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[Test Express][Steam] Terminator Resistance

Dernière mise à jour : 31 mars 2023


Disponible depuis le 14 novembre, Terminator Resistance est un FPS post-apo, développé par Teyon, et édité par Reef Entertainment, qui se déroule dans le futur alternatif des deux premiers films cultes de James Cameron, Terminator. Dans ce jeu, qui reprend les codes d'un FPS RPG, dans des mondes semi-ouverts, on y contrôle Jacob Rivers, un soldat de la résistance, qui après avoir perdu toute sa division, se retrouve seul, à la recherche de survivant, et des derniers soldats de la résistance. Armé de notre fusil à Plasma, on a aidé Rivers à survivre dans ce monde infesté de robot, qui ne veulent qu'une chose, tuer tous les humains. Voici notre test.

Trailer du jeu

Sorti un peu de nulle part, et reprenant l’atmosphère, et surtout l'univers futuriste des premiers films de Terminator, Terminator Resistance est un préambule des événements qu'on a pu apercevoir dans les films de James Cameron. Se déroulant uniquement dans le futur alternatif, où John Connor mène la résistance à la victoire, ce jeu joue sur la nostalgie, en mettant en scène, tout le futur alternatif, qu'on a peu vu dans les films.

L'histoire de Terminator Résistance est simple. Après l'attaque d'un infiltré, un Terminator de nouvelle génération, presque indestructible, notre héros, Jacob Rivers, seul survivant de cette attaque, va se retrouver seul, dans un Pasadena détruit par les armes du fameux système Skynet. Alors que la fin est proche pour lui aussi, une mystérieuse voix va l'aider à s'en sortir. Et va la guider vers quelques survivants humains, qui tentent de fuir la ville. Après quelques rencontres amicales, on se retrouve dans une base, non loin de Pasadena, avec quelques survivants, qui auront besoin de notre aide. Même si notre but principal, reste de trouver les autres soldats de la résistance.


Dans Terminator Resistance, notre héros prend de l’expérience en tuant des ennemis, ou en accomplissant des quêtes. À chaque niveau, on gagne un point d’expérience, permettant de débloquer une des capacités de l'arbre à compétences. Cet arbre est séparé en 3 catégories, Survie, Science, et Combat. Chacune de ces catégories propose des compétences passives et actives, comme une meilleure résistance, des emplacements supplémentaires dans l'inventaire, ou encore la compétence crochetage ou piratage. Toutes les compétences actives ont un rôle à jouer dans la progression de l'histoire. Par exemple, le piratage servira pour pirater des tourelles de Skynet, ou des avant-postes. Ou encore, la fabrication permettra de créer des munitions, des crochets de crochetage, ou des trousses de soins. Au total, l'arbre à compétence propose 33 compétences à activer. Malheureusement, le niveau max étant 28, ce qui fait 28 points de compétences, il faudra fouiner un peu dans les petites zones semi-ouvertes du jeu, pour trouver des livres de compétence, permettant de débloquer des points de compétences supplémentaires.


Le jeu joue sur la discrétion et l'infiltration, du moins les premières quêtes, car vos armes sont inefficaces contre les T-800 ou autres terminators surpuissant qui contrôlent les villes. Pour se faufiler, sans se faire repérer, notre héros possède une paire de lunettes thermique, permettant de voir à travers les murs, les éventuels ennemis, pour éviter l'affrontement. Par la suite, de nouvelles armes à plasma, permettront l'affrontement direct face aux armées de Terminator. Pour vaincre les ennemis, il faudra penser à viser les zones rouges sur leur corps. Pour les terminators, cette zone se trouve uniquement sur la tête, ce qui oblige la visée permanente dans le crâne mécanique des terminators. Au début, avec le recul des armes, ont à du mal à viser. Et les ennemis se font un malin plaisir à tirer, tout en vous pourchassant. Mais une fois les armes maîtrisées, et les Head Shot assimilés, les ennemis prendront très vite la menace au sérieux, et reculeront face à vous. Le jeu propose aussi d'autres armes, comme des pistolets, ou fusil Dassault. Mais une fois une arme à plasma en main, vous n'utiliserez plus jamais les armes basiques. Vers la fin du jeu, un lance-roquette sera disponible, pour mettre hors d’état de nuire les divers CT Aériens, ou autres machines de guerre bien plus redoutable que les terminators. Le jeu propose aussi des bombes, grenades, ou bombes collantes. Mais comme pour les armes basiques, leur utilité reste minime.

