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[Test][Steam] Crusader Kings 3


8 ans après la sortie du célèbre jeu de stratégie de Paradox Développement Studio, Crusader Kings II. Le jeu acclamé par la critique fait son grand retour pour un 3e opus, encore plus poussé que son prédécesseur. Dans ce jeu qui n'a aucune règle, sauf la vôtre, il faudra tenter de faire vivre votre maison à travers le temps. Mais ce nouvel opus réussira-t-ilà détrôner le très bon Crusader Kings II ?

Trailer du jeu

Une lignée à travers les âges.

Crusader Kings 3 est un jeu de stratégie complet et complexe, qui permet de gérer un roi, un comte, ou encore un Duc, à travers différentes époques. Le but. Prospérer. Mais cette mission n'est si simple que ça. Car beaucoup de facteurs vont entrer en compte pour réussir à devenir la famille la plus puissante du Royaume à travers les années. Avant de se lancer dans cette longue quête, qui pourra vous prendre des jours, voire des mois, il faudra choisir le personnage que vous incarnerez les premières années.

Le jeu propose 6 dates de départ. 3 dates en L'an 867, avec l’ère des Vikings, des Carolingiens, et des Grands aventuriers. Et 3 dates en l'an 1066. Reprenant les histoires de l'Angleterre, de L'Europe et de l'Espagne. Il y a 5 personnages par date. Ce qui fait 30 campagnes au total à vivre. Il est aussi possible de choisir d'autres personnages pendant ces dates, qui ne seront pas comptés comme les campagnes principales du jeu. Mais cela permet de prendre le contrôle d'une maison royale ou noble parmi différents royaumes, dans des contrées plus lointaines. Comme l'Inde, le cercle arctique ou l'Afrique centrale. Les 30 campagnes principales du jeu ont tous leurs niveaux de difficulté. Allant de facile à difficile. Une fois le choix, d'un des personnages, effectué. Il est temps de vivre une histoire unique, qui vous ressemblera. Bien sûr, si vous êtes débutant, le jeu vous proposera une campagne didacticiel, pour apprendre les nombreuses bases du jeu. Et on peut vous le dire. Si vous ne connaissez pas le jeu, il faudra obligatoirement passer par cette campagne de découverte.

Il est difficile d'expliquer une partie de Crusader Kings III. Car il y a tellement de choses à prendre en compte pour mener à bien sa vie, qu'il est difficile de savoir si notre manière de jouer, sera la même pour les autres joueurs. Le but est de faire prospérer une lignée à travers les âges. Pour cela, en tant que roi, on va construire une famille. Nos enfants seront nos héritiers. Qui seront les futurs rois de notre royaume. Et ainsi de suite. Jusqu'à ne plus avoir d'héritier. Ou jusqu'à mourir dans d'atroces souffrances. Car le monde Crusader Kings III est cruel. Et parfois, même un membre de votre famille, peut vous anéantir, sans que vous le voyiez venir. Pour éviter cela, il y aura de nombreux choix à faire. Moraux, comme immoraux. Il est possible de prendre le contrôle de n'importe quel personnage de votre royaume. Mais principalement. C'est la lignée de votre personnage de départ, qui jouera sur votre partie. Si tous vos personnages meurent. C'est Game Over. Il est possible de sélectionner un nouveau personnage sur la carte du monde. Tout en sachant que votre lignée n'est plus là. Une continuité qui permet de voir l'avenir sans vous. Il est même possible de simuler la partie, sans prendre le contrôle d'un autre personnage. Mais l’intérêt est moindre.

Prospérer par la peur ou par la paix !

Comme dit juste avant, chaque partie de Crusader Kings III est différente. Vous pouvez la jouer pacifiste. En créant des alliances. Organiser des banquets. Liés des royaumes. Ou faire régner la terreur, en créant des complots. Assassiner d'autres rois. Ou déclarer la guerre à tous les autres territoires qui ne sont d'accord avec vous. Vous pouvez aussi faire le roi fourbe, en jouant le gentil, tout en assassinat des gens. C'est vraiment vos choix personnels qui vont forger le monde qui vous entoure.

