Disponible en Early Access Steam depuis le 14 octobre, et toujours édité et développé par Running With Scissors, POSTAL fait son grand retour, à la surprise générale, avec un 4e opus. Annoncé comme la véritable suite de POSTAL 2, POSTAL 4 veut faire oublier le flop d'un 3e épisode détesté de tous. Alors, retour triomphal, ou gros flop ? réponse dans notre test.
A La Découverte de POSTAL 4: No Regerts
POSTAL 4: No Regerts est un jeu de tir à la première personne en monde ouvert, satirique et gore, se déroulant plusieurs années après les événements qui ont dévasté la ville de Paradise. Heureusement notre héros, et son chien Champ, sont les deux rescapés de ce cataclysme. Se dirigeant sans réel but vers les déserts de l'Arizona, notre pauvre duo se font voler leur caravane, et tout ce qu'ils ont de plus cher. Les obligeant à continuer à pied. C'est alors qu'ils découvrent une nouvelle ville, Edensin. Une nouvelle vie de bonheur s'offre à eux. Enfin presque.
Dans POSTAL 4: No Regerts, on démarre notre aventure dans un bidonville. Armé d'un stylo, on s’empresse de faire quelques choses de scandaleux. Trouver un travail. On affiche donc nos ambitions sur un carton, et partons vers le centre-ville à la recherche d'un précieux emploi. Après un petit détour à l'agence d'emploi, on nous propose 3 jobs. Gardien de prison. Ramasseur d'animaux errants. Et travailleur dans les égouts. Il n'y a pas de sot métier. Ces 3 jobs permettent de nous familiariser avec les commandes du jeu. Le but est de remplir à bien les 3 métiers jusqu'au bout, pour continuer l'aventure. Mais on ne va pas vous gâcher le plaisir de l'histoire.
Comme pour le grand n'importe quoi POSTAL 2, nous avons divers objectifs à remplir, mais nous ne sommes pas obligés de vraiment les faire. POSTAL 4 est un jeu libre. On fait ce que l'on veut, quand on veut. Même si réaliser les objectifs, permettent de débloquer l'histoire, et surtout de nouveaux objets complètement loufoques.
Bien sûr, il est possible d'uriner sur les gens. Tirer sur tout et n'importe qui. Brûler les gens. Faire des choses bizarres avec les chats, comme dans POSTAL 2. Ou encore, se prendre pour Alfred Hitchcock, et balancer des hordes d'oiseaux tueurs sur les passants. Malheureusement, il n'y a pas encore le côté jouissif et explosif du 2. Les voitures ne prennent pas feux. La police est absente. Et les gens sont moins agressifs, tout comme les chiens. On espère que ça viendra avec le temps. Actuellement, POSTAL 4: No Regerts est en alpha, avec les nombreux problèmes qui vont avec. Il y a donc peu de contenu, d’énormes soucis de textures non terminées, ou encore de nombreux bugs, vous bloquant complètement. Mais pourquoi sortir une telle version alors ? Tout simplement pour faire oublier le très mauvais POSTAL 3, qui avait complètement dénaturé le grand n'importe quoi du studio. La mise en place de l'Early Access de POSTAL 4 va permette au studio de créer le POSTAL que la communauté désire. Il est donc important, si vous avez aimé le 2, de soutenir les développeurs, dans le développement du plus grand n'importe quoi jamais crée. L'esprit POSTAL est vraiment présent. Et grâce à la communauté, qui soutient déjà en masse le projet, POSTAL 4 sera surement le jeu que de nombreux fans attendaient depuis des années.
Pour conclure, POSTAL 4: No Regerts est encore en mode brouillon. Mais l'esprit POSTAL 2 est bien de retour. Et cette alpha fait déjà oublier le 3e opus désastreux. Toujours aussi délirant, avec une totale liberté de nos actes, POSTAL 4 deviendra surement le digne successeur du pire jeu au monde. On reviendra plus tard dans l'année, ou en 2020, pour vous proposer un test plus complet. En attendant, on va continuer notre exploration d'Edensin, avec notre POSTAL Dude. Et suivre l’évolution du jeu. Si vous avez adoré POSTAL 2, et détesté POSTAL 3, il est temps de soutenir ce projet. Car POSTAL est de retour. Bien sûr, c'est un jeu à l'humour spécial, réservé aux fans de la série.
Note de la rédaction: 8/10