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[Test][PlayStation 4] Grip: Combat Racing

Dernière mise à jour : 29 déc. 2020


Si l'on compte l'Early Access de Steam, cela fait maintenant 2 ans que Grip: Combat Racing, le digne successeur du célèbre Rollcage, et de retour. Mais c'est depuis le 6 novembre que ce dernier est disponible sur consoles. On en a donc profité, après avoir pu le tester en Hands-on lors de la Gamescom 2018, de remettre les mains sur le jeu développé par Caged Element et édité par Wired Productions. Voici notre test qui par dans tous les sens.

A La Découverte de Grip: Combat Racing

Un peu de nostalgie !

Parfois, il y a des jeux comme ça qu'on n'oublie pas. Certains même font resurgir des moments de nostalgie unique. C'est le cas de Grip: Combat Racing. Il y a presque maintenant 20 ans, nous avons pu découvrir un jeu qui nous faisait défier les lois de la physique. Un jeu qui restera dans les esprits de beaucoup, comme un titre unique en son genre. On parle bien sûr de Rollcage. Le seul jeu, où l'on pouvait rouler sur les murs, retourner sa voiture et continuer de piloter. Un souvenir fun qui marquera plus d'un joueur. Et même si les jeux vidéo ont évolué en 20 ans, Rollcage revit tel un phoenix dans ce successeur Spirituel, Grip: Combat Racing. Un hommage plutôt réussi, qui nous procure autant de frisson dans les courses, qu'a l’époque.

Retour dans le présent.

Mais revenons en 2018, et parlons sérieusement de Rollcage, euh, GRIP. Même si à l’époque on s'amusait déjà bien, il faut avouer qu'on a beaucoup évolué depuis 1999. Du coup GRIP a de sérieux avantages qui pourraient nous faire oublier Rollcage. On ne parle pas graphiquement, car oui, le jeu est plutôt, et heureusement, sinon il faudrait s’inquiéter. GRIP propose 20 pistes, proposant des décors variés. Villes futuristes, Montagnes enneigées, Déserts. De quoi nous faire voir du pays, pendant que l'on roule a toute vitesse à travers des pistes pas toujours très claires, il faut l'admettre. Au début, vous commencerez le mode campagne. Ce mode séparé en phase, comportant plusieurs tournois, vous aidera à vous familiariser avec le jeu, mais surtout avec les véhicules et les différents modes de jeu. Au total, il y a 7 modes de jeu à découvrir, passant de la simple course, au match à mort.

Ce mode campagne vous permettra de maîtriser la conduite à grande vitesse, mais au début, vous allez voir que le jeu souffre de petit problème. Caméra qui bloque, Manque d'indication, décors mal placé, plein de petites choses qui gâchera votre première expérience de jeu. On aurait aimé parfois, avoir quelques indications sur certaines pistes, évitant de nous perdre pour rien car il fallait conduire en haut d'un tunnel. À plusieurs reprises, on a loupé la trajectoire, car rien n'explique la marche à suivre, il faut juste regarder attentivement l'IA pour comprendre. De plus avec la vitesse, parfois on n'a pas le temps de réfléchir. Quand vous commencez, c'est frustrant. Mais une fois, le jeu est les pistes en mains, tout ira mieux. Vous piloterez à fond, sans avoir peur de vous perdre.

Varions les plaisirs.

Comme dit juste avant, GRIP propose 7 modes de jeu ou styles de course, séparés en 2 sections. Course et arène. Du coup, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Dans les styles de course, vous allez être en piste sur des circuits de toutes sortes, et vous jonglerez entre courses classique, qui comme son nom l'indique, reprend les bases d'une course classique, le premier arrivé gagne.

Course ultime. Contrairement à la course classique, c'est celui qui a le plus de point à la fin de la course qui remporte la victoire. Course élimination. Toutes les 30 secondes un pilote est éliminé, il faut donc tout faire pour rester en tête. Et enfin, Fièvre de vitesse. Cette fois-ci, il va falloir rouler vite, très vite pour espérer l'emporter.

Côté arène vous avez le match à mort. Utilisez les armes sur une piste arène, et détruisez vos adversaires. Celui qui a le plus de point gagne la partie. Rafle. Une espèce de capture de drapeau a la sauce GRIP. Et pour finir, Bombe à retardement. Un système de chat explosif. Un joueur à la bombe. Quand elle explose, tous ceux qui sont touchés deviennent la bombe. Le dernier véhicule qui roule remporte la partie.

Tous ces styles de courses, vous les découvrirez dans le mode campagne. Vous avez la possibilité de faire tous ces modes en local ou en ligne. Malheureusement, nous n'avons jamais réussi à faire de partie en ligne, il n'y a jamais personne, on ne comprend pas trop pourquoi.

Travail récompensé.

GRIP propose un système de niveau qui monte grâce à de l’expérience que vous gagnez en terminant des courses, mais surtout en réalisant les tournois du mode campagne. Les niveaux servent surtout à débloquer des récompenses de personnalisation pour vos véhicules. Pneus, Peintures, Décalques ... et même si l'idée est là, le contenu ne suit pas. On fait très vite le tour du garage, que ce soit dans le nombre de véhicules proposés, ou bien le nombre d'éléments que l'on débloque. Peut-être aussi parce que les véhicules se ressemblent un peu tous. Ce qui n'aide pas vraiment. Après, dans l'ensemble, cela reste suffisant, car de toute façon, soit la voiture est tellement rapide qu'on n'a pas le temps de la voir, soit elle se fait exploser, alors pourquoi perdre son temps à la personnaliser.

On est bien en 2018.

Vu qu'on est en 2018, on a le droit à un jeu qui va avec son temps. GRIP est plutôt joli. Et le level-design des pistes est très plaisant à voir. Et même si parfois, rouler à 800 Km/h ça pique un peu les yeux, cela ne gêne pas du tout, bien au contraire. En plus, on a droit à une bande-son explosive qui va très bien avec le jeu. Pas de doute, on n'est plus en 1999.

La tête en bas.

Pour en finir avec ce test d'un jeu qui ne plairait pas trop à Newton, GRIP: Combat Racing est un bon jeu qui rappelle beaucoup de souvenir. Une campagne solo plutôt intéressante, avec un mode local splitté, et de nombreux styles de courses. Y a pas à dire, ce GRIP est tout aussi original que Rollcage le fût à l’époque. Et même si on a droit à pas mal de défauts, comme la camera, ou le contrôle du véhicule dans les airs. On passe de très bons moments sur le jeu, et on en passe des meilleurs quand on joue entre amis ou en famille.


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