Pour vraiment vous faire comprendre comment fonctionne une partie de Crusader Kings III, on va vous parler de notre expérience personnelle, qui a été un mélange de tout ce que propose Crusaders Kings III. On démarre donc avec notre roi, qui a le contrôle de son territoire. Chaque territoire d'un pays appartient à un personnage. Et en tant que roi pacifiste, on va garder nos frontières, sans chercher à attaquer les territoires voisins. Tous les autres territoires peuvent être annexés par la force, par un complet, ou par d'autres moyens pas toujours honnêtes. Mais en tout que roi célibataire. La meilleure façon de gagner son premier territoire, c'est de trouver la femme parfaite. Le jeu nous propose une liste de conjointes susceptibles de bien vouloir de nous. Comme notre personnage principal, les conjointes ont des traits de personnalité, des aptitudes, une religion, une culture. Et même des enfants. Le choix du conjoint est primordial. Car il va permettre de débloquer énormément de chose. Comme de nouveaux territoires. De nouvelles règles. Une fois le conjoint choisi. Et après l'acceptation. La lignée de votre famille peut enfin débuter. Même si le jeu a déjà commencé. La première vraie étape de Crusader Kings III sera de procréer un enfant légitime, selon la loi de succession. On le sait, ça fait mal à la tête tout ça. Mais ce n'est rien avec la suite de l'histoire.

Être roi, c'est faire des choix importants. Que ce soit pour vos sujets, votre famille, vos alliés, ou pour votre peuple. Il est donc important de savoir ce que vous désirez vraiment faire de votre vie, avant de faire des choix que vous regretterez. C'est pour cela qu'il faudra choisir un mode de vie à votre personnage. La diplomatie, pour se concentrer sur la compréhension des gens. La martialité, pour se concentrer sur la guerre et le contrôle du pays. L'intendance, pour se concentrer sur l'argent, la justice, et l'administration des terres. L'intrigue, pour se concentrer sur la manipulation, ou encore les complots. Et pour finir, l'érudition, avoir la science infuse. Et tout connaitre sur la vie. Plus vous avancerez dans le jeu, plus vous gagnerez de l’expérience pour votre mode de vie. débloquant ainsi un arbre à compétences, avec de nouveaux attributs à sélectionner.


Le mode de vie peut être un avantage pour votre dynastie. Mais peut-être aussi un point faible. Car certains autres rois essayeront de vous provoquer, tout en sachant que vous n'aurez pas ce qu'il faut pour répondre. Et ainsi, ils déclareront la guerre. Qui souvent, sera perdu d'avance.

Guerre et Paix !?

Pour éviter de se faire anéantir bêtement, il faudra donc être préparé. Pour cela, il y a plusieurs façons de faire. Soi vous avez réussi à faire preuve de diplomatie avec de nombreux autres royaumes, qui seront devenu vos alliés. Ils se battront donc à vos côtés pour anéantir l'ennemi. Soi vous avez préparé une armée secrète dans votre coin, vous rendant plus redoutable que l'ennemi. Soi en engageant des mercenaires faire le sale boulot. Ou tout simplement en créant des bâtiments de guerre sur vos terres. Une fois de plus, les possibilités sont tellement nombreuses et personnelles, qu'il est assez difficile d'expliquer comment se déroulera cette guerre. Parfois, il suffit simplement d'assassiner un roi, pour être tranquille.

Lorsqu'une guerre commence vraiment, il faudra faire en sorte de lever son armée qui va protéger le royaume des invasions ennemies. Ou partir à l'invasion d'un autre territoire. On ne peut pas faire la guerre sans raison. Il faudra des raisons légitimes. Enfin, c'est ce qu'on nous apprend au début du jeu. Car par la suite, un simple choix de religion, peut-être un motif de guerre. Mais quand vous désirez vraiment étendre votre royaume, il y a toujours un moyen légitime de faire la guerre.


Mais avec la paix et une bonne diplomatie, on peut tout aussi bien gérer un royaume, tout en prenant le contrôle d'autres territoires. Pour cela, il faudra prendre part aux différents complots que le jeu peut nous proposer. Si ces derniers sont bien exécutés. Vous gagnerez tout. Par contre, un seul faux pas. Et c'est la guerre, voire la mort. Car les assassins ne sont jamais loin.

La vie de château !

