. La bande son est calme et reposante, comme dans un jeu de simulation de ferme. Ce qui est très agréable pour survivre dans cette aventure, même si on aurait aimé qu'elle soit un peu plus post-apocalyptique.
Malgré quelques soucis contraignants, ce début d’Early Acces est plutôt convaincant. I Am Future propose de bonnes idées, que ce soit dans la construction ou dans la survie. De plus, l’idée de survivre sur un toit est très originale. Ce qui le démarque un peu des autres jeux du même genre. De notre côté, on va continuer à suivre l'avancée du jeu, en priant que notre partie ne soit pas totalement perdue.