Disponible sur Steam depuis le 6 février, The Watchers est un jeu co-op, développé par Joe Fender et Luke Fanning, et édité par Straight Back Games, où 2 joueurs prennent le contrôle d'un frère et d'une sœur tentant de découvrir la vérité derrière la disparition de leur mère. On a donc essayé d’être furtif, pour découvrir la vérité. Mais ce manoir hanté n'a pas toujours été très coopératif. Voici notre test.
A La Découverte de The Watchers
The Watchers est un jeu d'horreur, qui se joue en coopération. On y contrôle Luisa et Frédérico, qui vont devoir explorer un mystérieux manoir, pour tenter de découvrir la vérité derrière la disparition de leur mère. Mais pour cela, il va falloir explorer cet environnement hostile, où une secte locale voue un culte très étrange.
Le jeu se joue obligatoirement à deux. Donc pour cette aventure, il faudra trouver un ami qui n'a peur de rien, pour résoudre les énigmes que renferme ce lieu étrange. Si aucun ami n'est partant, il est toujours possible de trouver une personne courageuse via la recherche en ligne.
Pour résoudre le mystère de la disparition de votre mère, il faudra faire preuve d'un talent exemplaire pour la coopération. Mais aussi pour la furtivité. Car tout le jeu se repose dessus. Le but premier de The Watchers, c'est de récolter 10 artefacts, dans divers lieux du manoir. Et de le poser sur l'autel, en plein milieu de la salle principale. Trouver les artefacts sera toujours la plus facile des étapes. Car un seul chemin, à la fois, se déverrouille. Ce qui nous laisse très peu de possibilités. Ces chemins sont souvent sans danger. Mais il faudra faire preuve de coopération, pour atteindre certains lieux. Pour cela, il faudra obligatoirement s'entraider, pour ouvrir une porte, ou passer par une fenêtre, en montant sur le dos de son coéquipier.
Une fois l'artefact en main, il faudra faire demi tour. Mais cette fois-ci, la lumière sera éteinte. Et des démons seront positionnés un peu partout sur le chemin du retour. Le seul moyen de leur échapper, c'est de rester discret. Pour cela, il faudra passer discrètement dans leur dos, ou encore faire du bruit, pour les faire déplacer. Mais si par malheur ils vous attrapent, vous devrez recommencer la séquence de furtivité à zéro.
The Watchers ne propose que ça. En gros, 10 fois, vous allez jouer à 1, 2, 3 Soleil avec les démons, pour ramener l'artefact sur l'autel de votre mère. Rien de plus, rien de moins. Le jeu propose donc de faire sans arrêt la même chose. Ce qui est drôle les premières fois. Mais au bout d'un moment, on s'en lasse. Il n'y a rien qui change. Et on entre dans une boucle qui se répète. Et qui rend l’expérience plus ou moins désagréable.
Certes, on s'amuse à deux. On trouve le moyen de se moquer des démons qui font des bruits plus que suspect, en regardant les tableaux de la mère des deux protagonistes. Et quand on s'ennuie, on peut limite explorer un peu le manoir, à la recherche des 20 roses cachées. C'est le seul divertissement possible.
The Watchers n'est pas un jeu d'horreur en soi. Même si on ressent un peu l'angoisse, grâce à l'ambiance sonore plutôt bien choisi. On rigole plus qu'on ne crie dans ce jeu. Tout d'abord, parce que les démons font des bruits très bizarres. Tout en regardant les photos d'une femme. C'est très suspect. Mais aussi très drôle à certains moments. De plus, étant un jeu indépendant, il y a une certaine limite dans le développement. Et dans The Watchers, la limite, c'est la charact design des démons. Ils ne sont pas très beaux, et se ressemblent tous. De plus, quand ils nous attrapent, ils font une drôle de tête, qui ne pousse à ne pas les prendre au sérieux. Difficile donc de cantonner The Watchers, dans la catégorie horreur.
Pour conclure, même si The Watchers propose une aventure 100% coopérative, elle n'en reste pas moins ennuyante. On essaye tant bien que mal à passer un bon moment. Mais le jeu est bien trop répétitif pour vraiment passer du bon temps. Entre deux artefacts, on a la possibilité d'explorer le manoir, à la recherche de quelques roses qui traîneraient par là. Mais ce n'est pas ça qui donne envie de s'y attacher.
Note de la rédaction: 6/10