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[Test] Detroit: Become Human

  • Photo du rédacteur: Couple of Gamer
    Couple of Gamer
  • 10 juin 2018
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 oct. 2020


Aujourd'hui on se retrouve pour donner notre avis sur Detroit: Become Human. On a voulu prendre notre temps, et aussi essayer d'avoir plusieurs fins pour mieux juger le jeu. Développé par Quantic Dream et édité par Sony, d’ailleurs un grand merci à Playstation France pour nous avoir donné l'occasion de tester ce magnifique jeu. On part don dans la célèbre ville du Michigan, Detroit, où nous apprendront que les Androïdes peuvent aussi avoir un cœur. Voici notre test.

Let's Play - Detroit: Become Human

Souviens Toi, ne laisse personne te dire qui tu es.

Cette aventure se déroule à Detroit dans la grande ville du Michigan en 2038. On part à la rencontre de 3 androïdes aux histoires personnelles et différentes à la fois, mais qui sait. On vous fera donc un topo de chacun de ces personnages dans l'ordre de jouabilité.

On commence avec notre cher Connor, l’emblématique personnage du jeu, qu'on apprendra à découvrir qui il est vraiment au fur et à mesure. Cet androïde qui répond au nom de RK800, qui a pour tâche de résoudre les problèmes liés aux androïdes défectueux appelé déviant. Une déviance qui se manifeste de plus en plus sur les différents androïdes du monde. Il fera équipe lors de son enquête sur les déviant avec un certain Hank, qui ne porte pas dans son cœur les androïdes. Tous deux devront essayer de savoir ce qui se passe dans la tête des déviants.

Ensuite, On part à la rencontre de Kara, destinée à être une femme à tout faire qui répond au nom d'Ax400. Elle va prendre son rôle de femme au Foyer un petit peu trop à cœur, et commencera à avoir de l'affection d'une petite humaine qui répond au nom d'Alice. Les deux vivront une histoire très mouvementée du début jusqu’à la fin.

Pour terminer, On retrouve notre dernier protagoniste, Markus, nom initial inconnu. Un androïde élevé tel un humain par son maître. Il a pour tâche d'aider Carl Manfred, un artiste peintre en chaise roulante qui a toujours vu les androïdes comme des humains, et a toujours su que son protégé ferait de grandes choses pour le monde.

En naviguant entre nos différents personnages, nous allons vite en apprendre plus sur la déviance des androïdes. Cette fameuse déviance, qui finira par lier nos 3 personnages dans une histoire unique à chaque joueur. Peuvent-ils vraiment être considérés comme des humains ? où devront ils continuer à vivre comme des esclaves ? C'est la grande question qui se pose lors de leur histoire.

Tout va bien maintenant, c'est fini

Ce jeu mettra en avant vos choix, qui auront un impact sur l'histoire mais sans trop mentir on a voulu essayer plusieurs options pour voir s'il y avait vraiment une grosse différence. Malheureusement, il reste quand même très linéaire, et vos choix ont surtout une importance vers la fin du jeu. Comme on peut le voir dans notre arborescence, le lien se fait à un certain moment de l'histoire, et nos actions auront enfin des conséquences sur nos actes, même si nos actes du début ont une influence sur nos choix futurs. Les scènes d'action se passent en QTE, On se retrouve à enchaîner les coups Joy-Stick à gauche ou droite, un petit demi-cercle ou un petit coup sur le tactile, mais on a aussi besoin de x,o,∆ et □ pour nos coups d'esquive face à certaines situations, ou encore des mouvements de manette vers l'avant ou vers l’arrière, qui soit dit en passant sur réagit très mal vie le Remonte Play sur PC. La durée de vie est un peu trop courte, et les choix que vous entreprendrez rendront le jeu encore plus court, et même en recommençant l'histoire, Detroit: Become Human est loin d’être un titre chronophage.

Sais tu ce qu'il y a après la mort ? Non, je n'en sais rien. Eh bien, je vais bientôt le découvrir.

On peut souligner le travaille de Quantic Dream pour le travail effectué dans le jeu, mais particulièrement dans les choix des principaux acteurs qui ont été choisi à la perfection comme Bryan Dechart alias Connor, de ValorieCurry alias Kara ou bien Jesse Williams dans le rôle de Markus, en ne parlant que de nos 3 protagonistes, car ils ont plus que réussit à rendre leur personnage aussi charismatique et emblématique que possible. On ne peut pas parler d'acteur sans parler des voix Françaises qui ont fait un doublage parfait et qui ont su donner vie aux personnages, avec toute l’émotion possible juste avec leur voix. On parle bien sur de l’emblématique voix qui berce encore aujourd’hui nos enfants, je parle bien sur de notre belle voix française que l'on peut retrouver sur de nombreux personnages de jeux mais aussi de dessins animés, et bien plus encore comme dans l'animation de quelques programmes TV comme Esports European LigueGrand Turismo, on parle bien sur de Donald Reignoux, qui prête sa voix à Connor, mais n'oublions pas non plus le magnifique travail de Maia Michaud, Kara, et Rémi Caillebot, Markus. Le jeu est magnifique, on a droit à un vrai film, chaque décor et personnages sont époustouflants, nous avons des textures lisses mais malgré tous on ne peut pas faire de comparaison avec certains jeux AAA, il n'a pas été jusqu’à mettre notre simple petite Playstation 4 à bout de souffle. On voit que Quantic Dream a voulu tout miser sur tous les détails qui font l'histoire principale et du coup certains aspects secondaires sont un peu oubliés. On aurait voulu une meilleure distinction entre les androïdes et les humains. Côté musique, Quantic Dream n'a pas chômé, et nous offre un OST tout simplement sublime. La musique d'introduction nous donne des frissons, le thème de Connor est une réussite, chaque scène intense et dix fois plus intense avec les différentes musiques du jeu. On en a encore des frissons. Elles nous ont ébahis tellement elles sont remplies d’émotions. Malheureusement malgré tout ça, la fin du jeu, n'a pas eu l'effet qu'on a pu avoir à la fin Heavy Rain ou bien Beyond: Two Souls, et même avec les différentes fins des différents personnages, quelles soit bonne ou mauvaise, aucune ne nous a vraiment touchées. C'est bien dommage car quelques scènes du jeu Notamment avec Markus et Kara sont mythiques et bien plus touchantesque toutes les fins réunies.


Ferme les yeux tous va bien ce passez, ne temps fait pas, je serait toujours avec toi.

Conclusion, Detroit: Become Human est un chef-d'oeuvrenarratif, avec une bande-son à couper le souffle, et un univers magnifiquement retranscrit. malgré quelques petits défauts sur certains personnages secondaires, ou une durée de vie bien trop courte, on le recommande les yeux fermés. Une fois lancée, il est difficile de s’arrêter de jouer, il est comme une drogue, et une fois terminé on en redemande. Heureusement que plusieurs fins et choix s'offrent à nous, ce qui nous permet de toujours vivre une histoire différente. Sans oublier qu'on sera bercé par des doubleurs d'exception ce qui rend l’expérience encore plus mémorable. Qui sait, peut-être que ce jeu pourra nous faire changer de vision sur le futur, et nous apprendra que rien n'est impossible et qu'une cohabitation avec les androïdes est possible. Bon ok, on est partie loin là. En tout cas Quantic Dream a une nouvelle fois développé un chef-d'oeuvre, et on a hâte de découvrir leur prochain projet.


Petite parenthèse sur l’androïde du menu du jeu qui donne un aspect unique à notre expérience, surtout avec son petit questionnaire bien sympathique et sa petite scène finale.

Note de la rédaction: 9/10

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