[Test][High Tech] Volant PXN V10 Ultra
- Couple of Gamer

- il y a 4 jours
- 7 min de lecture

Après avoir enchaîné les tours de piste avec le surprenant PXN VD4, l'un des volants les plus prometteurs du marché pour son faible prix, on a eu la chance de pouvoir découvrir le nouveau volant de la marque, encore moins cher que son prédécesseur, mais toujours équipé d'une base Direct Drive, le V10 Ultra. Un volant dédié au simracing comprenant une roue de 27 cm, une base Direct Drive de 3,2 NM et un double pédalier comprenant le frein et l'accélérateur. Et après avoir remplacé le VD4 par le V10 Ultra sur notre cockpit, et avoir fait de nombreux tours de piste sur nos simulations préférées, il est temps pour nous de dévoiler notre avis.
Une fois n'est pas coutume, on commence ce nouveau test High Tech par un tour de l'emballage. Le V10 Ultra a le droit au même emballage que le VD4. La seule différence, c'est la taille du carton, qui est bien plus petit que son prédécesseur. On a donc un carton blanc et noir avec le logo de la marque en orange. Sur le devant, on a le visuel du volant, de la base et du pédalier. On retrouve ce visuel sur les 4 côtés du carton, avec quelques informations importantes sur le côté gauche. C’est un bundle complet parfait pour les débutants à la recherche d’un premier pack comprenant le volant, la base et les pédales. À l'intérieur de l'emballage, on retrouve la base direct drive de 3,2 NM, une roue de volant de 27cm et un pédalier comprenant deux pédales, frein et accélérateur, avec une place entre les deux pour une 3e pédale. On a aussi les différents câbles USB, le câble secteur européen et étranger, un amortisseur et la notice de montage.
Le V10 Ultra est composé d’une base Direct Drive de 3,2 NM. C’est une base de volant qui offre une expérience de simulation de course fluide et précise grâce à un moteur servo professionnel à faible inertie. Elle propose une précision élevée avec un encodeur magnétique 15 bits pour une détection fine des mouvements. Une transmission directe pour des sensations réalistes et sans perte. Et un contrôle thermique actif et intelligent qui surveille la température en temps réel, ajuste la ventilation et la puissance moteur automatiquement, garantit un couple stable sur la durée et protège la base contre la surchauffe lors de sessions intenses. Au dos de la base, on retrouve plusieurs ports afin d’équiper cette base de différents accessoires. Au total, on va avoir 4 ports USB-C, dont un dédié aux pédales, un au shifter et un pour l’extra comme le PXN CB1 Racing Button Box. On va aussi avec un port USB-A pour un autre extra et un port e-Stop afin d’installer un bouton d’urgence non inclus. Pour finir, on va avoir un port pour l’alimentation et un bouton power. La base du V10 Ultra est équipée d’une base de 7 cm permettant d’accueillir deux pinces pour pouvoir accrocher le volant sur un bureau. Avec cette base, on peut tout de même l’installer sur un cockpit. De notre côté, on a pu l’installer sur le Wheel Stand Lite 2.0 de chez Next Level Racing sans utiliser les pinces.
Du côté du pédialier, le V10 Ultra a le droit à deux pédales. Une pédale dédiée à l’accélérateur, et une dédiée au frein. Comme pour le VD4, on a aussi un amortisseur de frein à installer manuellement. Pour cela, on va devoir un peu sortir les muscles, et glisser l’amortisseur dans les petits trous dédiés derrière la pédale de frein. Cet amortisseur apporte un peu plus de réalisme à nos freinages, avec un contrôle de la puissance de freinage. Bien sûr, il n’y a aucune obligation de l’installer. Mais il est préférable de l’installer pour de meilleures sensations. Il est possible de déplacer les pédales afin de les éloigner ou de les rapprocher, selon nos préférences. On peut aussi laisser une place au milieu si on souhaite y installer une 3e pédale pour l’embrayage. Contrairement au VD4, le branchement en RJ entre les deux pédales est déjà effectué. Le seul branchement qu’il nous reste à faire, c’est celui qui relie les pédales à la base. C’est un pédalier à technologie à effet hall. On a donc une détection magnétique sans contact proposant une haute sensibilité, une grande précision et une faible consommation. Il y a un angle réglable avec un panneau ajustable jusqu’à 60°, inclinaison, hauteur et position, pour s’adapter à toutes les postures de conduite.
Pour finir, la roue du V10 Ultra une roue en forme de D de 27 cm avec un revêtement en cuir microfibre pour une meilleure prise en main. Cette roue est équipée d’un système de fixation à vissage, loin du Quick Release du VD4, qui permet de l’attacher et la détacher facilement sur la base du volant. Elle comprend 17 boutons programmables, dont des palettes de changement de vitesse microswitchs pour un clic net et précis avec un élastomère linéaire pour un toucher confortable, offrant à la fois un retour tactile instantané et une pression douce et progressive.