Les armes à plasma ont la possibilité d’être améliorées via des puces Skynet, que l'on retrouve sur les carcasses mécaniques de nos ennemis. Ces puces, qui augmentent la capacité, les dégâts, ou encore la cadence de tir, peuvent être installées au nombre de 3 pour chacune des armes à plasma. Mais au lieu de faire simple, et surtout pour rester dans le thème, ces puces doivent former un circuit fermé, avec une correspondance des deux côtés. Un peu comme des dominos. Par exemple, si la Puce dégât comporte un 1 trait à droite, et 3 traits à gauche, celle de gauche devra posséder un trait à droite, et celle de droite, 3 traits à gauche. Comme dit plus haut, le principe du Domino.


Pour la jouer discret, il est possible aussi d'utiliser le couteau d'extermination. Ce dernier a la capacité redoutable de mettre KO, les différents terminators du jeu. Mais pour cela, il faudra réussir à rester discret, passer dans leur dos, et les exécuter. On peut croire que cette méthode est simple. Mais les terminators sont des robots puissants, qui nous détectent assez facilement. Et les prendre de dos reste assez difficile. Comme dit plus haut, il est possible de débloquer le crochetage et le piratage. Le crochetage permet de déverrouiller des portes, mais aussi des coffres. Pour crocheter une serrure, il faudra, comme dans Skyrim, tourner le crochet, tout en tournant la serrure. Il existe plusieurs serrures, allant de très facile à difficile. Plus le crochetage est difficile, plus le crochet se cassera facilement. Il est possible de forcer la serrure. La réussite est déterminée par votre niveau de crochetage. Pour le piratage, le système reprend celui d'un autre jeu. On doit faire traverser notre icône vers la droite, tout en évitant les pare-feu. Chaque collision avec un pare-feu nous enlève une tentative. Si le piratage échoue, on se prend un choc électrique assez puissant, qui nous retire de la vie. Tout comme le crochetage, il est possible de forcer le piratage. Pour cela, il faudra utiliser des puces Skynet. Plus elles sont puissantes, plus la réussite sera élevée. Terminator Resistance est un jeu fidèle aux films des années 80. L'ambiance est présente. Tout comme l'univers, et les différents terminators, qui réussissent facilement à nous immerger dans le monde de James Cameron. Mais il n'est pas sans défaut. Tout d'abord, le monde est assez vide, avec certaines mes couloir. On y voit très peu d'ennemis par moments. Et on se retrouve seul dans les rues désertes des villes qu'on visite. De plus, graphiquement, le jeu reste assez flou, malgré une configuration en ultra. Rendant le jeu un peu dépassé. Mais l'histoire tient la route. Et c'est ce qui compte principalement. Pour les fans de la Saga, il est assez facile de se laisser prendre par l'aventure futuriste de Terminator Resistance. De plus, le thème principal du film est omniprésent. Et se trouve une place parfaite dans les scènes finales du jeu, le rendant encore plus mythique. On a pris un pied d'enfer à faire cet affrontement final, avec le thème du film, revisité, dans les oreilles.


Pour conclure, on ne va pas vous le cacher, ce Terminator Resistance est une grosse surprise. On ne s'attendait pas du tout à ça. Il fait surement partie des meilleurs jeux Terminator existant. Tout est retranscrit à merveille. Avec de nombreux clins d’œil, et une ambiance Terminatoresque au top. On regrette l'ajout des scènes optionnelles, qui se débloquent selon les choix que l'on fait. Car vraiment, elles sont uniquement là pour ajouter du contenu, histoire d'allonger la durée de vie. Mais dans l'ensemble, Terminator Resistance est un jeu fidèle aux deux premiers films, qui sera conquérir les fans de la saga. Mais aussi les enfants des années 80-90.


Note de la rédaction: 8/10

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