[Test'1D][Steam] Simon the Sorcerer: Origins
- Couple of Gamer
- il y a 48 minutes
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Disponible le 28 octobre sur Steam, PlayStation 5, Xbox Series et Nintendo Switch, Simon the Sorcerer: Origins est un jeu d’aventure narratif développé par Smallthing Studios et édité par ININ, qui fait renaître l’une des licences cultes du point & click des années 90, 30 ans après le tout premier épisode. Un préquel plein de souvenirs, où Simon va devoir faire face au redoutable Professeur Sordide. Et après avoir exploré cette nouvelle aventure, il est temps pour nous de vous dévoiler notre test.
Trailer du jeu
Simon the Sorcerer: Origins est un préquel direct au tout premier opus sorti en 1993. Dans ce dernier, on y incarne Simon, un jeune garçon de 12 ans, turbulent et farceur, qui vient d’être exclu de son école. Forcé de déménager avec ses parents, il découvre sa nouvelle maison. Mais très rapidement, en voulant pénétrer dans sa chambre, il va se retrouver aspiré dans un monde magique peuplé de sorciers et de monstres. Sur place, il va faire la rencontre de son mentor Calypso, qui va l’aider, ou pas, à retourner dans son monde. Même si la prophétie va en décider autrement.
Dans Simon the Sorcerer: Origins, comme le jeu original, on va donc devoir prendre le contrôle de Simon, mais pas seulement, et on va devoir explorer les différents lieux afin d’accomplir notre liste d’objectifs. Pendant 12 chapitres, on va découvrir ou redécouvrir le monde de Simon the Sorcerer, en voyageant dans un monde plus ou moins connu par les joueurs qui ont déjà joué à ce Point & Click mythique.
Comme toujours, la progression dans cette aventure passera avant tout par les objets que l’on récoltera au fur et à mesure que l’on progressera dans les chapitres. Ainsi que les différentes combinaisons d’objets. Dans l’ensemble, Simon the Sorcerer: Origins va reprendre les codes des Point & Click classiques en y ajoutant quelques énigmes par-ci, par-là . Parfois, elles seront assez logiques. Mais d’autres fois, elles seront tirées par les cheveux, nous faisant perdre quelques heures.
Heureusement, malgré quelques énigmes parfois difficiles, Simon the Sorcerer: Origins va garder son charme d’antan, mélangeant humour et clins d'œil, pour notre plus grand plaisir. À plusieurs reprises, Simon va même briser le 4e mur afin de nous offrir quelques répliques absurdes, se moquant lui-même du préquel. Mais c’est aussi tout ce qui fera la magie de ce préquel.
Pour venir à bout des 12 chapitres, il faudra compter une bonne dizaine d’heures. Mais certains passages vont nous faire perdre du temps. Et si on ne prend pas 5 minutes pour poser notre cerveau, la durée de vie va très vite grimper.
Simon the Sorcerer: Origins est un préquel, imaginé en collaboration avec les créateurs originaux Simon et Michael Woodroffe. Ce qui nous permet de nous replonger un peu dans les premiers épisodes. Bien sûr, même si le jeu a gardé son humour, il y a eu énormément de changement depuis 1993. Et le premier gros changement, c’est la direction artistique. Ce préquel est entièrement dessiné à la main, et il a nécessité plus de 15 000 images, dans un style inspiré des productions Disney de la fin des années 90. Les animations sont fluides et les différents décors sont très détaillés. Et pour cette beauté, on peut dire merci à plusieurs artistes qui ont travaillé sur le film Klaus, et qui ont apporté leur touche pour faire vivre au mieux cette magnifique nouvelle aventure. De plus, pour nous accompagner, on a le droit à un doublage anglais de qualité, avec Chris Barrie dans le rôle de Simon, comme à l’époque. Et pour la version allemande, c’est Erik Borner qui reprend aussi son rôle. Et pour que la magie soit au rendez-vous, l’emblématique tube de Rick Astley, Together Forever, a le droit à plusieurs apparitions durant l’aventure. De quoi nous replonger comme il se doit dans les années 90.
Pour conclure, Simon the Sorcerer: Origins est bien plus qu’un simple préquel. C’est un retour réussi dans ce jeu culte qui a bercé notre enfance, à l’image de nombreux autres Point & Click de l’époque. La direction artistique est magnifique. Les clins d'œil sont nombreux. Et l’humour prend toujours autant de place durant l’aventure. Certes, ça reste un Point & Click assez classique, avec quelques énigmes pour casser la routine. Mais ça reste un voyage magique dans nos souvenirs, qu’on prend plaisir à explorer, même 30 ans après.