Côté montage, que ce soit la base ou le pédalier, on a tout le nécessaire dans le carton pour le monter sur un cockpit. Les trous de vis sont idéalement placés, même avec la base supplémentaire du Direct Drive. Le V10 Ultra s’adapte facilement à tous les cockpits, mais aussi aux bureaux. Une fois les pédales branchées sur la base DD et le volant installé, on va pouvoir brancher directement la base sur le PC, la Xbox ou la PlayStation 4. Le V10 Ultra ne demande aucune configuration au préalable avant de pouvoir l’utiliser en jeu. Mais pour de meilleures sensations, et une meilleure compatibilité, il est nécessaire de passer par le logiciel PXN Simracing afin de créer des profils en fonction du jeu. Ce logiciel va aussi nous permettre de configurer nos touches, régler le volant et régler la sensibilité des pédales. Le petit avantage du logiciel, c’est qu’il va nous proposer de nombreux profils dédiés à tous les jeux de course du moment. Nous permettant ainsi de ne pas perdre des heures à la configuration. Malheureusement, comme pour le VD4, il y a toujours un petit souci avec Le Mans Ultimate. On a donc perdu pas mal d’heures avant de pouvoir profiter du jeu avec le volant.
Pour ce test, on a lancé différentes simulations sur PC et sur Xbox, ainsi que quelques jeux qui ne sont pas très Simracing. Avec le plaisir qu’on prend à piloter tous les jours avec le VD4 sur Assetto Corsa Competizione, on a commencé par ce jeu. On a voulu garder le même profil que le VD4. Les volants étant assez similaires, on s’est dit qu’on ressentirait directement la différence s’il y avait un changement. Et en effet, il y en a un. Par rapport au VD4, le V10 Ultra est moins agressif, même avec une FFB élevée. Le jeu gère parfaitement les 3,2 NM de la base DD. Et on peut profiter du jeu, avec les mêmes sensations que le VD4, mais avec moins de retours. Ce qui permet aussi aux plus jeunes de pouvoir profiter d’un vrai volant avec une base DD, sans se faire emporter par la Force Feedback du volant. Le pilotage reste réaliste. Et la conduite très agréable. Sur un jeu comme Assetto Corsa, on a le même constat. Une bonne gestion des 3,2 NM, et de bonnes sensations de conduite. Et avec un tel volant, il est assez facile de rester compétitif, même en ligne. Du côté des pédales, la configuration par défaut est parfaite, avec une bonne gestion de la force d'accélération, et un très bon frein, quand ce dernier est équipé de son amortisseur. On a testé plusieurs voitures pour voir s’il y avait une différence. Mais dans l’ensemble, le V10 Ultra, comme le VD4, s’adapte assez facilement aux comportements des voitures d’Assetto Corsa Competizione.
Pour les autres jeux, on a encore passé des heures sur Le Mans Ultimate. Heureusement, on avait déjà notre configuration du VD4. Ce qui nous a permis de régler plus rapidement le V10 Ultra. Certes, il y a encore beaucoup de pertes. Mais ça reste jouable. Le jeu doit encore s’adapter aux volants proposant des bases DD de 3,2 ou 4 NM. Pour le reste, sur PC, on a enchaîné F1 2025, WRC, Rennsport et iRacing. Et comme pour le VD4, le V10 Ultra nous a totalement surpris. Il n’y a rien à dire de ce côté. On a aussi voulu tester d’autres jeux comme Euro Truck Simulator sur PC, ainsi que Bus Simulator sur Xbox Series. Pour Euro Truck Simulator, combiné avec notre Multi-Shift, on a pu livrer sans aucun problème à travers toute l’Europe. Le V10 Ultra offre de très bonnes sensations de conduite. Même si les 3,4 NM sont assez faibles pour résister à la puissance d’un poids lourd. Mais dans l’ensemble, on peut profiter du jeu sans souci. De plus, on peut facilement configurer les palettes pour avoir un peu plus de commandes au volant. Car même si le V10 Ultra est équipé d’une roue de 17 boutons programmables, certains boutons sur le volant sont assez difficiles d’accès en gardant les mains sur le volant. Pour Bus Simulator sur Xbox Series, on a eu les mêmes sensations que sur Euro Truck Simulator sur PC. L’avantage, c’est que le V10 Ultra propose un mappage Xbox. Ce qui permet d’avoir une configuration par défaut adaptée au jeu. Malheureusement, sans panneau de contrôle, c’est toujours difficile de jouer à un tel jeu sur console. Ou sinon, il faut réduire le nombre de commandes, et profiter uniquement de la conduite.
Pour conclure, le V10 Ultra est un volant parfait et pas cher pour bien débuter dans le simracing avec une base direct drive. La roue en D est agréable, malgré ses 27 cm. Les pédales sont reactives et puissantes. Ce qui permet d’avoir le contrôle de nos véhicules. Et comme pour le VD4, la base direct drive de 3,2 NM propose un parfait équilibre des forces. Certes, ce n’est pas un volant adapté à tous les jeux. Du moins, pour l’instant. Mais il assure le nécessaire pour pouvoir profiter de nos simulations préférées. Et comme pour le VD4, le V10 Ultra est un volant parfait pour un jeu comme Assetto Corsa Competizione. Et quand on voit son prix, on se dit que c'est un cadeau pour un volant d’une telle qualité, malgré son faible retour de force.
Note de la rédaction : 9/10 - Un volant précis et agréable, parfait pour débuter la simulation automobile !







Commentaires