[Test][Steam] Wreckreation

Disponible le 28 octobre sur Steam, PlayStation 5 et Xbox Series, Wreckreation est un jeu de course en open world, développé par Three Fields Entertainment et édité par THQ Nordic, où l’on va pouvoir explorer une immense carte de 400 m² et la transformer en un immense terrain de jeu pour créer les courses les plus folles jamais créées. Un jeu qui sent bon les souvenirs, et surtout un certain Burnout, où l’on va pouvoir enchaîner les takedowns, les loopings, les sauts et les pointes de vitesse. Et après avoir fait tout et n’importe quoi dans ce paradis, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu

De la destruction …

Wreckreation est un jeu de course en open world qui rappelle étrangement un certain Burnout. En même temps, une partie de l’équipe de Three Fields Entertainment est composée d'anciens développeurs de la série Burnout. Donc, rien de plus normal de retrouver l’esprit Burnout dans Wreckreation. Dans ce jeu de course, qui va se dérouler dans un immense monde ouvert de 400m², on va devoir participer à des événements afin de gagner des points de permis qui vont nous permettre de débloquer d’autres événements par la suite. Mais pas seulement. Car en débloquant de nouveaux permis, on va aussi avoir la possibilité de débloquer de nouvelles voitures, ainsi que quelques nouveautés pour le mode création. Mais on y reviendra après.

Comme dans de nombreux jeux de course en monde ouvert, on va devoir explorer la carte afin de trouver quelques événements. Le jeu va nous en proposer une bonne liste, allant des courses classiques aux courses de Takedowns qui vont reprendre un peu le concept de certaines courses de Burnout. Lors de ces courses, on aura toujours 3 objectifs qui nous permettront de remporter plus ou moins de points pour notre permis. Par exemple, dans une course classique, il faudra terminer dans les 3 premiers. Et dans une course Takedown, ou plus précisément, Road Rage, il faudra foncer dans un nombre défini de concurrents. Au total, Wreckreation va nous proposer 144 événements, divisés en 4 catégories.

En plus de ces différents événements, on va aussi avoir plusieurs découvertes à faire sur les routes. Tout d’abord, les 91 portions de route de la carte. Ensuite, on va avoir plus de 300 portails à fracasser, et plus de 250 panneaux publicitaires à détruire. De quoi nous occuper pendant de nombreuses heures. Sans oublier les 27 éléments Live à découvrir, et qui permettront de créer nos circuits. Pour finir, les 400m² de la carte proposeront divers défis ou Wreckords à réaliser comme des circulations en sens inverse, des envols, des boosts, des dérapages, ou encore, des points de démolitions. Il y en aura plus de 650 à réaliser.

Mais Wreckreation, c’est bien plus qu’un simple jeu de course en monde ouvert où il sera possible de foncer dans nos adversaires juste pour le plaisir de voir s’afficher Takedown sur l’écran. Wreckreation, c’est aussi un immense terrain de jeu à partager avec ses amis ou d’autres joueurs, que l’on va pouvoir modifier comme bon nous semble grâce au Live Max. Un système qui va nous permettre d’ajouter divers éléments sur la carte, afin de créer des courses ou autres événements toujours plus fous.

… À la création !

Le Live Max de Wreckreation, c’est le mode ultime pour vraiment s’amuser sur cet immense terrain de 400m². Depuis le mode Live Max, on va pouvoir faire tout ce qu’on désire. Tout d’abord, grâce aux nombreux éléments récupérés en jouant, on va pouvoir placer des tremplins, des obstacles et autres objets, afin de modifier le monde selon notre envie. Mais le Live Max, c’est bien plus qu’un simple mode bac-à-sable. Grâce à ce mode, on va littéralement pouvoir créer nos propres événements, que ce soit une course classique, un Road Rage, ou tout autre événement que l’on va retrouver dans le jeu.

Mais la particularité de ce mode, c’est que l’on va pouvoir créer des pistes célestes. Ces dernières vont se dérouler dans le ciel. Grâce à différents éléments comme des rampes, des courbes ou encore des loopings, on va pouvoir créer de véritables montagnes russes pour nos voitures. Ce qui va rendre les courses encore plus folles. Pour débloquer ce mode, il faudra atteindre les derniers permis du jeu. Il faudra donc passer beaucoup de temps sur la route avant de pouvoir créer des événements célestes inoubliables.

Pour chaque création, que ce soit un événement classique ou une piste céleste, on va pouvoir personnaliser notre événement en ajoutant des IA, en imposant une restriction du véhicule, en modifiant la météo ou encore en limitant le nombre de crashs ou en ajoutant un temps limité. Tout sera possible lors de la création de l'événement. Notre seule limite sera notre imagination.

Comme un air de déjà-vu ?

Wreckreation est un jeu de course qui reprend les codes de Burnout. On le voit dans les takedowns, le pilotage et quelques autres éléments visuels comme les messages qui défilent en bas de l’écran. Il y a comme un air de déjà-vu qui nous rappelle un certain Burnout Paradise. Il nous manquerait juste Radio Diabolika pour nous mettre dans l’ambiance. Bien sûr, même si on retrouve de nombreuses similitudes, le jeu de Three Fields Entertainment est tout de même bien plus beau visuellement. La direction artistique n’est peut-être pas irréprochable. Mais ça reste un magnifique jeu, avec 48 voitures sublimement modélisées, une personnalisation des voitures complète et de nombreuses modifications qui peuvent très vite transformer les 400m² de la carte. Et c’est un véritable plaisir de conduire sans se prendre la tête, et laisser libre cours à son imagination.

Bien sûr, le jeu n’est pas parfait. Il y a quelques bugs avec les décors ou l’IA. Mais la plupart du temps, ce sont des bugs assez drôles qui collent parfaitement au côté fun du jeu. La seule chose que l’on pourrait regretter, c’est l’absence d’une playlist mémorable. Le jeu a vraiment tout pour plaire. Mais du côté des musiques, on est très loin d’un Burnout Paradise.

Une course dans nos souvenirs !

Pour conclure, Wreckreation, c’est le jeu de course fun par excellence. Même s’il reprend les codes de Burnout, il réussit à se démarquer par son mode Live Mix qui permet de créer des courses folles et transformer notre carte en un terrain de jeu encore plus fou. Il y avait bien longtemps qu’on n’avait pas pris autant de plaisir de rouler sans se prendre la tête. Et ce Burnout-Like, c’est ce qu’il nous fallait depuis des années. Comme quoi, on a beau critiquer les remakes. Mais c’est toujours dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes.