[Test'1D][Steam] CloverPit

Disponible le 26 septembre sur PC, CloverPit est un rogue-lite original développé par Panik Arcade et édité par Future Friends Games, où l’on va devoir survivre en remboursant d'innombrables dettes. Et après avoir joué avec le hasard, il est temps pour nous de dévoiler notre test. 

Trailer du jeu

CloverPit est un rogue-lite qui piège les joueurs dans un enfer. Enfermé dans une cellule rouillée avec une machine à sous et un distributeur automatique, on va devoir jouer avec le hasard afin de rembourser notre dette à temps avant de tomber dans le vide. 

Dans CloverPit, notre objectif sera de jouer avec une machine à sous avec quelques pièces que l’on obtiendra au début de chaque partie. Avant de tirer la roulette, il faudra, dans un premier temps, choisir le nombre de tours entre 3 et 7. Une fois qu’on aura fait ce choix, il faudra tirer sur le manche et laisser le hasard. Plus on aura de combinaisons de minimum 3 signes, plus on obtiendra de pièces selon. Un peu comme n’importe quelle machine à sous. 

Une fois nos tours terminés, on devra récupérer l'argent obtenu dans la machine à sous et un petit bonus de notre trésorier. En plus, on obtiendra 1 ou 2 tickets chance selon le nombre de tours que l'on aura choisi. Après ça, il faudra essayer de rembourser notre dette auprès du diable afin de ne pas mourir. Bien sûr, plus on remboursera, plus on lui devra de l'argent. Ce qui rendra la mission encore plus difficile. L’objectif ultime sera de le rembourser jusqu’à ce qu’il nous accepte de vendre la clé. Mais cette dernière coûtera extrêmement cher. 

Pour nous aider à obtenir de l'argent dans la machine à sous, il ne faudra pas uniquement compter sur la chance. Dans CloverPit, on pourra acheter différents porte-bonheurs afin de pouvoir obtenir des effets bonus lors de nos tours, comme avoir plus de chances de tomber sur un signe spécifique. Si on remplit divers objectifs comme mourir x fois, uriner ou acheter des bonus, on va débloquer de nouveaux grigris. Une fois chaque dette remboursée, on va aussi avoir un coup de téléphone. Grâce à ce dernier, on pourra choisir entre un des trois avantages aléatoires qui nous permettra de doubler nos pièces en échangeant nos tickets ou d'avoir des combinaisons plus rentables.

Bien sûr, comme le trésorier c’est le diable, en plus de nous demander de rembourser des sommes toujours plus importantes, il pourra également tricher en ajoutant des combinaisons dans la machine à sous. Ce qui nous fera perdre gros si on tombe sur les chiffres 666.

La direction artistique de CloverPit est assez simple. On se retrouve simplement dans une cabine sans pouvoir sortir avec une finition pixélisée. Ce qui n'est pas trop dérangeant. Car ce qui compte, c'est de gagner de l'argent ou d’en perdre. Pour nous accompagner, on aura le droit à quelques bruitages, ainsi qu'au téléphone qui sonne. Et sur le long terme, c’est assez stressant. Mais on ne le ressent pas vraiment au fil des heures.

Pour conclure, CloverPit est un jeu assez spécial. Soit ça passe, soit ça casse. Dans l'ensemble, le concept est sympa. Mais parfois, le hasard rend la partie difficile. Car si la chance est de notre côté, on peut progresser assez rapidement. Puis tout perdre d’un seul coup si on perd cette chance. Et c'est ce côté aléatoire qui le rend frustrant. Même si bizarrement, on prend beaucoup de plaisir à recommencer une partie.