Disponible depuis le 26 avril sur PC, et dès le 2 mai sur PlayStation 5, Jack Holmes : Master of Puppets est un survival/horror, développé par @TonyDevGame, et édité par Perp Games, où l'on va aider Jack Holmes à résoudre sa première enquête de détective dans divers lieux un peu trop glauque remplis de poupées, afin de retrouver un menuisier. Et après d'étranges découvertes, il est temps de donner notre avis.
Trailer du jeu
Jack Holmes : Master of Puppets est un survival/horror où l'on incarne Jack Holmes, un jeune enquêteur qui va devoir résoudre sa première enquêtes de détective, alors qu'il vient tout juste de rejoindre l'entreprise familiale. Pour sa première mission, mandaté par la sœur inquiète du disparu, Jack devra retrouver Frederick, un menuisier et père de famille, qui a agi bizarrement lors du dernier appel téléphonique. Manque de chance pour lui, l'affaire sur laquelle il travaille se révèle plus complexe et macabre que prévu.
Pour aider Jack Holmes à résoudre son enquête, il faudra explorer différents lieux tels qu'une maison, une mine ou encore un cirque, afin de trouver des indices sur la disparition de Frederick. À plusieurs reprises, notre chemin sera souvent bloqué. Il faudra donc trouver le nécessaire pour progresser, comme des clés, des codes, ou encore un fusible pour que l'on puisse progresser. Et pour cela, il faudra regarder partout, sans exception.
Malheureusement, cette enquête sera loin d’être simple. Et pour ne pas nous faciliter la tâche, de nombreux ennemis viendront nous barrer la route. Pour les vaincre, assez tôt dans l'aventure, on mettra la main sur un pistolet. Mais pour affronter les nombreux ennemis, il faudra être futé. Car les balles seront en quantité limitée. Et on se retrouvera facilement à court, si on ne dépense pas nos balles judicieusement.
Jack Holmes : Master of Puppets restera qu’un simple survival horror, qui ne se démarquera pas vraiment du lot. Son seul souci, c’est qu’à de nombreuses reprises, il ne nous donnera pas assez d’informations pour vraiment progresser dans notre enquête. Parfois, on se retrouvera à faire de nombreux aller/retour, afin de mettre la main sur un code. Ce qui va rendre l’aventure plus frustrante qu’autre chose.
La direction artistique nous plonge parfaitement dans l’univers un peu horrifique et glauque du jeu. Mais on va aussi avoir le droit à divers lieux, allant du plus sombre, comme les égouts sordides, à un paysage plus coloré comme le cirque. Cette variété va nous permettre de découvrir un peu les talents du seul et unique développeur derrière ce jeu. On va avoir de très beaux décors, avec de nombreux détails dans chacun de ces lieux. Ce qui va rendre l'expérience bien meilleure. La plupart de nos ennemis étant des poupées de bois, ils ne seront pas vraiment effrayants. Mais d'autres, comme les grosses araignées, vont nous faire froids dans le dos. Lors de notre aventure, on n'aura pas vraiment d'OST pour nous tenir compagnie. Mais plus une musique d'ambiance qui va coller à l’univers. De plus, pour une exclusivité console, la DualSense 5 ne va pas utiliser son plein potentiel. Ce qui est un peu dommage. Car avec des petits sons dans la manette, ou une bonne gestion des gâchettes adaptatives, l'expérience aurait pu être différente.
Pour conclure, Jack Holmes : Master of Puppets n'est pas vraiment un mauvais jeu. Son plus gros souci, c'est qu'il s'agit encore d'un énième survival/horror, où notre principale mission va être de survivre face à de nombreux ennemis, avec des objets à trouver, et des énigmes à résoudre. Un jeu qui ne se démarque pas vraiment des autres survival/horror. Et le manque d'orientation ne nous aide pas vraiment à se mettre dans l'ambiance. À plusieurs reprises, on a dû tourner pendant des heures pour se débloquer. Ce qui a rendu l’aventure un peu trop frustrante. Pourtant, pour un développeur solo, le jeu a du potentiel. Et il pourrait facilement trouver son public.
