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[Test'1D][Nintendo Switch] Hot Lap Racing

  • Photo du rédacteur: Couple of Gamer
    Couple of Gamer
  • 16 juil. 2024
  • 6 min de lecture

Disponible le 16 juillet sur Nintendo Switch et Steam, Hot Lap Racing est un jeu de course "simcade", développé par Zero Games Studio, et édité par Maximum Entertainment, qui retrace l'histoire des sports automobiles, des GT à la Formule 1. Et après une preview qui nous avait laissé dubitatifs, il est temps pour nous de reprendre la piste, afin de donner notre avis final sur ce jeu de course qui penche plus vers l'arcade que la simulation.

Trailer du jeu

Hot Lap Racing est un jeu de course développé par le studio français Zero Games Studio. Un jeu de course "simcade", qui tente d'apporter un peu de réalisme à la course automobile sur Nintendo Switch. Malheureusement, sur le papier, c'est loin d'être le cas. Mais avant de parler de la physique du jeu, on va reprendre depuis le début, en présentant un peu les différents modes de jeu, ainsi que les voitures et les circuits disponibles dans le jeu.


Dans Hot Lap Racing, on va avoir plusieurs modes de jeu. Tout d'abord, en solo, on va avoir un mode Carrière très complet, mais on y reviendra juste après. Un mode Hot Lap qui va permettre de faire quelques tours Contre-la-Montre. Les Courses Rapides. Et pour finir, un mode Championnat. Ensuite, on va avoir un mode Multi avec du Local, du Public et du Privé. Pour les différents modes de jeu, hormis la Carrière, on va pouvoir participer à des courses sur les 17 tracés du jeu, et leurs variantes, dont quelques pistes célèbres comme Zolder, à bord de plus de 70 véhicules, séparés en 5 catégories, GT, Monoplace, Endurance, Production et Électrique. Chaque catégorie va avoir plusieurs classes, pour le plus grand bonheur des fans de sport automobile. Parmi toutes ces voitures, on va avoir le droit à de nombreuses marques sous licence, comme Abarth, Renault, Ligier, Alpine, ou encore Opel. Pour compléter ce roster et ces tracés, on va aussi avoir le droit à un petit Codex des Pilotes, avec quelques noms connus comme Tom Coronel ou Vittoria Piria, que certains amateurs de courses virtuelles ont du déjà rencontrés sur des simulations comme R3R ou iRacing, et qui seront nos adversaires lors de chaque course.

Maintenant, qu'on a fait le tour des modes, on va passer au mode Carrière de ce petit jeu de Course. Un mode très complet, qui promet une petite vingtaine d'heures pour ceux qui souhaiteraient participer à tous les championnats. Dans ce mode, le but va être simple, récupérer les pièces de la Formula Xtreme, afin de pouvoir participer à l'ultime championnat de Hot Lap Racing. Pour pouvoir récupérer les 10 pièces de la monoplace, on va devoir accomplir 10 objectifs très simples, comme débloquer les différents paliers, gagner un championnat d’une catégorie, ou encore, obtenir 12 licences A. Mais avant de pouvoir commencer la chasse aux objectifs, on va devoir passer par la Feed Racing School. Une école de conduite qui va nous apprendre les bases du jeu, et la maîtrise de la physique du jeu. Car, Simcade oblige, il va falloir une certaine maîtrise pour contrôler la voiture. Lors de ce petit tutoriel de conduite, on va donc apprendre à accélérer, freiner et tourner. Rien de plus simple. Il faudra donc appuyer sur le frein ou l'accélérateur au bon moment, jusqu’à atteindre le point d’arrivée, sans toucher un cône sur la piste. Jusque-là, tout va bien.


Ce premier petit entraînement va déjà nous montrer que le jeu tente un mélange simulation et arcade, avec un style plus arcade que simulation. La voiture, une simple monoplace, va être assez lourde, avec un freinage bien trop léger. Et une tendance à ne pas couler dans les virages, comme n’importe quelle petite F4. Une fois qu’on aura maîtrisé ce premier tutoriel, on va avoir le choix entre deux voies. La première, un entraînement plus poussé qui va nous demander de terminer différents défis où il faudra piloter en respectant les conditions ou en terminant le défi dans un temps imparti. La seconde, nous demandera simplement de terminer un tour de piste en battant le chrono du jeune pilote français, Augustin Bernier. De notre côté, on a voulu commencer par ce côté. Et après un seul tour de piste, on a eu accès au reste du mode Carrière. Donc, pour voir ce que nous réservait l’autre voie, on a fait un petit retour en arrière, afin de terminer l'entraînement.

