[Test][High Tech] Volant PXN VD6

Après avoir découvert le volant PXN VD4 de la marque chinoise PXN, puis le dernier V10 Ultra, on a pu découvrir le PXN VD6. Un volant similaire aux autres volants de la gamme VD, équipé d'une base direct drive de 6NM, d'un pédalier avec une double pédale à effet hall et une roue W AS de 28 cm avec télémétrie LED. Le volant parfait mêlant réactivité et force feedback équilibrée et réaliste, pour passer au niveau supérieur en tant que pilote virtuel. Et après avoir enchaîné les tours de piste, tout en le mettant à l’épreuve durant quelques compétitions officielles, il est temps pour nous de dévoiler notre avis sur cet autre volant de la marque PXN.

Une fois n’est pas coutume, on débute ce nouveau test High Tech par un tour de l'emballage. Le PXN VD6 a le droit au même carton que les autres volants de la marque. On a donc un carton blanc et noir avec le logo de la marque en orange. Sur le devant, on a le visuel du volant, de la base et du pédalier. On retrouve ce visuel sur les 4 côtés du carton, avec quelques informations importantes sur le côté gauche. Contrairement au PXN VD4, le carton du PXN VD6 est un peu plus compact. Donc, largement moins imposant. Mais le contenu reste exactement le même. À l'intérieur, on retrouve la base direct drive de 6NM, une roue de volant de 28cm et un pédalier comprenant deux pédales, frein et accélérateur, avec une place entre les deux pour une 3e pédale. On a aussi les différents câbles USB, le câble secteur, le support pour bureau avec ses deux pinces, ainsi que la notice.

Avant de parler du montage, on va se concentrer sur les différentes parties qui composent ce volant. Dans un premier temps, la base DD de 6NM. C’est une base de volant qui offre une expérience de simulation de course fluide et précise grâce à un moteur servo professionnel à faible inertie. Elle propose une précision élevée avec un encodeur magnétique 24 bits pour une détection fine des mouvements. Une transmission directe pour des sensations réalistes et sans perte. Et un système de contrôle thermique pour une utilisation optimale et durable. Au dos de la base, on retrouve plusieurs ports afin d’équiper cette base de différents accessoires. Au total, on va avoir 4 ports USB-C, dont un dédié aux pédales, un au shifter et un pour l’extra comme le PXN CB1 Racing Button Box. On va aussi avec un port USB-A pour un autre extra et un port e-Stop afin d’installer un bouton d’urgence non inclus. Pour finir, on va avoir un port pour l’alimentation et un bouton power. La base du VD6 est exactement la même que celle du VD4. Donc, comme pour le premier volant de la gamme VD, on va avoir 4 trous de vis sous la base afin de l’installer facilement sur un cockpit. De notre côté, comme pour le VD4 et le V10 Ultra, on n'a eu aucun souci à l’installer sur le Wheel Stand Lite 2.0 de chez Next Level Racing. Et grâce aux pinces pour bureau, on a même la possibilité de l’adapter à un bureau, pour éviter les montages et démontages selon son utilisation.

Du côté du pédalier, le PXN VD6 est équipé de deux pédiales. Une dédiée à l’accélérateur, et l’autre au frein. Comme pour les autres volants de la marque, on a un amortisseur de frein à installer manuellement. Toujours un peu difficile à installer. Mais cet amortisseur apporte un peu plus de réalisme à nos freinages, avec un contrôle de la puissance de freinage. Il n’y a aucune obligation de l’installer. Mais ça reste indispensable pour de meilleures sensations. Du côté de l’installation, on a la possibilité de déplacer les pédales afin de les éloigner ou de les rapprocher, selon nos préférences. On peut aussi laisser une place au milieu si on souhaite y installer une 3e pédale. Le branchement se fait assez rapidement. On branche le frein et l'accélérateur ensemble via un câble de connexion RJ, puis on branche le tout sur la base DD. C’est un pédalier à technologie Hall Effect. On a donc une détection magnétique sans contact proposant une haute sensibilité, une grande précision et une faible consommation. Il y a un angle réglable avec un panneau ajustable jusqu’à 60°, inclinaison, hauteur et position, pour s’adapter à toutes les postures de conduite. Pour finir, le frein est conçu pour supporter jusqu’à 10 kg de force d’amortissement. Tandis que l'accélérateur tourne autour de 8 kg. Encore une fois, la partie pédalier est similaire à celle du PXN VD4.

Pour finir, le PXN VD6 est équipé d’une roue W AS de 28 cm avec télémétrie LED avec un revêtement en cuir microfibre pour une meilleure prise en main. Cette roue est équipée d’un système de fixation Quick Release qui permet de l’attacher et la détacher rapidement sur la base du volant. Elle comprend 19 boutons programmables, 2 boutons rotatifs programmables pour une gestion rapide de l’ABS et du TCS et 11 LEDs personnalisables. Les palettes de changement de vitesse sont en alliage d’aluminium, pour une meilleure robustesse et réactivité. Du côté du branchement, grâce à son système Quick Release, on va simplement tirer sur la collerette puis introduire le volant dans la base en s’aidant des indicateurs blancs. Même si on adore cette roue par rapport à celle du V10 Ultra, on regrette de ne pas avoir une roue différente pour ce bundle. Pour rappel, la gamme VD propose 3 bases. Une de 4 NM, une de 6 NM et une de 10 NM. Et les bases de 4 NM et 6 NM ont exactement la même roue. Alors qu’il existe 3 roues pour la gamme VD. La roue W AS de 28 cm, qui est disponible avec le VD4 et VD6. La roue W DS R2 de 30 cm, disponible pour le VD6 et VD10. Et pour finir, la roue W CS R2 de 33 cm, uniquement disponible pour le VD10. La marque aurait dû proposer une roue par base. Mais ce n’est qu’un petit détail. Et pour ceux qui souhaitent une seconde roue pour le PXN VD6, il est toujours possible d’acheter séparément la roue W DS R2.

