[Test][Steam] DOOM: The Dark Ages

Disponible le 15 mai sur PC, PlayStation 5, Xbox Series et sur PC et Xbox via le Game Pass, DOOM: The Dark Ages est le prequel des jeux DOOM et DOOM Eternal, racontant les origines épiques de la colère du DOOM Slayer. Développé par id Software et édité par Bethesda Softworks, ce nouvel opus nous plonge dans les enfers, où le Slayer va devoir tout faire pour empêcher le prince Ahzrak de mettre la main sur le Cœur d’Argent. Et après un carnage sanglant avec des armes plus dévastatrices les unes que les autres, il est temps pour nous de dévoiler notre test.

Trailer du jeu 

Une bataille sanglante d’une autre époque !

DOOM: The Dark Ages est le prequel des jeux DOOM et DOOM Eternal. Dans ce dernier, on va avoir le droit à une guerre entre l’armée des enfers du prince Ahzrak et le DOOM Slayer contrôlé par les Maykrs. Une guerre sanglante où notre objectif sera d'empêcher l’enfer de mettre la main sur le cœur d’argent. Comme toujours, l’histoire de DOOM reste assez classique. En même temps, on joue surtout à DOOM pour faire jaillir le sang et se défouler sur les démons. Et dans DOOM: The Dark Ages, les démons, il y en a assez pour nous satisfaire un bon moment.

Ce nouvel opus de la franchise va être un énorme défouloir qui va se diviser en 22 chapitres. Tout au long de ces chapitres, on va devoir prendre le contrôle du DOOM Slayer afin d’éradiquer l’armée des enfers. La particularité de ce nouvel opus, c’est que toutes les missions ne se feront pas à pied. Lors de certaines missions, on va devoir éradiquer du démon à bord d’un immense mecha DOOMesque et sur le dos d'une espèce de dragon, aussi puissant que le DOOM Slayer.

Tout au long de ces missions, notre objectif sera d’éradiquer les démons, tout en suivant divers objectifs. Lors de certaines missions, on aura l’occasion d’explorer le niveau afin de mettre la main sur de nombreux trésors cachés, comme des messages, des apparences pour notre Slayer, des jouets ou même de l’or. Ces collectibles serviront à terminer un niveau à 100 % et à débloquer quelques éléments d’amélioration. Bien sûr, DOOM: The Dark Ages va reprendre les mécaniques classiques d’un DOOM, avec des portes fermées par des clés de couleur et de nombreuses séquences de gunfight. Mais ce nouvel opus va un peu révolutionner le gameplay grâce à son bouclier-tronçonneuse.

Ce dernier, en plus d’être une arme redoutable, va nous permettre de progresser dans les niveaux. On pourra le lancer pour se téléporter d’une plateforme à une autre, l’utiliser pour activer des mécaniques, et bien sûr, frapper certains objets fragiles pour les détruire ou les déplacer. Ce gameplay assez innovant pour la franchise va avoir un petit air de God of War. Sauf que la hache de Kratos est remplacée par un bouclier. 

Pour venir à bout de l’aventure en mode Ultraviolence, qui correspond au 3e niveau de difficulté, il faudra une quinzaine d’heures de jeu. Mais parfois, cette difficulté paraitra un peu hardcore. Dans ce cas, on pourra ajuster les paramètres de la difficulté pour rendre la partie un peu plus facile. La personnalisation permettra de réduire les dégâts subis par les ennemis, d’augmenter les dégâts effectués et bien d’autres options intéressantes pour rendre l’opus accessible à tous. 

Sanglant jusqu’au bout des scies !

Comme dans les différents opus de la franchise, on va devoir faire face à de nombreux démons tout au long des différents chapitres du jeu. Et comme toujours, pour nous aider, on va avoir le droit à de nombreuses armes, plus folles les unes que les autres. Le shotgun classique, le brise-crâne, le lance-grenade, le lance-roquette, le déchiqueteur, l'accélérateur de plasma, le trépanateur embrocheur et bien d’autres. Tous ces noms font rêver. Mais ces armes ne seront pas toujours aussi exceptionnelles que leur nom. On va avoir quelques armes comme le Tir en chaîne, une arme qui lance un fléau à distance, qui fera moins rêver. Mais elle sera tout aussi folle. 