Être roi, c'est aussi faire des choix qui n'ont rien à voir avec la guerre, ou autres complots bizarres. Dans Crusader King III, il y a pleins d'autres choses qui vont souvent vous faire douter, vous faire stresser, ou encore vous blesser. Ces choix sont un peu des événements narratifs, avec plusieurs choix et leurs conséquences. Parfois, ça touchera votre famille. d'autres fois, votre peuple. Et bien sûr, certaines fois, ça sera personnel. Par exemple, votre fille complote contre vous. Et selon votre réaction face à cette trahison, vous perdrez en prestiges.

Une fois de plus, il y a tellement d'événements possibles qu'on ne peut pas tout raconter. Mais nous allons prendre un exemple qui nous a mis dans l'embarras plus d'une fois. En gros, la peste bubonique a frappé notre famille. C'est affreux comme événement. Car ça touche tout le monde. Et ça peut tuer toute notre famille. Et plus on avance dans cette catastrophe, plus on a des choix difficiles à faire. Abandonner ses enfants. Tuer sa femme. Trouver un vaccin qui ne fonctionne jamais. Et la vie s'acharne tellement sur cette pauvre famille, que les médecins qui tentent le tout pour le tout, se font virer ou tuer, car ils n'ont pas réussi à soigner nos enfants. Alors on les voit mourir un par un. Et si on a le malheur de tenter quelque chose. C'est le peuple qui se retourne contre nous. Alors on se tourne vers la religion. Ce qui ne plaît pas à nos vassaux. Voilà le genre de dilemme qui peut nous rendre complètement fous. Et malheureusement, même avec un coup de folie, il est impossible de trouver des dragons pour tout brûler.

Bien sûr, c'est un événement parmi tant d'autres. Parfois, des familles souhaitent un refuge. Si on accepte, le peuple n'est pas content. Si on refuse, nos religieux ne sont pas contents. Si on fait le mort. Il y a aucune conséquence. Mais ça reste sur la conscience. Même l'organisation d'un banquet peut peser sur la conscience. Certes, on fait les choix qu'on a envie de faire. Mais on a toujours l'impression que quelque chose ne va pas. Il n'y a pas un seul choix qui est bien. Alors quoi qu'il arrive, on vit avec des remords pendant toute notre vie. Jusqu'à ce que la mort nous emporte. Et là, notre héritier reprend le royaume avec de nouveaux dilemmes, toujours plus fous.

Rien n'est jamais simple.

Crusader Kings III est un jeu de stratégie très complet. Mais il est surtout très complexe. Même si la campagne didacticiel permet de vraiment apprendre une grosse partie des bases du jeu. On ne maîtrise pas pour autant le jeu. Car c'est un jeu qui demande énormément de temps. On ne devient pas un bon roi en l'espace de quelques heures. On le devient avec de nombreux jours d’expériences, voire semaine.


Pour les connaisseurs qui ont déjà passé de nombreuses vies dans le second opus, il sera facile de prendre en main Crusader Kings III. Certes, il y a de nombreux nouveaux éléments à prendre en compte dans ce nouvel opus. Mais il reste assez similaire à son prédécesseur. Bien sûr, avec l'encyclopédie, il est possible de toujours avoir un guide avec soi, pour ne pas faire d'erreur. Ou tout simplement, pour revoir quelques bases oubliées.


Ce qu'on aime particulièrement dans ce nouvel opus, c'est son style. Certes, Crusader Kings II est sorti il y a 8 ans maintenant. C'est donc normal d'avoir un jeu nettement plus joli que son prédécesseur. Mais ça a son importance pour mieux s'immerger dans le titre. Tout comme les musiques qui nous accompagnent. Elles offrent quiétude au titre, permettant de toujours garder son calme, quoi qu'il arrive.

Un digne héritier.

Pour conclure, Crusader Kings III est le digne héritier de Crusader Kings II. Alors que le second opus avait su poser des bases solides. Le 3e opus reprend le meilleur, tout en s’améliorant. Ce qui fait de lui un très bon nouveau roi. Certes, il est souvent difficile de le prendre en main. Et seuls les joueurs les plus aguerris réussiront à s'allier avec ce nouvel opus et en prendre le contrôle total, après quelques heures de jeu. Mais avec le très bel accompagnement et l'encyclopédie. Crusader Kings III peut trouver quelques nouveaux vassaux, qui prendront un jour la place des rois. En tout cas, en matière de stratégie et de simulation de royaume, difficile de faire plus complet que le jeu de Paradox. Et comme pour Crusader Kings II, la lignée de ce 3e opus prospéra un très bon moment.

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