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[Test'1D][Steam] Goat Simulator 3


Après une sortie sur Epic Game Store, PlayStation 5 et Xbox Series en 2022, le dernier jeu sandbox du talentueux studio Coffee Stain, Goat Simulator 3, est disponible sur Steam depuis le 15 février. Pour cette nouvelle aventure, Coffee Stain North a sauté le second opus, pour directement passer au 3e. Et après une aventure qui nous a rendu chèvre la première fois, on a voulu reprendre une seconde dose de Pilgor, afin de découvrir la version PC.

Trailer du jeu

Une aventure qui nous rend chèèèèèvre !

Goat Simulator 3 est un jeu sandbox où l'on va prendre le contrôle de notre petite biquette préférée, Pilgor. Une chèvre déjantée, qui, il y a 8 ans de ça, en a fait voir des vertes et des pas mûres à de nombreux PNJ. Pour cette nouvelle aventure, on va se retrouver dans une nouvelle ville, avec quelques similitudes des anciennes, pour accomplir de nombreuses quêtes, afin d'obtenir des points d'Illuminati qui nous ouvriront la voie vers un monde meilleur. Mais avant de se lancer dans cette nouvelle aventure, quoi de mieux qu'un peu d'humour. Et pour démarrer en beauté, on fait une arrivée dans ce nouveau monde, avec une intro tout droit venue de Skyrim. Histoire de bien nous mettre dans l'ambiance. Et de nous faire comprendre que ce Goat Simulator 3 ne va pas manquer d'humour.

Une fois cette tordante intro terminée, on sera lâché dans la ville. Et on pourra faire ce que l'on veut, avec notre petite biquette. Principalement, on va devoir synchroniser les tours de chèvre, afin de dévoiler la carte. Et faire apparaître quelques quêtes. Ensuite, on devra accomplir les différentes quêtes de chaque quartier, afin de monter notre jauge d'Illuminati. Une jauge permettra d'améliorer le palais de chèvre qui se trouve dans les tours. Ce palais aura 7 jauges à remplir, afin d'ouvrir l'ultime porte qui permettra d'accéder au boss final. Car oui, dans Goat Simulator 3, on aura le droit à un boss final, mémorable. Mais on n'en dira pas plus.


Pour venir à bout du jeu, il faudra compter un peu moins de 6 heures. C'est très court. Sachant que pour accéder au boss final, on devra avoir terminé 90 % des quêtes principales. Les quêtes secondaires quant à elles, ne seront pas obligatoires. Mais elles apporteront leur lot de surprises, comme de nombreux skins pour Pilgor, qui lui permettront de voler, de lancer des pizzas, de faire des tags, et bien plus encore. Et pour ceux qui souhaitent profiter du jeu à deux, trois ou quatre, il y aura aussi quelques jeux multijoueur, comme le golf, en plus des différentes quêtes de l'histoire principale.

Un plêêêsir limitêêêê !

Goat Simulator nous avait marqués par ses nombreux DLC qui nous permettaient de jouer à l'infini au jeu, avec des modes complètement loufoques. On pouvait y passer des heures sans jamais s'ennuyer. Du Coup, on s'attend à un condensé de ce que Goat Simulator avait apporté de meilleur, dans ce Goat Simulator 3. Malheureusement, ce nouvel opus reste très limité. Lors de notre exploration dans la ville, on va avoir de nombreuses quêtes à réaliser, qui nous feront rire. Que ce soit pour la référence, ou pour le côté loufoque de la quête. Il y aura plus d'une cinquantaine d'événements à réaliser, qui rapporteront des points d'Illuminati, et des points chèvres. On aura aussi de nombreux instincts de chèvre, qui consisteront à effectuer des actions loufoques, ou non, avec des équipements, ou avec les mouvements de notre biquette.


Après ça, plus rien. Enfin, presque. Comme dit plus haut, on aura aussi les mini-jeux en multijoueur. Plus de 150 babioles chèvre à trouver. Des rampes à sauter en voiture. Et de nombreux vêtements cachés un peu partout. Du contenu banal, quand on connaît bien le jeu de Coffee Stain North.