En plus de ces armes destructrices, on pourra compter sur nos différentes armes de corps à corps pour faire le ménage. Le poing du Slayer, le fléau et le sépulcral. 3 armes qui seront surtout utiles lors des exécutions ou quand il y aura trop d’ennemis proches de nous. Bien sûr, on n’oublie pas le bouclier, qui sera aussi une arme redoutable et puissante contre de nombreux ennemis. Ce bouclier, en plus de pouvoir contrer certaines attaques et de les renvoyer à l'expéditeur, va pouvoir être lancé sur certains ennemis pour détruire leur bouclier. On pourra aussi s’en servir pour s'élancer vers un ennemi et lui donner un bon gros coup de bouclier.  

Vers la fin de l’aventure, on va aussi débloquer une arme très puissante, aux munitions très limitées, la baliste à force concassage. Cette dernière va nous permettre de lancer une puissante flèche d'énergie qui va infliger des dégâts majeurs sur l’ensemble des ennemis. Une arme qu’on aimerait pouvoir utiliser lors des très longues séquences de gunfight. Mais qu’on ne pourra malheureusement pas utiliser quand bon nous semble. Car, quand on dit que les munitions sont très limitées, elles le sont vraiment. 

Ces différentes armes seront nos principales alliées lors de nos missions à pied. Pour les autres missions, on devra compter sur les poings de notre mécha pour détruire les démons, et sur le canon automatique de notre dragon pour détruire des tourelles et autres vaisseaux. 

Encore plus de puissance !

Pendant nos différentes missions, et en fouillant certaines zones secrètes, on va mettre la main sur diverses ressources comme de l’or, des talismans ainsi que des runes. Ces ressources serviront à améliorer les différentes armes de notre Slayer. Chaque arme aura plusieurs paliers d’amélioration. Pour améliorer les premiers paliers, il faudra simplement de l’or. Pour les derniers paliers, il faudra mettre la main sur des talismans spéciaux qui seront souvent difficiles à trouver. Ces améliorations permettront de débloquer de nouvelles capacités pour nos armes, les rendant encore plus puissantes. 

Bien sûr, notre bouclier et nos armes de corps à corps ne seront pas en reste. On pourra aussi les améliorer avec ces ressources. De plus, au cours de l’aventure, on mettra la main sur diverses runes pour notre bouclier qui permettront de débloquer de nouvelles capacités pour ce dernier. Ces runes pourront, elles aussi, être améliorées grâce à de l’or. 

En plus des améliorations de nos armes, on pourra aussi améliorer notre Slayer. Mais pour ce dernier, ce sera très différent. Pour pouvoir augmenter notre vie ou notre bouclier, ainsi que le nombre de munitions de nos armes, on devra vaincre certains ennemis puissants appelés capitaines. 

Une beauté sanglante ? 

Même si DOOM: The Dark Ages est un jeu bourrin qui nous montre plus de sang et de viscères qu’autre chose, ça n’en reste pas moins un très beau jeu qui nous fait voyager à travers les enfers, mais pas seulement. Les 22 niveaux du jeu sont très variés. Entre le champ de bataille aux nombreux cadavres, les gigantesques châteaux moyenâgeux, les infrastructures futuristes et les entrailles des enfers, on en a pour tous les goûts. Et bien sûr, le jeu est vraiment magnifique et très détaillé. Certes, c’est un défouloir sanglant, parfois gore, qui mérite son PEGI 18. Mais ça reste fidèle à l’univers de DOOM, malgré le contexte et l’époque. De notre côté, on a fait tourner le jeu en ultra sur PC équipé d’un processeur Intel Core i5-12400F, une Nvidia GeForce RTX 3070 et 16 Go DDR5. Et le jeu a tourné comme un bébé. De plus, grâce à la prise en charge du SuperWide, on a pu profiter de la beauté du jeu en plein écran sur notre Philips Evnia 34M2C8600. Rendant notre session encore plus agréable. 

Pour nous accompagner dans ce voyage sanglant, DOOM: The Dark Ages nous propose une bande son nerveuse à l’image du jeu. C’est parfait pour se mettre dans l’ambiance. Surtout lors des séquences de gunfight. De plus, le jeu propose un doublage français intégral de bonne qualité qui rend l’immersion encore meilleure.

Le Slayer a encore frappé !

Pour conclure, DOOM: The Dark Ages est une version plus ou moins moyenâgeuse de DOOM qui reste fidèle aux autres jeux de la franchise. Certes, les phases de gameplay en mécha et dragon laissent à désirer. Ça casse le rythme et ce n’est pas vraiment à l’image de DOOM. Mais mis à part ça, toutes les autres missions sont sanglantes et hardcore comme on les aime avec les autres jeux de la franchise. C’est un bon défouloir qui devrait facilement plaire aux adeptes. Et qui pourrait peut-être se trouver un nouveau public grâce à la personnalisation de difficulté qui le rend bien plus accessible que les autres jeux de la franchise.