Après un rapide aperçu en Hand off lors d'un Wired Press Preview en 2022, le jeu d'Oiffy, Wolf & Wood Interactive Ltd, édité par Wired Production, le mystérieux The Last Worker, commencera ses livraisons dès le 30 mars, sur Nintendo Switch, PC, Xbox Series et PlayStation 5. Mais également en VR sur PC et PlayStation. Un jeu de gestion de temps et de casse-tête, dans lequel on prend le contrôle d’un certain Kurt, qui devra jouer les livreurs, mais aussi, les espions. Et après avoir découvert son histoire, il est temps pour nous de donner notre avis final sur ce jeu.
Trailer du jeu
The Last Worker est un jeu de gestion de temps et de casse-tête qui nous raconte l'histoire de Kurt, un livreur de Jüngle, une très grosse entreprise de livraison, qui se retrouve engrainé dans une seconde mission par un membre du S.P.E.A.R, afin de démanteler l'entreprise de l'intérieur.
Le gameplay de The Last Worker nous envoie dans deux univers complètement différents. D'un côté, on devra jouer le livreur. Le principe sera simple, il suffira de partir à la recherche, dans les locaux, des fameux cartons que l'on devra expédier, les uns après les autres, avant la fin de la journée. Une fois dans les mains, il faudra l'observer dans tous les sens afin de savoir s'il n'a pas subi de dégâts ou qu'il n'est pas expiré. Une fois observé, il faudra observer deux étiquettes, comprenant le poids et la taille. Si elles ne correspondent pas au produit, il faudra s'en débarrasser. Que le colis soit livrable ou non, il faudra l'expédier dans l'un des deux centres de livraisons. Une fois terminé, il sera temps de découvrir le produit que l'on vient d'envoyer, afin de savoir si on a réussi ou non cette livraison. Dans The Last Worker, il sera très important de réussir. Car cela fera progresser notre barre journalière d'employés. Et si à la fin de journée, notre note est trop basse, on se fera renvoyer.
D'un autre côté, on sera missionné par le S.P.E.A.R, afin de démanteler Jüngle de l'intérieur. Pour cela, il faudra la jouer furtif et stratégique, pour tenter de ne pas se faire repérer par des robots qui sont encore en train de travailler, ou qui s'occupent simplement de la surveillance. Au cours de l'aventure, on aura également la possibilité de résoudre quelques énigmes. Comme reconstruire un puzzle de couleurs, ou activer des leviers pour ouvrir des portes, ou recharger notre moyen de transport.
En tout, il y aura 6 chapitres à découvrir lors de notre aventure, avec en tout 3 fins différentes. L'avantage, c'est que si on souhaite toutes les découvrir, on ne sera pas obligé de recommencer trois fois l'aventure. Il sera possible de toutes les découvrir en repartant au bon moment dans la sélection du chapitre. Pour découvrir l'histoire de The Last Worker et ses fins, il faudra compter seulement 6 heures de jeu. Malheureusement, le jeu propose que très peu de phases de livraisons. Et on enchaîne assez vite l’histoire. Cela aurait pu être très intéressant d’avoir plus de journées de livraisons. Et ça aurait aussi permis d’augmenter la durée de vie.
The Last Worker nous propose une aventure à la direction artistique entièrement peinte à la main. Et le rendu est tout simplement somptueux, avec un univers coloré et futuriste qui fonctionne parfaitement bien. Le tout accompagné d'une sublime bande son, et entièrement doublé en anglais, avec un casting assez impressionnant comme Tommie Earl Jenkins et Jason Isaacs pour ne citer qu'eux. Et même si on ne les voit pas tous, on les reconnaît facilement grâce à leur voix.
The Laskt Worker est un jeu pensé pour être joué en VR. Pourtant, si on n'a pas l'équipement adéquat, l'aventure se savoure tout aussi bien. Dans certains jeux, le détail du VR se ressent. Mais pas dans ce dernier. Ce qui permet à tout le moment de profiter de cette incroyable aventure, dans les locaux de Jüngle.
Pour conclure, The Laskt Worker est la petite pépite surprenante de ce mois de mars. Le mélange entre les deux phases de gameplay fonctionne bien. La direction artistique est sublime. Tout comme la bande son. Et le joli casting qui prête sa voix. On regrette seulement sa courte durée de vie. On aurait aimé jouer plus souvent le livreur, afin de profiter un peu plus longtemps de l'aventure. Mais cela n'empêche en rien de profiter pleinement de cette aventure. Qu’on possède ou non la VR.