Une fois qu’on en aura terminé avec la Feed Racing School, on aura accès à 3 branches. Une dédiée à la Monoplace, une aux courses GT, et une dédiée à l’endurance. Chaque branche aura 4 paliers avec plusieurs championnats. Et chaque palier proposera son niveau de difficulté. On débutera par une difficulté facile pour le Palier 1, jusqu’à terminer avec une difficulté Très Difficile pour le 4e palier. Heureusement, seule la qualification sera affectée par la difficulté. Par exemple, lors d’une qualification d’une course au Palier 1, on terminera facilement premier. Alors qu’au palier 4, on terminera dernier. Mais lors de la course, que ce soit au palier 1 ou au palier 4, on mettra facilement 20 à 30 secondes à nos adversaires, même en très difficile.


Lors d’un championnat, qui se déroulera en 3 ou 4 courses, notre but sera de terminer premier en essayant d’obtenir la meilleure licence possible. Selon les aides activées, comme le TCS, l’aide à la trajectoire ou la boîte automatique ou manuelle, on pourra obtenir le Rang S maximum ou A+ si on tente de se simplifier la course. Pour obtenir la meilleure note de licence, et débloquer des pièces pour notre Formula Xtreme, on va devoir conduire proprement. Donc, éviter les sorties de pistes, les accidents, la triche et autres. Une fois le championnat terminé, selon la note, on va gagner de la réputation. Cette dernière va nous permettre de débloquer 7 événements spéciaux, avec des défis un peu plus corsés. Mais toujours aussi simples. On va aussi débloquer de nouveaux paliers, afin de pouvoir continuer notre chasse aux pièces.

En course, comme on avait déjà pu le constater lors de notre preview, difficile de trouver le bon feeling. Quelle que soit la voiture que l’on va prendre en main, il y aura toujours un problème. Manque de frein. Voiture trop lourde. Et sur le long terme, ça va vite devenir insupportable. Surtout lors de certaines courses où la voiture sera tellement ingérable, qu’on va enchaîner les sorties de piste. Ce qui va très vite nuire à notre licence. Pour couronner le tout, l’IA va être catastrophique. Entre les freinages inutiles, les coups de volant qui vont directement nous envoyer dans le décor, ou encore, le côté aimanté quand une voiture s’approchera un peu trop de nous, on va très vite perdre nos nerfs. Heureusement, quelle que soit la difficulté, il suffira simplement de freiner un peu tard au premier virage pour prendre le dessus sur les 11 autres pilotes, afin de rester devant jusqu’à la fin de la course. Pour le reste, il faudra simplement maîtriser les aléas de la physique de chaque voiture, et prier.


Malheureusement, les soucis ne vont pas s'arrêter là. Car même si on apprécie les efforts du studio de proposer un jeu de course mature sur Nintendo Switch. La petite portable de Nintendo n’est pas du même avis. Et lors des courses, c’est une véritable catastrophe. Entre les nombreux ralentissements et les coups de lags, impossible d’apprécier comme on le devrait nos courses. Et c’est encore pire en mode TV. Les ralentissements sont bien plus fréquents. Et graphiquement, le jeu souffre énormément. En espérant qu’une mise à jour Day One viendra corriger le plus gros des problèmes.

Bien sûr, même si le jeu n’est pas parfait, et qu’il est loin d’être aussi agréable qu’une vraie simulation / Arcade, on félicite encore les développeurs pour leur prise de risque. Car la Nintendo Switch n’est pas la plateforme idéale pour développer ce genre de petit jeu de course. Et pourtant, ils ont essayé de retransmettre quelques éléments réalistes dans la conduite. De plus, on a le droit à une très belle modélisation des différents véhicules, ainsi que de l’habitacle. Et avec quelques ajustements sur les freinages, ainsi que sur l’inertie des véhicules, le jeu peut devenir un bon petit jeu de course sur Nintendo Switch.


Pour conclure, Hot Lap Racing est un jeu de course qui aurait pu être un bon petit jeu sur Nintendo Switch. Mais, entre les différents problèmes lors de la conduite, l’IA catastrophique, la difficulté inexistante, et les nombreux soucis liés à la faible puissance de la Nintendo Switch, on se retrouve avec un jeu passable, loin d’être agréable, manette en main. Pourtant, l’idée est bonne. Et on sent la passion des développeurs pour le sport auto. Mais parfois, cela ne suffit pas. Mais on croise les doigts pour que quelques patchs arrivent afin de corriger le plus gros des problèmes. Histoire que tout ce talent ne soit pas gâché par une aussi belle prise de risque.


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