Côté montage, que ce soit la base ou le pédalier, on a tout le nécessaire dans le carton pour le monter sur un cockpit. Les trous de vis sont idéalement placés. De quoi s’adapter à tous les cockpits. Une fois les pédales branchées sur la base DD et le volant installé, on va pouvoir brancher directement la base sur le PC. Le PXN VD6 ne demande aucune configuration au préalable avant de pouvoir l’utiliser en jeu. Mais on va tout de même pouvoir utiliser le logiciel PXN Simracing afin de créer des profils en fonction du jeu. Ce logiciel va aussi nous permettre de configurer nos touches, régler le volant, changer le style des LEDs et régler la sensibilité des pédales. Le petit avantage du logiciel, c’est qu’il va nous proposer de nombreux profils dédiés à tous les jeux de course du moment. Nous permettant ainsi de ne pas perdre des heures à la configuration.

Pour ce test, connaissant les autres volants de la marque, on n’a pas eu besoin de relancer tous nos jeux. Et cette fois-ci, on s’est concentré sur 5 jeux en particulier. Project Motor Racing, Assetto Corsa EVO, Assetto Corsa Competizione, Assetto Corsa Rally et Le Mans Ultimate. Pour les 4 premiers jeux, comme pour le VD4 et le V10 Ultra, on a eu le droit à de très bonnes sensations au volant. Bien sûr, avec une base DD de 6 NM, on a un meilleur retour de force, et donc, un meilleur ressenti sur la piste. Et quand on passe d’un volant à un autre, on voit la différence. C’est un peu plus agressif, et on se rapproche vraiment d’un volant compétitif. La lecture du grip est bien meilleure. On ressent toutes les imperfections de la piste. Et on a moins de pertes d'adhérences. Et quand on est du genre compétitif, c’est vraiment le volant parfait. Et sur des jeux comme ceux cités plus haut, c’est le volant parfait pour s’immerger dans la course. Bien sûr, la puissance des 6 NM va aussi avoir des inconvénients. Car lors des longues sessions, comme des courses de 2 heures, ça va être bien plus physique qu’un volant avec base DD de 4 NM. Donc, ce n’est pas le genre de volant qu’on peut mettre entre toutes les mains. Du côté des pédales, la configuration par défaut est parfaite, avec une bonne gestion de la force d'accélération et un très bon frein, quand ce dernier est équipé de son amortisseur. Comme pour les autres volants de la marque, l’effet hall se fait ressentir. Et c’est d’ailleurs pour ça qu’on adore vraiment piloter avec les volants PXN. Et quand on le compare avec d’autres volants de grandes marques que l’on possède, il y a quelque chose de très agréable dans ce pédalier, qui rend notre conduite bien meilleure.

Tout au long du test, même si on a passé un peu de temps sur différents jeux, on a surtout enchaîné les tours de piste sur Le Mans Ultimate. Tout d’abord, parce qu’il y avait les qualifications du PXN Legends. Et surtout, parce qu’on voulait rattraper les heures perdues à régler le PXN VD4. Lors de notre test du VD4, malgré quelques réglages, il était impossible de tourner correctement. Et on ne comprenait pas vraiment. Mais grâce au V10 Ultra, et à la communauté PXN, on a trouvé la solution. Il fallait simplement inverser la FFB dans le jeu. Et comme cette solution avait parfaitement fonctionné avec le V10 Ultra, on l’a directement fait avec le VD6. Et depuis, on peut enfin profiter comme il se doit de nos GT et LMP avec les volants de la marque. Et les sensations avec le PXN VD6 sont vraiment époustouflantes, même sans utiliser un réglage prédéfini sur l’application PXN Simracing.

Pour conclure, le PXN VD6 est le volant parfait pour monter d’un cran dans le simracing, sans pour autant se ruiner. La base DD de 6 NM procure des sensations réalistes, avec une meilleure lecture du grip, plus de précision en virage et un meilleur ressenti global sur la piste, quel que soit le jeu. Certes, on entre aussi dans un volant plus puissant. Donc, forcément, c’est bien plus physique qu’un volant sans DD ou avec une faible base DD. Mais c’est aussi ça qui rend la conduite encore plus agréable. Et chaque tour de piste avec le PXN VD6 est un véritable plaisir. Maintenant, on a hâte de voir ce que nous réserve la marque pour 2026. Mais après une si belle année 2025, on s’attend à quelques surprises.

Note de la rédaction : 10/10 - Un volant avec une base DD de 6 NM, performant et surprenant, qui peut faire de l’ombre à la concurrence !