Pourtant, malgré ça, on passe de très bons moments dans Goat Simulator 3. C'est un jeu qui n'arrête jamais de nous faire rire. Et qui met à l'honneur notre culture geek, ainsi que notre culture générale, lors de ses différentes quêtes. Rejouer la marche impériale avec des cloches d'une église. Petite référence à Elon Musk et Twitter. Trucage d'élection présidentielle. Jeu de mots idiot. Référence à Fallout ou encore à le dictateur Nord Coréen. Apparition de Goku, Pikachu, Homer, ou encore Captain America. Et bien plus encore. On va s'arrêter là. Mais c'est un petit florilège de ce que Goat Simulator 3 a à nous offrir. Donc, difficile de ne pas rire pour chacune de ces références qui sont ajoutées à l'histoire, avec beaucoup d'humour.


En plus, en progressant dans l'histoire, on va débloquer d'anciens compagnons de route de Pilgor, qui étaient déjà présents dans Goat Simulator. Comme la girafe. Nous permettant ainsi de prendre le contre d'un autre animal, dans ce jeu loufoque. On pourra aussi débloquer d'autres personnages, Bipède pour le coup. Mais on n'en dévoilera pas davantage sur eux.

Une chèèèèvre qui rend folle !

Pour ce nouvel opus, Coffee Stain North a totalement retravaillé son jeu, afin de proposer la meilleure expérience possible aux joueurs. Et ça se ressent dès les premières minutes dans la jouabilité. Le jeu est plus agréable, avec une chèvre moins poupée de chiffons. Même si pour le bien des différentes cascades de Pilgor, il y a toujours ce côté chiffon. Les déplacements, les mouvements, les attaques, ainsi que l'utilisation des "armes" font moins bugués que dans le premier opus de la franchise. Et la conduite des véhicules est vraiment très agréable, proche de la simulation. Seul le Jetpack est encore un peu catastrophique. Mais bon, la puissance des fusées est trop forte pour une petite biquette comme Pilgor.


Bien sûr, en 8 ans, le jeu a su évoluer graphiquement depuis la sortie de Goat Simulator. Et pour être honnête la version console n'a rien à envier à la version PC. Car dans l'ensemble, ça reste semblable dans les deux versions. Certes, pour certains, le jeu ne sera pas digne de la Next-Gen. En même temps, ça reste un jeu indépendant. Et même si le studio nous a déjà montré ses talents sur des jeux comme Satisfactory, Goat Simulator 3 ne peut pas rivaliser avec les grands studios qui sortent des AAA. Mais il reste agréable visuellement. Et il est à l'image du jeu. Et c'est tout ce qu'on lui demande.


Côté musique, le jeu reste fidèle à ce qu'il nous avait offert en 2014. On a le droit à des musiques qui rendent chèvre. Sans oublier les différents bruitages de notre biquette, ainsi que des humains.


Malheureusement, on est triste de voir que les soucis qui étaient présent sur PlayStation 5, il y a plus d'un an maintenant, sont encore présent sur ce portage Steam qui vient tout juste de sortir. Pour commencer, même si ça reste dans le délire de Goat Simulator 3, on va trop souvent se retrouver propulsé dans les airs, à cause d'un décor ou autre. Parfois, c'est drôle. D'autres fois, ça l'est moins. On va aussi se coincer à de nombreuses reprises dans les décors. Et la fin du jeu n'est toujours pas sous-titrée. Certes, ce sont des petits défauts. Mais qui auraient dû être corrigé depuis son lancement.

Notre plêêêêêsir coupable ?

Pour conclure, Goat Simulator 3 est toujours aussi fun et amusant. Malgré sa très courte durée de vie, on prend toujours autant de plaisir à accomplir les différentes quêtes du jeu, et y découvrir les nombreuses références. Certes, on a comme l'impression que ce nouvel opus est loin d'être complet. Depuis sa sortie en 2022, on n'a toujours pas vu un DLC pointer le bout de son nez. Et on regrette encore les bugs toujours présents plus d'un an après la sortie du jeu. Mais quoi qu'il arrive, qu'on aime ou pas les jeux complètement timbrés, ce Goat Simulator 3 est un jeu à ne pas louper.


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