top of page

[Noël 2025] La magie se réinvente,63% des Français opteront pour des cadeaux utiles

  • Photo du rédacteur: Couple of Gamer
    Couple of Gamer
  • il y a 2 minutes
  • 3 min de lecture

ree

Guirlandes, repas de famille, cadeaux sous le sapin : les fêtes restent un moment attendu. Mais dans un contexte économique tendu, l'heure est aux arbitrages, entre ce que les Français souhaitent préserver et ce qu'ils acceptent de réinventer. Entre jeunes actifs contraints par le budget, quinquas en quête de sobriété et seniors attachés aux traditions, les attentes se diversifient. L'étude OpinionWay pour Back Market décortique ces évolutions et ce qu'elles révèlent des nouvelles priorités des consommateurs français.


Noël : une fête synonyme de pression ?

Derrière la magie des fêtes tant attendue chaque année, une réalité budgétaire s’invite : pour un Français sur deux (49%), la période est associée au stress et/ou à la contrainte financière. Une proportion qui monte à 54% chez les femmes (dont 24% où le stress domine), et jusqu'à 56% dans les foyers gagnant moins de 2 000 € par mois !


Aucun doute, la pression sociale sera bien là sous le sapin :

  • 50% se sentent tenus d’acheter des cadeaux coûteux ;

  • 37% essaient de se limiter strictement à ce que leurs moyens permettent (une tendance plus marquée chez les 18-24 ans, qui atteint 45%);

  • Tandis que 46% déclarent avoir au moins un “cadeau imposé” à offrir pour des personnes, hors proches.

Et la perspective n’est pas rassurante, à horizon 2035 :

  • 61% pensent qu’il faudra encore économiser toute l’année pour préparer Noël;

  • 59% anticipent de renoncer à certaines dépenses;

  • Tandis que 38% envisagent un crédit ou un paiement fractionné - un chiffre qui monte jusqu’à 52% chez les 18-34 ans !

Les plus jeunes et les catégories populaires se montrent les plus pessimistes : 70% des 18-24 ans et 67% des employés/ouvriers redoutent d’avoir à renoncer à d’autres dépenses pour pouvoir offrir des cadeaux à leurs proches.

Un désir de revenir à l’essentiel

Face à ces injonctions, une tendance nette se dessine : simplicité et authenticité reprennent la main. S’ils pouvaient changer une chose à Noël, 4 Français sur 10 (40%) choisiraient “plus de moments simples et sincères” - un souhait qui arrive en tête dans quasiment toutes les tranches d’âge.

  • Les 50–64 ans illustrent un vrai pic de fatigue consumériste : 16% citent la pression à consommer et 46% plébiscitent la simplicité.

  • Paradoxe intéressant, ce sont aussi les foyers les plus aisés (3 500 € et plus) qui expriment fortement cette envie d’aller à l’essentiel (40%) tout en se disant les moins pressés de consommer (16%).

  • Dans le même mouvement, un quart des répondants veut réduire le gaspillage et la surenchère (26%), 17% souhaitent voir reculer la pression à consommer.

  • Et l’idée de “plus de solidarité et de partage” gagne du terrain : 17% au global, mais plus d’un quart des 18-24 ans (26%) ans et des 25-34 ans (27%), contre “seulement” 12% chez les 50-64 ans.

Reste un point d’ancrage partagé : le lien humain. À horizon 2035, une large majorité (67%) se projette encore de partager le traditionnel repas de Noël autour d’une vraie table, en chair et en os.


Si 18% des interrogés envisagent un format mixte - certains présents, d’autres connectés -, les millenials (25-34 ans) se démarquent une fois de plus en envisageant même volontiers un hologramme de mamie à table (1 sur 3 des répondants) !


Cet attachement au “en vrai” se renforce avec l’âge : 43% chez les 18-24 ans, 56% chez les 25-34, 65% chez les 35-49, 71% chez les 50-64 et 80% chez les 65 ans et plus. Autrement dit, si les Français semblent prêts à alléger la mise en scène, ils ne transigent pas sur l’essentiel : se retrouver, réellement.

Noël 2025 sera “slow”: vers la fin de la course aux cadeaux superflus?

Dans les arbitrages cadeaux, la valeur d’usage s’impose. Plus de 6 Français sur 10 (63%) privilégient des présents utiles, adaptés à un vrai besoin - 42% chez les 18-24 ans et 73% chez les 65+.


Dans la tech, la bascule se confirme. Parmi celles et ceux qui achèteront un produit high‐tech, 58% intégreront du reconditionné ! Un mouvement tiré par les moins de 35 ans (71% intégreront le reconditionné), Et sous le sapin, l’utile mène la danse cette année :

  1. Le petit électroménager

  2. Les smartphones

  3. L’audio/enceintes.

À horizon 2035, la culture du “faire durer” semble s’installer, et le neuf devient l’exception plus que le réflexe : 38 % des Français estiment qu’il sera réservé à quelques privilégiés, 37 % des Français le voient comme un compromis par défaut (faute d’alternative reconditionnée), et 21 % des Français parlent même de “faute de goût” (dont 11 % des Français pour des raisons écologiques et 10 % des Français car jugé “ringard”). En miroir, la seconde vie gagne en statut : 55% des Français considèrent le reconditionné comme un geste valorisant ou une évidence. Chez les 18-24 ans, la bascule est déjà là: 71 % des 18–24 ans parlent d’un geste valorisant (45 % des 18-24 ans) ou d’une évidence (26 % des 18–24 ans).



Commentaires


bottom of page
Couple of Gamer ...