Sorti le 6 août sur Steam, Dead Cells est un Rogue-like développé et édité par le studio Français Motion-Twin. On a voulu mettre nos nerfs à l'épreuve dans ce jeu de plate-forme, et ce n'était pas joli à voir. Voici notre Test Express.
A La Découverte de Dead Cells
Qui n'a jamais fait une petite partie d'un roguelike punitif au point de ragequit plus souvent que de mourir. Avec Dead Cells, c'est ce que vous allez ressentir. Le jeu propose de vous aventurer dans un monde où la moindre erreur est fatale, et vous fera recommencer à 0.
Vous êtes une cellule morte, Dead Cells, c'est marrant ça se ressemble, et vous allez devoir parcourir pas moins de 11 lieux, pour venir à bout du jeu, et tout ça sans mourir bien sûr. Dead Cells ne propose pas vraiment d'histoire, et vous êtes lâché dans un château comprenant différents endroits, comme les égouts, la prison, ou encore le toit. Vous allez devoir avancer le plus loin possible sans mourir, en affrontant de plus en plus d'ennemis, plus redoutable, les uns que les autres. Mais vous n'avez pas le droit de mourir, sinon c'est retour à la case départ. Pour mettre à mal vos ennemis, une multitude d'armes et pouvoirs s'offrent à vous. De la simple épée, au fouet, en passant par l'arc, ou la congélation, il y en a plus d'une cinquantaine, histoire d'en avoir pour tous les goûts, mais on vous conseille les armes rapides, car Dead Cells ce n'est pas qu'un Roguelike, c'est aussi un Speedrunner.
Le jeu propose un chemin non linéaire et aléatoire, qui vous permet de vivre une nouvelle aventure après chaque mort. Certains passages se débloqueront si vous êtes assez rapide, d'autres révéleront des secrets cachant une arme ou autres choses toujours utiles. Lors de votre exploration, vous pourrez déverrouiller des portails, qui vous permettront de vous téléporter d'un portail a un autre. Ils sont très utiles quand vous vous enfoncez dans un endroit à la recherche de trésors. Ils permettent d'explorer, tout en évitant de se perdre.
Il y a deux manières de jouer au jeu. Soit la manière bourrin, en mode rapide et exécuteur, pas le temps pour l'exploration, ou bien la manière douce, permettant de découvrir les nombreux secrets et panorama parfois impressionnant du jeu, malgré sa 2D.
Dead Cells propose après chaque fin de niveau, la possibilité, ou plutôt l'obligation, de déverrouiller diverses compétences, pouvoirs ou armes, avec les cellules et lorsque vous récupérez dans le niveau. Un forgeron se débloquera aussi par la suite pour améliorer vos armes et pouvoirs. Et un autre vendeur, vous proposera des pouvoirs passifs, appelés Mutations, tels qu'une seconde vie, ou un boost de DPS, afin de ne pas mourir trop rapidement à chaque fois.
Dead Cells n'est pas difficile à prendre en main, il faudra juste enchaîner les attaques, mais aussi l'esquive en mode roulade comme les bons vieux Metroidvania. Tout le monde peut jouer à Dead Cells, mais très peu auront le courage d'aller jusqu'au bout, car leurs nerfs prendront le dessus. Ce côté punitif du jeu permet de vous gratifier d'une vingtaine d'heures de jeu, pour votre plus grand plaisir. On regrette tout de même le manque de Boss, et on aurait aimé plus de défis. Et même si on a droit à un mode défi quotidien avec classement, on fait très vite le tour du jeu.
Dead Cells propose un univers 2D très réussi, et on prend plaisir à parcourir les divers lieux du jeu, toujours aussi beau et détaillé, avec leurs propres ennemis et pièges. Tout ceci avec toujours un OST à la hauteur du lieu mais aussi du jeu, qui colle parfaitement à l'ambiance du jeu.
Pour finir, Dead Cells est un Roguelike Metroidvania extrêmement punitif, comme on peut rencontrer dans un Dark Souls. Les lieux, qui se gênèrent aléatoirement à chaque fois, évitent qu'on s'installe dans la routine. Le jeu est beau, très fluide, mais manque tout de même de quelques boss mythiques. Qu'on soit du genre explorateur ou Speedrunner, chaque personne peut apprécier Dead Cells, mais peut-être pas de la même manière.
Note de la rédaction : 8/10 - Un bon roguelike qui sera se faire apprécier par les sadiques.