Disponible le 21 avril sur steam, The Flower Collectors est un jeu indépendant d'investigation, développé et édité par Mi'pu'mi Games, qui nous envoie à Barcelone en 1977, pour mener une petite enquête, tout en restant chez soi. Un jeu qui tombe à pic, car nous aussi, en ce moment, on reste chez nous. Voici donc notre test 100% Stay At Home pour le coup.
Trailer du jeu
The Flower Collectors nous envoie en 1977 à Barcelone, à la rencontre de Jorge, un ancien policier à la retraite, après un accident de travail qui l'a rendu handicapé. Essayant de tuer le temps comme possible, il se retrouve, malgré lui, impliqué dans un meurtre. N'oubliant pas son glorieux passé, il ne peut pas se résigner à ne pas vouloir mener l’enquête. Et décide de tirer cette histoire au clair. Malheureusement, étant handicapé, il ne peut pas bouger de chez lui. Et décide de s'associer à une journaliste un peu trop curieuse. On va donc l'assister depuis chez nous, pour qu'elle ne se fasse pas repérer.
Étant coincé chez nous, il nous est impossible de nous rendre en bas pour mener notre petite enquête. Par contre, notre instinct de policier est toujours présent. Ça va être de notre devoir d'accompagner notre journaliste dans les rues, de la meilleure façon possible. Sans que cette dernière se fasse repérer. Accompagné d'une paire de jumelles, et d'un appareil photo, on va devoir observer les moindres recoins depuis notre balcon. Et surveiller le moindre fait et gestes des personnes, qui ne doivent pas nous voir. Pour permettre à la journaliste de se déplacer, sans se faire repérer. Ensuite, de notre côté, il faudra réunir des preuves, tout en observant le comportement de certains des individus, leurs fréquentations, et d'autres éléments, qui pourraient les inculper. Une fois un certain nombre de preuves réunies, il faudra assembler tous les éléments, qui donneront un sens à notre affaire. Le jeu se joue facilement, il faut être collé à notre balcon, à observer tout ce qui nous entoure. Néanmoins, c'est dommage qu'on ne puisse pas changer les touches, qui nous éviteraient des moments de galère. Après, on n'a pas besoin de bouger énormément. Et donc, une fois le jeu pris en main, on n'y pense plus.
The Flower Collectors se passe en 10 chapitres, qui se termineront en un peu plus de 3 heures. Malheureusement, c'est un peu court. Mais l'affaire est tellement importante, qu'il n'y a pas de temps à perdre. Et donc, elle doit être résolue assez vite. Mais le jeu manque encore cruellement de détails sur la vie de nos héros, du voisinage, et de l'enquête en général. Avec des zones d'ombre un peu plus approfondie, le jeu aurait pu augmenter sa durée de vie de quelques heures supplémentaires. Après, l’enquête est loin d’être mauvaise, bien au contraire. Et le gameplay, qui nous oblige à ne pas être sur le terrain, rajoute un petit quelque chose d'unique et de sympa au jeu.
Le jeu propose une direction artistique charmante, grâce à des personnages anthropomorphiques réussis. On est plongé dans un Blacksad Espagnol des années 70, très immergeant, à l'ambiance parfaite. Malheureusement, de nombreux défauts gâchent un peu l’expérience de jeu. Entre des finitions bâclées. Des personnages qui se téléportent sans raison. Ou des scènes qui restent statiques, alors qu'elles ne le devraient pas. On perd un peu la magie que dégage le titre avec ses personnages charismatiques. Heureusement, pour oublier ces petits défauts, The Flower Collectors nous offre une ambiance sonore digne des années 70, rythmée et dynamique, qui fait plaisir à entendre.
Pour conclure, The Flower Collectors est une agréable surprise, qui nous plonge facilement dans l'ambiance des années 70, à la manière de Blacksad, et ses personnages anthropomorphiques. L’enquête se déroule de manière originale. Et elle réussit à nous tenir en haleine pendant 3 bonnes heures. Malheureusement, quelques bugs, surtout aux niveaux des graphismes, viennent gâcher l’expérience de jeu. Mais si vous êtes fans des jeux d’enquête. The Flower Collectors aura de quoi vous charmer, par son originalité. Mais aussi par son ambiance.
Note de la rédaction: 8/10